Regard de sagesse sur la société

Jour après jour, le lecteur des médias regarde ce que les autres personnes dans le monde pensent, souhaitent
et font. Cela peut l’aider par affinité ou capillarité à se choisir une pensée, une ligne de conduite, une action.
Mais parfois l’actualité est si complexe et mêlée qu’on se sent tiraillé,
on peine à distinguer l’image de l’humain à travers les éclats de ce miroir brisé.

Poser un « regard de sagesse » sur l’actualité, c’est partir d’une conception du monde très unifiée
comme peut l’être la pensée d’un maître spirituel : voir comment s’appliquent les lois de cause à conséquence ;
ne s’étonner ni du meilleur ni du pire ; garder une très haute idée des possibilités humaines.
Et, si on se permet de proposer une issue aux problèmes,
c’est toujours avec douceur, humilité, compassion, équité, impartialité.

"Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences" - 10 avril 2018
Vous connaissez ce conte oriental ?
Un jour un roi se promenait incognito au marché de la ville. Il était en train de regarder les étals des marchands quand il entendit crier : « Sagesse !… sagesse !… achetez de ma sagesse ! » Le roi s’approcha :
« Alors tu vends de la sagesse… et combien la vends-tu ?
– Il y en a pour cent écus, il y en a pour mille écus, il y en a pour dix mille écus.
– Eh bien, donne-m’en pour dix mille écus.
– Voilà, pour dix mille écus : « Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences. »
– Ho, seulement ça ?
– Oui, seulement ça. »
Le roi a ri, il a payé pour cette sagesse et il est parti en répétant pour s’amuser : « Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences ». Quand il est arrivé au palais, il n’y pensait déjà plus.
Mais voilà que le lendemain il devait avoir une importante réunion avec ses ministres. Avant la réunion, son barbier vient pour le raser. Le roi avait déjà le menton couvert de mousse de savon et le barbier s’approchait avec le rasoir, quand tout à coup le roi se souvient de la sagesse qu’il avait achetée la veille. Pour rire, il regarde le barbier et lui dit d’un air sévère :
« Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences ! »
Et que voit-il ? Le barbier pâlit et tombe à ses pieds en disant : « Oh, pitié, Seigneur ! Ce n’est pas moi le coupable, ce sont les ministres qui m’ont forcé. » Le roi, stupéfait, comprit qu’il devait y avoir quelque chose de louche et fit comme s’il était au courant : « Je sais tout. Mais… raconte-moi exactement. – Eh bien, en vous rasant ce matin, je devais vous trancher la gorge… Sire, j’ai une famille, j’ai des enfants, j’ai été obligé d’accepter parce qu’on m’a menacé. – Bon, dis-moi qui. – Majesté, je vous le dirai, mais promettez-moi de ne pas me faire mourir. »
… Vous pouvez imaginer la fin de l’histoire. Mais voilà comment, grâce à la sagesse qu’il avait acquise, le roi eut la vie sauve.
Œuvres Complètes, tome XXV, VI
Journée internationale des femmes - 8 mars 2018
Les deux principes masculin et féminin sont d’égale valeur et il n’y a aucune raison de considérer que la femme est inférieure à l’homme. Dans une famille, on ne peut pas dire que le rôle ou la responsabilité du père soit supérieur ou inférieur à celui de la mère. Les deux sont de même valeur, de même importance, puisque l’un et l’autre sont indispensables pour créer un enfant.
Il ne faut pas confondre la place et la valeur. La valeur est une chose et la place en est une autre : la place est une notion d’ordre matériel, la valeur une notion d’ordre spirituel. Dans le plan matériel, même si des personnes sont d’égale valeur, on ne peut pas donner à toutes la première place : il n’y a qu’une première place. Quand les hommes et les femmes s’affrontent pour une affaire de place, c’est qu’ils ne savent pas poser clairement la question. La question de la place est secondaire, c’est la valeur qu’il faut considérer et respecter.
La place respective du masculin et du féminin… Il faudra bien qu’un jour les hommes et les femmes finissent par régler ce problème qui ne cesse de les dresser les uns contre les autres. Pendant des siècles, des millénaires, l’homme a fait peser sa domination sur la femme, et maintenant* on commence à voir la situation s’inverser : la femme devient audacieuse, elle n’accepte plus d’être soumise à l’homme, elle veut avoir les mêmes droits que lui, elle est même prête à jouer son rôle, à prendre sa place. C’est normal, c’est la loi de compensation qui joue : l’homme est allé trop loin. Au lieu d’être un modèle d’honnêteté, de bonté, de justice pour conserver l’estime et l’admiration de la femme, il a abusé de son autorité et de sa supériorité physique sur elle. Il s’est donné tous les droits et n’a imposé à la femme que des devoirs. Comment espérait-il que cette situation allait durer éternellement ?
…Un jour, la sagesse viendra chez les uns et les autres. Et alors vraiment ils se reconnaîtront égaux, pas égaux dans les mêmes régions, mais égaux par l’importance de leurs fonctions respectives.
Collection Synopsis n° 2, VIII, 2-II
* Ces paroles ont été prononcées avant 1985.
La Saint Valentin : quelle conception de l'amour ? - 13 février 2018
Combien de fois des amoureux sont venus m’interroger au sujet de leur mariage… Mais à ce moment-là, c’est moi qui leur pose des questions, pour qu’ils se rendent compte si cette affaire-là est bien claire dans leur tête. Je leur demande : « Comment vous aimez-vous ? Est-ce que votre amour est seulement une attirance physique ? Ou bien est-ce que vous vous aimez aussi pour votre sensibilité, votre manière de ressentir, d’éprouver des émotions ? Et ensuite avez-vous une entente intellectuelle : est-ce que vous appréciez mutuellement votre façon de penser, de voir les choses ? C’est seulement si vous êtes en harmonie dans ces trois mondes que votre mariage sera idéal. »
Chacun de ces trois domaines a ses particularités, sa nature. Souvent l’attirance physique ne dure pas longtemps : au bout de quelque temps, on est assouvi, rassasié ou même dégoûté, tandis que les deux autres domaines sont plus stables. Si vous n’êtes pas d’accord dans les sentiments et dans les idées, même si physiquement vous « mourez d’amour » l’un pour l’autre, au bout de quelque temps vous vous heurterez. Quand la sensualité commence à s’apaiser, quand on est rassasié, quand on a tout vu et tout goûté, alors de plus en plus les idées et les tendances profondes apparaissent, et c’est là qu’on commence à se heurter, à discuter, jusqu’à s’entretuer parfois.
Alors attention, la jeunesse ne pense jamais suffisamment à cela : avant de se marier, on doit s’étudier pour voir si on s’entend bien dans les domaines affectif, esthétique, philosophique ; et après seulement penser au domaine physique. Sinon on court de grands risques.
Œuvres complètes, tome VII, partie II « L’amour et la sexualité »
L’amour, le véritable amour est non seulement au-dessus de l’attraction sexuelle, mais il est même au-dessus du sentiment. Le véritable amour n’est pas un sentiment, mais un état de conscience.
L’attraction entre deux êtres est une question de vibrations, de fluides, elle dépend d’éléments purement physiques et elle est donc sujette à des variations. Le sentiment est déjà supérieur à l’attraction, car il peut être inspiré par des facteurs d’ordre moral, intellectuel, spirituel. Mais le sentiment aussi est variable : un jour on aime, un jour on n’aime plus.
Tandis que l’amour vécu comme état de conscience se situe bien au-delà des circonstances et des personnes. C’est l’état d’un être qui s’est tellement purifié, qui a développé une telle maîtrise de soi qu’il a réussi à s’élever jusqu’aux régions sublimes de l’amour divin. À partir de ce moment-là et quelles que soient ses activités, cet être est habité par l’amour et dispose de l’amour pour aider toutes les créatures.
Pensées Quotidiennes 2018, 5 juin
L'I.A.et l'"L.C.", l'intelligence cosmique (3) - 18 janvier 2018
Les facultés intellectuelles humaines, on ne peut pas les nier, puisque les scientifiques donnent sans cesse des preuves qu’ils tombent juste dans leurs inventions, leurs découvertes.
Mais ces facultés, où l’être humain les a-t-il prises, qui les lui a données ?… C’est là que la philosophie des matérialistes est obligée de capituler : ils s’imaginent que seuls les humains ont ces facultés, qu’aucun autre être dans l’univers ne les possède, que tout est insensé, sans intelligence et que le monde est l’œuvre du hasard. L’homme a des facultés intellectuelles, mais il se croit le seul intelligent ! Il nie qu’il existe une Intelligence qui a tout créé. Dites-moi, est-ce que c’est l’homme qui a construit ses oreilles, avec cet arrangement extraordinaire de toutes les parties : le marteau, l’enclume, l’étrier, l’appareil de Corti ?… est-ce que c’est lui qui a construit ses yeux, et sa bouche, et son nez, et ses organes génitaux… et le processus de la gestation ?
Nier cette intelligence qui est partout dans les moindres choses, les cellules, les cristaux, jusqu’au mouvement des étoiles, c’est prendre comme fondement de l’existence l’absurdité et avouer qu’on est un avorton. Que les humains avec toute leur intelligence en arrivent à croire à l’absurdité, c’est cela qui est inconcevable ! Oui, car l’intelligence doit reconnaître l’intelligence au lieu d’aboutir à l’absurde, au non-sens, au néant.
Lorsqu’on en arrive à croire à l’absurde, on nie l’Intelligence cosmique, et du moment qu’il n’y a plus d’intelligence comme base, comme fondement de l’existence, plus rien n’a de raison d’être, on détruit toute finalité, toute morale. Du point de vue pédagogique, c’est la philosophie la plus catastrophique. Car pour élever l’humanité moralement et spirituellement, pour l’amener vers quelque chose de magnifique dans le domaine social, collectif, il faut lui présenter l’intelligence, la raison, le sens de la vie, le monde divin.
Et même si rien de tout cela n’existait, il faudrait l’inventer… oui ! afin de donner un but, une destination à l’existence humaine.
O.C., tome VI, « L’intellect humain et l’intelligence cosmique »
L'"I.A.", l'intelligence artificielle (1) - 9 janvier 2018
On s’émerveille devant les microscopes, les télescopes, etc. * Mais je dis aux scientifiques : « Vous êtes fiers de vos trouvailles, mais est-ce que vous pensez à glorifier cette trouvaille que la nature a faite : vos propres yeux ?… Sans vos yeux, est-ce que vous verriez quelque chose à travers les appareils de votre fabrication ? » Ils me regardent étonnés. Ils n’ont jamais envisagé les choses de cette manière. Tandis que moi, « l’homme déformé », c’est toujours de cette manière que je raisonne, je dis : « Si vous n’aviez pas vos yeux, à quoi vous serviraient vos microscopes et vos télescopes ? »
Et même, les yeux comme tous les instruments (lentilles, loupes, lunettes, microscopes…) ne sont eux aussi que des intermédiaires, ils appartiennent encore au monde physique, extérieur, objectif. Mais derrière les yeux physiques, il y a d’autres yeux dans le cerveau. Et derrière ces yeux-là, il y a l’esprit. Si l’esprit n’est pas là, le cerveau et les yeux auront beau être là, la vision n’est pas possible. Les yeux ne sont que des instruments, ils ne verront rien s’il n’existe pas un esprit qui voit à travers eux. Donc le plus important, c’est l’esprit qui voit à travers les yeux. Ensuite viennent les lentilles, les lunettes, les microscopes, les télescopes…
Voilà un argument qui montre que le monde invisible, le monde subjectif, l’esprit est à la première place. Et c’est la même chose pour toutes les machines, les appareils, les engins, avions, fusées, satellites… : quelqu’un a pensé, a imaginé, a calculé, il y a toujours quelqu’un qui, intérieurement, dans le plan invisible, subjectif, a travaillé et a trouvé. Vous voyez, c’est donc toujours l’esprit qui est à la première place.
O.C. tome VI (éd. 1973), chap. 8 : « L’intellect humain et l’Intelligence cosmique »
*Cette conférence a été donnée le 12 septembre 1971
Etats généraux de bioéthique 2018 - 20 mars 2018
Qui aurait l’idée de nier la vie sous prétexte qu’elle est inexplicable ? On ne demande pas de preuves sur l’existence de la vie : elle est là partout comme une évidence.
Et pourtant, personne ne peut dire qu’il a vu la vie, car il n’existe aucun moyen de la présenter comme un objet, un phénomène qu’on isolerait pour l’observer au microscope ou au télescope : on constate ses manifestations, c’est tout. On voit que les êtres sont vivants, que la nature est vivante, mais la vie, c’est-à-dire l’énergie, le courant qui s’infuse en eux pour les faire naître, se développer et mourir (oui, mourir aussi, car la mort en tant que processus de transformation fait partie de la vie), il est impossible d’en avoir une connaissance précise. On ne sait ni ce qu’elle est, ni d’où elle vient, ni jusqu’où elle va, mais on ne peut pas la mettre en doute.
Certains diront : « Mais si, nous savons ce qu’est la vie. Quand un enfant naît, on sait qu’il a reçu la vie d’un homme et d’une femme qui se sont rencontrés, on connaît maintenant en détail tous ces processus. Et quand un arbre pousse, on sait qu’il provient d’une graine dont les processus de germination et de croissance sont également bien connus. »
C‘est vrai, tout le monde maintenant sait comment sur la terre la vie se transmet et se perpétue. Mais son origine, comment elle est apparue dans l’univers, puis dans l’être humain, c’est une autre question – …et surtout comment arriver à s’en rendre maître !
Collection Synopsis n° 3, partie I
Journée mondiale du compliment
Que les humains soient stupides, méchants, ingrats, c’est peut-être vrai, mais ce n’est pas une raison pour que vous ne vous occupiez toute votre vie que de cela. On doit ouvrir les yeux, bien sûr, pour ne pas se laisser tromper, mais ce n’est que la moitié de la tâche.
Si dans vos relations avec les êtres vous adoptez continuellement à leur égard une attitude critique, non seulement ils ne manifesteront plus envers vous le bon côté qu’ils possèdent tout de même, mais encore ils chercheront à vous nuire. Tandis que si vous montrez que vous croyez en eux, il essaieront de ne pas vous décevoir. Quelquefois même, il faut faire semblant d’avoir une très haute opinion de quelqu’un, car vous touchez son amour-propre : il essaie alors de se surpasser et c’est ainsi que vous arrivez à l’améliorer.
Ne vous imaginez pas pouvoir améliorer quelqu’un en soulignant sans arrêt ses imperfections, en le traitant d’imbécile, d’incapable, car à ce moment-là il ne fait plus d’efforts. Puisque vous avez déjà si mauvaise opinion de lui, pourquoi ferait-il des efforts ?
Œuvres Complètes, tome XX (éd. 1984), 22 mai
La mission de l'intelligence humaine (4) - 28 janvier 2018
Une chose à laquelle personne ne pense : on estime l’intellect, on chante ses louanges, mais en réalité l’intellect humain a raté sa mission. Et quelle était cette mission ? De glorifier le cœur, de faire comprendre son rôle, son importance.
L’intellect s’est mis au service de la ruse, l’égoïsme, la perfidie, alors que sa mission était de présenter scientifiquement, philosophiquement la grandeur et les possibilités du cœur humain, de montrer que grâce à l’amour, à la bonté, le royaume de Dieu et sa justice peut être réalisé sur la terre.
Jusqu’à maintenant *, l’intellect s’est développé indépendamment du cœur. Si cela continue, ce sera la destruction mondiale, parce que l’intellect n’est occupé qu’à séparer, à diviser. L’intellect, l’intellect, toujours l’intellect ! eh bien c’est lui qui va tout saccager, car il n’est pas dirigé par les qualités morales du cœur, il a coupé le lien avec lui et voilà sa plus grande erreur. Il est condamné à sombrer et l’humanité risque de recevoir une leçon terrible.
Ici, dans notre enseignement, le disciple apprend comment l’intelligence doit glorifier le cœur, et grâce à cette collaboration du cœur et de l’intelligence il apprend à devenir un être complet.
O.C., tome XV, chap. IX
Intelligence artificielle et intuition spirituelle (2) - 15 janvier 2018
L’intellect est l’instrument le plus formidablement utile pour préparer les conditions, déblayer la voie, mettre les choses en place, en attendant que l’intuition puisse se manifester.
(…) Qu’est-ce que l’intuition ? Une étincelle, une lumière projetée, un savoir que l’on capte de l’intérieur, sans se rendre compte d’où ni comment il est venu, mais on ressent une certitude absolue que c’est ainsi et pas autrement. Les vérités, les connaissances que l’on reçoit par l’intuition sont sans défaut, sans erreur possible.
Ainsi, l’intuition est supérieure à l’intellect. Elle a, si vous voulez, par rapport à l’intellect la même précision rapide et infaillible qu’a un ordinateur par rapport au cerveau. Bien sûr, c’est le cerveau qui est supérieur : c’est lui qui a construit l’ordinateur, qui lui a confié les données nécessaires, qui déclenche et contrôle son fonctionnement. Et la réponse de la machine sera toujours à la mesure de l’intelligence humaine qui l’a programmée : comme cette intelligence a des limites, la réponse de la machine sera aussi limitée. Mais lorsqu’il s’agit de faire vite un calcul ou une opération très complexe, l’ordinateur vous donne la réponse exacte en quelques secondes, alors qu’il aurait fallu au cerveau humain plusieurs heures ou plusieurs jours pour trouver la solution.
J’ai pris cet exemple de l’ordinateur* uniquement comme une image pour montrer que l’intuition aussi nous donne la réponse en une seconde, sans même que nous sachions pourquoi, comment et par quel moyen les entités célestes qui nous ont répondu ont bien voulu le faire. C’est comme s’il existait en nous un être dont le regard est capable de pénétrer la réalité des choses et de nous communiquer ce qu’il perçoit, en considérant non seulement les éléments du plan physique, mais tous les éléments invisibles et subtils qui échappent à la compréhension humaine.
L’intuition est donc une révélation d’un ordre supérieur à l’intellect. On ne peut s’élever jusqu’à cette région que par la méditation, un travail assidu et la prière.
Izvor n° 228, Regards sur l’invisible, chap. II
*Cette conférence a été donnée avant 1985, avant la grande diffusion des technologies informatiques.
L’intuition ne peut pas se manifester chez celui qui accepte de vivre dans la turbulence des émotions et des passions du cœur, ou dans les intrigues, les manigances et les calculs intéressés de l’intellect. Pour y voir clair, on doit mettre de l’ordre dans tout son être, afin de ressembler à la surface d’un lac limpide où le ciel vient se refléter.
(…)Il existe de nombreuses méthodes pour développer l’intuition. La plus sûre est de travailler sur la pureté, c’est-à-dire éviter d’avoir des partis pris et d’agir par intérêt. Plus vous serez capable de vous montrer ouvert, compréhensif, désintéressé, soucieux de l’épanouissement des autres, plus ce qui vous empêche d’y voir clair disparaîtra et vous pourrez connaître enfin les choses et les êtres dans leur réalité.
Synopsis n° 3, partie VII, 3, pp. 254 et 256