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Fêtes spirituelles et traditions du monde

Les initiés, dans les temps anciens, ont-ils institué les fêtes seulement pour que les humains s’amusent ? Non, leur intention était d’abord d’introduire une pause, d’interrompre le rythme du travail qui, à cette époque, était continu, harassant, car on ignorait alors les vacances, les congés. Ces initiés voulaient délivrer, au moins pour un moment, la conscience de tant d’hommes et de femmes accablés par des tâches qui les usaient et détruisaient leur santé ; ils voulaient créer des soupapes qui libèrent leurs énergies psychiques comprimées. Les fêtes avec les chants, les danses, les jeux, les rires, les rencontres, permettent cette libération et elles créent aussi un climat fraternel par lequel chacun se sent porté, soutenu.

Mais avec ces fêtes, les initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans les régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées. Voilà comment, dans leur sagesse, les initiés conçoivent la fête. Car s'il est vrai que la sagesse est grave, elle est pleine de gaieté aussi.

Omraam Mikhaël Aïvanhov - Collection Izvor n° 243, Le rire du sage, VI

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Ascension - 9 mai 2013

L’Ascension est une fête chrétienne célébrée quarante jours après Pâques. Dans la tradition et la foi chrétienne, elle marque l’élévation au ciel de Jésus de Nazareth après sa résurrection et la fin de sa présence terrestre. Le Jeudi de l’Ascension est jour férié dans la plupart des pays d’Europe et quelques pays d’Afrique, d’Amérique centrale et d’Asie.

Montée au ciel
ascensionL’Ascension du Seigneur désigne le moment où Jésus a été élevé au ciel. Présent dans le Nouveau Testament, l’Ascension est un thème que l’on trouve dans la mythologie gréco-romaine (Hercule, Romulus) : monter aux cieux, c’est symboliquement rejoindre le domaine divin.
Les sources essentielles du récit de l’ascension de Jésus de Nazareth après l’épisode de la Résurrection se trouvent dans deux textes écrits par le même auteur : l’Évangile selon Luc et les Actes des apôtres. Luc est le seul parmi les évangélistes à raconter cet épisode qui constitue la fin du premier ouvrage et inaugure le second, ce qui a amené des chercheurs à postuler que les deux documents n’en constituaient originellement qu’un seul.
L’épisode de l’Ascension dans Luc, après la description du cycle des diverses apparitions pascales du Ressuscité, conclut l’action terrestre de Jésus en même temps qu’il marque son apogée, son entrée dans la sphère céleste et le début de son absence. Cette conclusion est connotée de manière positive, Jésus bénissant ses disciples qui accueillent ce départ dans la joie. La séparation elle-même n’est pas du fait de Jésus : celui-ci est l’objet d’une action faite par Dieu, comme en témoignent les verbes au passif utilisés dans les différents passages.
Les Actes proposent l’épisode comme le début du « temps du témoignage » : les croyants sont désormais seuls mais « nantis d’une mission » dans l’attente du retour de Jésus. Mais Jésus n’abandonne pas pour autant les hommes : il leur envoie son Esprit Saint le jour de la Pentecôte, et intercède sans cesse en leur faveur auprès de Dieu le Père.
Il est possible que l’auteur de Luc et des Actes s’inspire d’une tradition populaire faisant un parallèle avec les assomptions respectives de Moïse, d’Hénoch ou d’Isaïe, ou encore avec d’autres récits édifiants mettant en scène l’élévation de personnages illustres de la mythologie gréco-romaine, comme Romulus, Hercule ou Médée, voire des apothéoses d’empereurs romains, dans une démarche et un récit qui tendent à historiciser le phénomène d’élévation de Jésus.
Mais tous ces épisodes, qui ressemblent à des fables merveilleuses, s’appuient en réalité sur les connaissances de la science initiatique à propos des différents corps de l’être humain. L’homme n’est pas seulement un corps physique, il a des corps subtils. Et par un travail conscient avec la sagesse et l’amour, il peut développer son « corps de gloire », son corps d’éternité, celui dans lequel Jésus est apparu lors de sa transfiguration sur le mont Thabor. Par suite, l’ascension ou « montée au ciel » n’est autre qu’un phénomène de fusion intense de ce corps lumineux dans la lumière divine.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Synopsis n° 1, IX, 4

Jésus dans son corps de gloire : la transfiguration annonce l’ascension.

Pour comprendre ce qu’est la véritable résurrection, il faut se reporter au récit de la transfiguration de Jésus dans les Évangiles : «... prenant avec lui Pierre, Jean et Jacques, il gravit la montagne pour y prier. Et pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea et ses vêtements devinrent d’une blancheur fulgurante. » (Luc)... « Et il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent éblouissants comme la lumière. » (Matthieu)
La transfiguration de Jésus ne peut s’expliquer que par la manifestation de ce que la tradition spirituelle appelle le corps de gloire. Cette manifestation peut être d’une telle intensité qu’un flot de lumière semble surgir du plus profond de l’être pour embraser son corps et même ses vêtements.
... La transfiguration de Jésus, c’était l’irruption de son corps spirituel, son corps de gloire, dans le plan physique ; et cette vision était insoutenable, parce qu’il ne s’agissait plus de la lumière physique à laquelle nos yeux sont habitués, mais de la lumière spirituelle, qui est l’expression d’une vie si intense qu’elle peut nous foudroyer. C’est pourquoi il est dit que les disciples sont tombés face contre terre. Le moment n’était pas encore venu pour Jésus de détacher son corps glorieux du corps physique pour vivre définitivement en lui ; mais il pouvait déjà le faire apparaître dans la plénitude de sa manifestation.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Coll. Synopsis n° 1, IX, 4

Comment construire notre corps de gloire

La construction du corps de gloire est une entreprise de longue haleine, c’est vrai, mais chacun peut commencer dès aujourd’hui. En apprenant à mettre de l’ordre dans sa vie psychique, en apprenant à la purifier, à l’harmoniser, il élève son niveau de conscience et parvient ainsi à attirer à lui des matériaux de la meilleure qualité.
C’est ce que nous faisons chaque matin en assistant au lever du soleil : par la pensée, nous nous éloignons de la terre, nous nous lions au ciel, au soleil, et nous prenons quelques particules très lumineuses pour les ajouter à notre corps de gloire. D’ailleurs, que ce soit devant le soleil, au sommet d’une montagne, dans une église ou chez nous, c’est le même processus : nous pouvons toujours chercher, trouver, attirer les meilleures particules pour construire notre corps de gloire... Et le jour où nous devons abandonner notre corps physique, qui n’est qu’une enveloppe, nous partons dans l’espace avec ce corps lumineux, qui est le vrai temple de Dieu. C’est dans ce corps-là que nous vivrons éternellement.

... Chaque élan désintéressé, généreux, sincère, chaque émanation spirituelle contribue à la construction de votre temple intérieur, la Jérusalem nouvelle, votre corps de gloire. Chaque fois que vous touchez la vraie beauté, chaque fois qu’un chef d’œuvre de l’art ou de la pensée, ou la contemplation d’un paysage, vous met en contact avec le monde divin et que vous sentez tout votre être frémir et se dilater, pensez alors à consacrer ces quelques particules de joie pure qui jaillissent de votre être, pour qu’elles aillent alimenter votre corps de gloire.

l'ascension de Giotto

 

 

flèche vers le bas Pâques - 1er avril 2013
Pâques - 1er avril 2013

Pâques est la plus importante fête chrétienne. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ énoncée par la Bible (Nouveau Testament), le troisième jour après sa passion. La solennité commence le dimanche de Pâques, marquant pour les catholiques la fin du jeûne du carême, et dure huit jours (semaine de Pâques ou semaine radieuse ou semaine des huit dimanches).
Le nom de Pâques, vient, à travers le grec et le latin, de l’hébreu Pessa'h , fête juive qui commémore la sortie d'Égypte. D'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive qu'eut lieu la résurrection de Jésus ; c'est pourquoi le nom en a été repris pour désigner la fête chrétienne.
Il convient de distinguer « la » Pâque originelle juive et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte par un repas rituel qui s'appelle aussi « la Pâque ». La fête chrétienne est multiple car elle commémore à la fois la sortie d'Égypte, l'institution eucharistique lors du repas de la Pâque, la crucifixion du Christ et son repos au tombeau durant trois jours, sa résurrection, passage de la mort à la vie, et la nouvelle création inaugurée le troisième jour.
La détermination de la date de Pâques est assez complexe et varie selon les régions du monde où elle est célébrée et les calendriers utilisés. Dans les pays européens non orthodoxes, Pâques est célébrée le premier dimanche qui suit la première pleine lune du printemps. Le jour suivant, Lundi de Pâques est également un jour férié dans la plupart des pays de tradition chrétienne ainsi que, dans certains de ces pays, le Vendredi Saint, vendredi précédant Pâques.
Pâques est considérée comme la fête chrétienne la plus importante et donne lieu à d’importants offices religieux d’une grande solennité, en particulier dans la tradition orthodoxe. Pendant toute la semaine les chrétiens orthodoxes se saluent par l’exclamation « Christ est ressuscité ! » à laquelle on répond « En vérité, il est ressuscité ! ».
Au niveau symbolique, un lien est établi entre la résurrection du Christ et le retour victorieux de la lumière au printemps. Ce symbole est concrétisé dans les églises par le cierge pascal allumé la nuit de Pâques et présent à chaque office jusqu’au carême de l’année suivante.
De nombreuses coutumes païennes destinées à accueillir le retour du printemps se rattachent à la fête de Pâques. L’œuf de Pâques, symbole de la germination qui se produit au début du printemps, est le cadeau favori le jour de Pâques. oeufs de PâquesCette tradition d'offrir des œufs remonte à l'Antiquité. Déjà, les Égyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance, ils étaient offerts à la déesse mère (Vénus, Isis,...). L'Église ayant instauré au IVe siècle l'interdiction de manger des œufs pendant le carême et les poules continuant à pondre, les œufs pondus depuis le début du carême – n'ayant pas été mangés – étaient alors décorés et offerts. De nos jours, le jeûne n'est plus observé aussi strictement mais la tradition d'offrir des œufs, y compris en chocolat, est restée. En Belgique et dans le sud-ouest de la France, ce sont les cloches de Pâques qui apportent les œufs de Pâques. Une multitude de traditions populaires ont été créées à travers tous les pays chrétiens sur le thème des œufs de Pâques, décorés, offerts ou échangés le matin du dimanche de Pâques.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, "Noël et Pâques dans la tradition initiatique", p.108 & 109

SarasvatiJésus a dit : « Je suis la résurrection et la vie. » Le fait que Jésus soit ressuscité signifie que nous pouvons, nous aussi, accélérer ce processus de la résurrection qui doit se produire un jour pour toute l’humanité. Mais pour cela il faut travailler sur nos pensées, nos sentiments et nos actes afin de les améliorer. La résurrection a toujours été enseignée dans les temples initiatiques, et beaucoup d’êtres sont déjà ressuscités. Car il n’est pas nécessaire de mourir physiquement pour ressusciter, il n’est pas nécessaire d’être placé d’abord dans la tombe.
Ressusciter, cela veut dire ne plus avoir les mêmes faiblesses, les mêmes vices, les mêmes maladies. Pour qu’un être ressuscite, il faut que ses cellules soient d’une pureté parfaite et qu’elles vibrent intensément. Tous ceux qui vivent une vie spirituelle très intense se préparent à ressusciter.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, "Noël et Pâques dans la tradition initiatique", p.112 & 113

La nature a mis partout des signes, des indices pour nous instruire, pour nous apprendre comment la résurrection peut se produire en nous.papillon Quand vous méditez, que faites-vous ? Vous êtes comme une chrysalide enfermée dans son cocon, en train de préparer sa métamorphose. Si vous n’êtes pas encore devenu un papillon, c’est que votre travail n’est pas suffisant : vous êtes retourné à vos affaires et vous êtes resté comme la chenille qui se traîne et mange des feuilles…Le jour suivant vous vous renfermez dans votre cocon, vous tissez quelques fils spirituels, mais de nouveau vous interrompez le travail… le lendemain vous le reprenez… et ainsi de suite jusqu’au jour où enfin, vous sortirez du cocon semblable à un papillon ! A ce moment-là, vous n’aurez plus besoin de détruire les feuilles : vous vous nourrirez du nectar des fleurs, c’est-à-dire que vous puiserez dans ce qu’il y a de plus subtil dans le cœur et dans l’âme de toutes les femmes et de tous les hommes sans aller les manger, les abîmer. Car chaque être possède en lui quelque chose de délicieux, un peu de nectar… et si vous pouvez puiser ce nectar, voue êtes heureux, vous volez dans la lumière. […]
Le sens de la prière, de la méditation, c’est justement d’apprendre à l’homme à se nourrir d’éléments de nature spirituelle. Ceux qui ne l’ont pas compris et sont attirés exclusivement par les plaisirs, les amusements, les occupations terre à terre, négligent la prière et la méditation, et c’est dommage pour eux car ils interrompent leur travail de transformation, de résurrection. C’est cette lumière qui entre dans l’édification de votre corps de gloire grâce auquel vous ressusciterez un jour.

Peinture orthodoxe

flèche vers le bas Le printemps - 20 mars 2013
Printemps - 20 mars 2013

Ostara

Le printemps qui fait fondre les neiges, germer les graines et fleurir les arbres, dépend moins du calendrier que de l’ensoleillement, de la latitude, de l’altitude d’un lieu. Il se fait sentir dans les divers pays - et il est fêté dans les diverses cultures- tantôt avant, tantôt après l’équinoxe proprement dit du 20-21 mars, qui marque le centre de la saison.
- D’ailleurs, si le printemps se situe en mars dans l’hémisphère Nord, cette moitié-là de la terre est cordialement invitée à se rappeler que, dans l’autre moitié, l’hémisphère Sud, le printemps commence en septembre ! -

Les trois religions monothéistes ont préféré superposer aux fêtes de printemps, considérées comme « païennes », leurs propres commémorations historiques : il y a dans le judaïsme PESSAH, qui célèbre la sortie d’Israël hors d’Égypte et sa libération de l’esclavage ; dans le christianisme PÂQUES, la résurrection de Jésus hors du tombeau...
La tradition celtique, en Europe du Nord, célèbre OESTARA (d’où l’anglais Easter), fête d’Eostre, la déesse germanique de la fertilité, à qui l’on offre des œufs colorés.
Au mois de nissan (mars-avril) le karaïsme - forme de judaïsme très attachée à l’Ecriture - fête AVIV, la germination du grain d’orge.
En Iran, en Turquie et dans tous les pays influencés par l’empire perse, le zoroastrisme célèbre depuis trois millénaires NOROUZ (en persan no : nouveau ; rouz : jour).
En Kabylie, fin février ou début mars, à l’occasion d’AMAGAR N’TAFSUT, période de l’éclosion, les villageois habillés de neuf sortent prendre un repas collectif en plein air.
En Inde, le 27 mars 2013, on célèbrera HÔLI, la fête des couleurs, de l’abondance, de la fertilité.
La Fête des lanternes en Chine, le 28 février 2013, a clôturé le cycle des festivités du nouvel an, comme fête de la lumière et protection contre la colère du dieu du feu.
Au Japon, O-HANAMI est une tradition séculaire qui consiste à sortir en foule pour aller contempler la pleine floraison des prunus et des cerisiers, prendre un repas ensemble sur des nappes bleues et dire des poèmes.
.......
Tous les humains sentent le renouveau spirituel que leur apporte le printemps pour une vie de beauté et de joie.


Omraam Mikhaël Aïvanhov, Dictionnaire du livre de la nature, article Printemps

Pendant l’hiver, l’archange Gabriel concentre dans la graine les énergies de la plante.
À l’inverse, au printemps, l’archange Raphaël les libère.
Pour les libérer, il fait d’abord mourir la graine, afin qu’à partir des éléments
qu’elle contient, elle puisse donner des racines, une tige, des branches,
des feuilles, des fleurs, et des fruits qui à leur tour produiront de nouvelles graines.
Jusque-là la graine est une créature figée, endormie, stagnante... dans l’attente de bonnes conditions. Comme un cadavre abandonné dans un cercueil, pendant un certain temps elle semble morte. Mais au printemps tout ressuscite. L’archange Raphaël se met à l’œuvre, la pierre du tombeau est enlevée et le germe apparaît.
C’est le soleil, avec sa lumière
et sa chaleur, qui est la cause
de cette résurrection. Et pour l’être humain
qui s’est longtemps exposé à la lumière
et à la chaleur du soleil spirituel,
viendra aussi le moment de la résurrection,
de la sortie du tombeau.

 

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Dictionnaire du livre de la nature, article Perce-neige

perce-neigeLa floraison du perce-neige annonce le printemps. Quelle volonté, quelle force, quel courage possède cette petite fleur ! Elle commande à la neige et à la terre gelée : « Allez, écartez-vous, je veux sortir, je veux voir le soleil ! »
Elle est fragile, elle a des pétales si tendres, si délicats, un rien peut la blesser, et pourtant regardez, la terre et la neige lui obéissent, lui cèdent le passage et elle sort, elle fleurit.
Quelle est cette force qui oblige la terre à s’entrouvrir ? Le perce-neige possède une puissance irrésistible dans sa petite tige, là, qui commence à poindre, et c’est lui qui triomphe.
Et vous, n’avez-vous pas plus de possibilités qu’un perce-neige ? Si. Seulement c’est la foi et la volonté qui manquent pour dire aux difficultés, aux limitations :
« Allez, laissez-moi le passage, je veux sortir, je veux admirer la création et louer le Créateur, écartez-vous ! »
Persévérez, et comme le perce-neige vous arriverez un jour à vous dégager et à fleurir dans la lumière.

cerisier

 

flèche vers le bas Vasanta Panchami- 15 février 2013
Vasanta Panchami - 15 février 2013  

Cette importante fête hindoue célèbre Sarasvatī, déesse de la sagesse, de la connaissance, de l'éloquence et des arts, en particulier de la musique. Elle était aussi, à l'époque védique, la divinité des rivières. Cette fête a lieu le cinquième jour du mois lunaire de Magh dans le calendrier hindou et marque le début du printemps, « Vasant » signifiant la saison du printemps et « Panchami » le cinquième jour.

Sarasvatī est l'épouse, la « shakti » (énergie manifestée) de Brahmā, le dieu créateur dans la « trimūrti » (trinité) indienne, et leur union souligne la notion que la sagesse est une condition sine qua non de la création. Elle est la déesse de la connaissance et la maîtresse des arts. Les possessions matérielles ne l'intéressent pas, aussi est-elle habituellement représentée habillée d'un simple sari blanc et porte-t-elle peu de bijoux, par rapport aux normes indiennes. Parfois accompagnée d’un cygne ou d’un paon, assise dans une fleur de lotus, deux de ses quatre bras jouent de la vina, un autre tient un livre, les Védas, le dernier un chapelet ou un crochet à éléphant. Cependant, à l'instar de son époux Brahmā, elle est peu représentée dans les temples.

On attribue à Sarasvatī l'invention du sanskrit, la langue sacrée, et de l'écriture devanāgarī. Elle est évidemment une déesse vénérée parmi les écoliers et les étudiants. Il est de bon augure pour les études des enfants de leur faire apprendre leur premier mot ce jour-là : les prêtres leur font écrire le mot sacré « Aum » en signe de bon commencement. fêteElle est vénérée dans les maisons et dans les temples où des cahiers, livres, stylos et instruments de musique sont déposés en offrande. La couleur jaune est omniprésente ce jour-là notamment dans les habits des femmes et des enfants, cette couleur rappelant celle du safran ou de la moutarde qui pousse au printemps. Les enfants font voler dans le ciel de grands cerfs-volants multicolores.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, tome 21(éd. 2006), 14 septembre

L’être humain ne devient véritablement puissant et libre que s’il parvient à vibrer en harmonie avec l’univers. Il commence à entendre cette symphonie de la nature entière où tout chante, les forêts, les rivières, les étoiles... C’est cette symphonie cosmique que l’on appelle la musique des sphères. Et pour entendre cette musique des sphères, il doit commencer par harmoniser tout son être, tous ses organes par un travail assidu, un travail en profondeur. Au moment où les moindres particules de son être vibreront à l’unisson, la symphonie de l’univers se révélera à lui.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Synopsis n° 3, partie II, 2

Dans la Bible, au livre des Proverbes, la Sagesse parle ainsi d’elle-même :
«  Lorsque l’Eternel disposa les cieux, j’étais là ; lorsqu’Il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’Il fixa les nuages en haut et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’Il donna une limite à la mer pour que les eaux ne franchissent pas les bords, lorsqu’Il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre auprès de Lui et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence. »

La sagesse est la vertu qui fixe des limites. Ce cercle que Dieu a tracé à la surface de l’abîme est évidemment symbolique. Il représente les limites nécessaires pour pouvoir commencer l’acte de création, car toute création suppose d’abord une limitation. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre que Dieu s’est limité. Se limiter signifie s’enfermer dans un univers qui fonctionne et évolue selon ses lois propres ; au dehors, au-delà de cet univers, on ne sait pas ce qui existe.

Les lois de la vie qu’étudie la science ne sont pas autre chose que les limites que Dieu s’est imposées dans sa création. Ce sont ces limites qui donnent structure, forme, contour et cohésion à la matière. Un monde qui ne serait pas circonscrit dans des limites serait instable et ne pourrait pas subsister, car à l’intérieur de ces limites toute la matière est en mouvement et ne demande qu’à s’échapper.

Dieu a donc tracé un cercle pour retenir sa propre substance. Au centre, il a placé le noyau de la Création, et son travail a commencé. À celui qui sait l’observer, la nature entière révèle comment Dieu a procédé pour créer le monde.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2009, 12 septembre

Pour parvenir à la sagesse, il faut avoir traversé les plus grandes difficultés, les plus grandes épreuves. La sagesse d'un être parle de toutes les expériences qu'il a faites, de toutes les victoires qu'il a remportées sur le mal, et vous devez ressentir pour lui estime et admiration, parce qu'il a payé très cher pour l'acquérir.
Et s'il est véritablement un sage, vous lisez dans son attitude, dans son regard, la certitude qu'avec la foi, le travail et le temps, on triomphe de toutes les résistances. Même s'il porte sur son visage les marques laissées par la souffrance, ce qui domine, c'est la présence d'une lumière, quelque chose de profond, de secret qui rayonne, qui irradie.

Sarasvati

 

 

Décoration de temple

flèche vers le bas L'Épiphanie  - 6 janvier 2013
L'Épiphanie - 6 janvier 2013  

« Épiphanie » est un mot d'origine grecque qui signifie « manifestation » ou « apparition » du divin dans le monde visible. L'Épiphanie désigne aujourd’hui une fête lors de laquelle catholiques et protestants célèbrent Jésus comme le Messie venu et incarné dans le monde, et recevant la visite et l'hommage des Rois mages. Elle a lieu le 6 janvier, soit douze jours après Noël. Pour les Églises orthodoxes, cette fête se confond avec la fête même de Noël. En effet, à l’origine, l'Épiphanie fait partie du cycle de la Nativité.

Elle tire son fond et son sens des célébrations antiques de la lumière. Le chiffre 12 possède une valeur symbolique représentant la totalité (12 constellations, 12 tribus d’Israël, 12 apôtres, etc.). C’était dans la Rome antique la fête des 12 dieux « épiphanes » c’est-à-dire les dieux olympiens qui parfois apparaissent aux mortels, la fête de la renaissance de la lumière ; symbolisme repris par la tradition chrétienne assimilant la lumière au Christ, puisqu'il est annoncé comme étant « la parole qui éclaire le monde ».

Ce même jour, le 6 janvier, la plupart des Églises orthodoxes célèbrent la « Théophanie » (mot signifiant d’une façon générale toute manifestation visible de Dieu). Cette fête rappelle le baptême de Jésus dans le Jourdain, la révélation de sa filiation divine à l’intérieur de la Sainte Trinité, et donne lieu à diverses cérémonies sur le thème de la bénédiction des eaux.

On appelle aussi l’Epiphanie « le Jour des Rois » , en référence directe à la venue et à l'adoration de l'enfant Jésus par les Rois mages, relatées dans l'Évangile selon Matthieu. Bien que l’évangéliste ne donne pas leur nombre et ne parle que de « mages venus d'Orient », la Tradition a fait qu'ils sont habituellement appelés les trois Rois mages et sont nommés respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar.

Galette des roisDepuis le XIVe siècle, une tradition populaire veut que cette fête soit l'occasion de « tirer les rois », coutume ancienne déjà pratiquée du temps des Romains : une figurine est cachée dans une pâtisserie, la traditionnelle « galette des rois », et la personne qui obtient cette fève devient symboliquement le roi de la journée.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Izvor, n° 209, ch. I : « La fête de Noël »

... Cette lumière, cette étoile qui brillait au-dessus de l'étable signifie que, de chaque initié qui possède en lui le Christ vivant sort toujours une lumière, une lumière qui apaise, une lumière qui nourrit, réconforte, guérit, purifie, vivifie... Un jour cette lumière est aperçue de loin par d'autres, et ils sentent que quelque chose de spécial se manifeste à travers cet être. Ce qui se manifeste, justement, c'est le Christ, et à ce moment-là tous ceux qui sont des dirigeants, des autorités, tous ceux qui sont puissants et riches, viennent auprès de lui. Et même les grands chefs religieux qui s'imaginaient être au sommet, sentent eux aussi qu'il leur manque quelque chose, qu'ils ne sont pas arrivés à ce degré de spiritualité, et ils viennent s'instruire, ils viennent s'incliner et apporter des présents.
Alors, voilà la raison de la présence des trois mages Melchior, Balthazar et Gaspard auprès de l'enfant Jésus. Ces mages étaient les chefs de grandes religions dans leurs pays respectifs, et ils sont venus. Pourquoi ? Parce qu'ils ont senti cette lumière. Comme ils étaient aussi astrologues, en observant dans le ciel certaines configurations planétaires exceptionnelles, ils en avaient conclu qu'il devait se produire quelque événement extraordinaire sur la terre. La naissance de Jésus correspond donc aussi à un phénomène qui s'est produit dans le ciel il y a deux mille ans.
Ces rois mages apportèrent l'or, l'encens et la myrrhe, et chacun de ces présents était symbolique. L'or signifiait que Jésus était roi : la couleur or est la couleur de la sagesse dont l'éclat brille au-dessus de la tête des initiés comme une couronne de lumière. L'encens signifiait qu’il était prêtre : l’encens représente le domaine de la religion, c'est-à-dire aussi du cœur, de l'amour. Et la myrrhe est un symbole d'immortalité : on se servait de la myrrhe pour embaumer les corps et les préserver ainsi de la destruction. Les rois mages ont donc apporté des présents qui ont un rapport avec les trois domaines de la pensée, du sentiment et du corps physique.

 

Adoration

Maître de L’Adoration de Vienne, 1410

 

 

les rois mages

 

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1er de l'an 2013

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes, 1er janvier 2004.

" Soyez vigilant, et efforcez-vous de passer le premier jour de la nouvelle année dans les meilleures dispositions intérieures possibles, car ce premier jour a autant d'importance pour tout le reste de l'année que le moment de la naissance pour toute la vie. La vie de chaque être humain est marquée par les influences astrales qui ont agi au moment de sa naissance; le déroulement d'une vie est donc contenu en germe dans son commencement et c'est là la raison d'être de l'horoscope. À une échelle plus réduite, le premier jour d'une année contient en germe tout le déroulement des jours à venir. C'est pourquoi soyez attentif à vivre ce premier jour dans la lumière, l'amour et l'harmonie. À chaque heure, par la prière, la méditation, les chants, les bonnes pensées, les bons sentiments, tâchez d'inscrire des empreintes lumineuses qui influenceront bénéfiquement tous les jours de cette année."

Bonne Année 2013

 

Accès aux fêtes 2012