Fêtes religieuses et traditions du monde
Les initiés, dans les temps anciens, ont-ils institué les fêtes seulement pour que les humains s’amusent ? Non, leur intention était d’abord d’introduire une pause, d’interrompre le rythme du travail qui, à cette époque, était continu, harassant, car on ignorait alors les vacances, les congés. Ces initiés voulaient délivrer, au moins pour un moment, la conscience de tant d’hommes et de femmes accablés par des tâches qui les usaient et détruisaient leur santé ; ils voulaient créer des soupapes qui libèrent leurs énergies psychiques comprimées. Les fêtes avec les chants, les danses, les jeux, les rires, les rencontres, permettent cette libération et elles créent aussi un climat fraternel par lequel chacun se sent porté, soutenu.
Mais avec ces fêtes, les initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans les régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées. Voilà comment, dans leur sagesse, les initiés conçoivent la fête. Car s'il est vrai que la sagesse est grave, elle est pleine de gaieté aussi.
Omraam Mikhaël Aïvanhov - Collection Izvor n° 243, Le rire du sage, VI
Noël - 25 décembre 2012 | ||
Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité, fixée au 25 décembre dans le calendrier grégorien. Les Églises orthodoxes d’Orient et l’Église d’Arménie, qui suivent le calendrier julien, célèbrent cette fête le 6 janvier. La religion musulmane, qui considère Issa (Jésus) comme un prophète, s’associe volontiers à cette célébration, entre autres à Bethléem. Dans le culte de Mithra, la fête la plus importante - le Mithragan - se déroulait chaque année le jour du solstice d'hiver, jour célébrant la naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Mithra serait né « jaillissant du rocher » ou d'une grotte tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse, dans un récit qui influencera probablement ceux de la naissance de Jésus. Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé le jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une forte intensité rituelle et il y a dans cet échange de cadeaux, même si les Occidentaux vivent fondamentalement dans une société marchande, quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe. |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 2000, 25 décembre ; Izvor n°209, ch.1 La naissance de Jésus a été un évènement historique d’une importance capitale, mais s’il suffisait que Jésus soit né il y a deux mille ans, pourquoi le Royaume de Dieu n’est-il pas encore venu sur la terre ? Les guerres, les misères, les maladies, tout cela devrait avoir disparu… Collection Synopsis n°1, IX, 1 et 2 Tout le monde sait ce qu’est la première naissance : c’est la venue au monde d’un enfant conçu par un père et une mère physiques (...) Mais il existe un autre monde qui est pure lumière, pur amour, pure beauté, et dans ce monde aussi nous devons pénétrer un jour pour l’explorer, entendre sa musique, sentir ses parfums, contempler ses fleurs, ses arbres, ses lacs, ses montagnes... La deuxième naissance, c’est de pouvoir entrer et vivre dans un univers d’une autre dimension. Vous sentez que vous avez une autre conscience, d’autres pensées, d’autres sentiments, et vous entrez dans un monde qui existe de toute éternité, mais où vous ne pouviez pas encore pénétrer. |
Nativité de Fra Angelico
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Hanoucca - 8-16 décembre 2012 |
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Hanoucca, « Fête de l'Édification » ou "Fête des lumières" est une fête juive commémorant la réinauguration de l'autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, lorsqu'il fut rendu au culte judaïque. Cette fête prit naissance à l’époque de la lutte des Hébreux contre le pouvoir syrien hellénistique des Séleucides. Depuis trois ans, Antiochus IV persécutait les Juifs en ayant interdit notamment la pratique de leur culte et transformé le Temple de Jérusalem en temple de Zeus. Avec quelques milliers de partisans, Judas Maccabée prend la tête de la révolte et bat les forces syriennes lors d'une série de batailles entre 166-165 av. J.-C., libérant ainsi le Temple de Jérusalem. Le Temple est découvert pillé, incendié et souillé par des rites païens. De cette profanation, ne reste d'intact qu’une jarre contenant de l’huile suffisante pour brûler une journée : les Juifs l’allument et elle resta allumée pendant huit jours. Ce miracle est donc célébré à Hanoucca, fête des Lumières. Cette fête est célébrée à partir du 25 « kislev » (qui correspond, selon les années, aux mois de novembre ou décembre dans le calendrier grégorien) et dure huit jours. Les pratiques et coutumes qui s'y rattachent sont liées au miracle de la fiole d'huile, en particulier l'allumage du chandelier de Hanoucca pendant les huit jours de la fête et la consommation de friandises à base d'huile. |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes n° 16 (12 mars 2006) "Comment entrer en relation avec Dieu, cet Être qui est pour nous tellement insaisissable, inaccessible, insondable ? La meilleure méthode pour se lier à Lui, pour Le sentir, Le toucher même, est de travailler avec la lumière, se concentrer sur la lumière, se plonger, se réjouir en elle, car la lumière est l’expression de la splendeur divine. Collection Izvor n° 223, Création artistique et création spirituelle, XII Purification du temple Il existe d’innombrables temples dans le monde et ils ont leur raison d’être... Bien sûr, grâce à la ferveur de tous les fidèles qui les ont bâtis et qui sont venus y prier depuis des siècles, ces édifices sont empreints d’un élément sacré. Mais même les plus beaux sanctuaires, les plus splendides cathédrales ne peuvent être comparés à un corps humain qui a été purifié, sanctifié, et qui est devenu un temple. Oui, lorsqu’un être humain a su renforcer sa volonté, purifier son cœur, éclairer son intelligence, élargir son âme et sanctifier son esprit, il devient un véritable temple. Son corps lui-même est un temple et il peut appeler le Seigneur pour qu’Il vienne l’habiter. C’est quand l’être humain est un temple et prie dans son propre temple que le Seigneur l’écoute et l’exauce. Malheureusement, la majorité des humains ne prennent aucun soin de leur temple, ils ne cessent de l’abîmer en se servant de lui pour faire toutes sortes de folies. À ce moment-là, ce n’est plus un temple, c’est une masure, un taudis rempli d’immondices où les animaux courent partout. Nous devons donc penser chaque jour à nous purifier, à enlever certaines pensées, certains sentiments obscurs, ténébreux, pour les remplacer par d’autres, purs subtils, lumineux. C’est ainsi que nous construisons notre temple. C’est ce temple que l’on appelle le corps de gloire, le corps de la lumière, le corps de la transfiguration. Le corps de gloire est en chacun de nous comme un atome minuscule que nous devons vivifier, faire grandir, en attirant de l’espace les particules les plus pures, les plus lumineuses. Œuvres Complètes t. III, Les deux arbres du Paradis, chap. 7 Le symbole de la fiole d'huile L’huile symbolise la force vitale, la sève qui nourrit toutes les cellules. Vous avez déjà remarqué que si, pendant une semaine, vous avez su vous conduire avec sagesse, bonté, générosité, maîtrise, vous avez acquis la possibilité d’affronter des événements difficiles les jours suivants. Tout se passe comme si vous aviez en vous un soutien, une aide, quelque chose comme une force qui aurait été préparée en vous, une résistance, une protection dans les cellules du système nerveux, si bien que vous pouvez supporter maintenant de grandes tensions. Quelque chose s’est élaboré en vous, qui vous donne la possibilité de résister aux secousses, aux difficultés. Celui qui mène une vie sensée, lumineuse, pleine d’amour, sent apparaître en lui une force semblable à l’huile de la lampe. Et alors même qu’il est fatigué ou malade, s’il sait rester immobile un moment, il sent travailler au-dedans de lui une force qui le rétablit. Si cette force n’existait pas dans les cellules, il ne pourrait pas résister. |
Chandelier de Hanoucca |
Divālī - 13 novembre 2012 |
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Divālī est une fête hindouiste, une « fête des lumières » qui est célébrée avec beaucoup de joie et de convivialité en Inde et dans tous les pays où vivent des communautés indiennes. Elle dure au moins cinq jours. Le mot Dipavali (abrégé en Divālī) signifie : chemin de lumière. Cette fête s’inspire d’un épisode final du Rāmāyana, la fameuse épopée indienne : le roi mythique Rāma, avatar du dieu Vishnou, après quatorze ans d’exil où il a dû lutter pour arracher son épouse Sītā au redoutable démon Rāvana, est enfin vainqueur. Avec sa bien-aimée, il réintègre sa capitale Ayodhya, et les habitants du royaume lui font avec des lampes un chemin de lumière pour signifier la victoire du bien sur le mal et le retour de la foi. Divālī est aussi la fête de la richesse intérieure, spirituelle, qui entraîne tout naturellement la prospérité extérieure. Ces biens sont représentés par la déesse Lakshmi, épouse de Vishnou, le dieu qui préserve. Lakshmi est vénérée surtout le troisième jour de la fête, ce qui correspond, dans le calendrier du Nord de l’Inde, à la dernière « nuit sans lune » d’octobre, après quoi le lendemain commence la nouvelle année - alors que dans l’Inde du Sud, la nouvelle année commence au printemps. Les religions sikh et jaïn célèbrent aussi à cette date un évènement important dans leur tradition. Dans toute l’Inde les maisons, les places, les rues sont illuminées d’innombrables lampes à huile : c’est, au milieu de l’automne, une fête où la lumière triomphe de l’obscurité ; on fait éclater de nombreux feux d’artifice, et tous échangent joyeusement des cadeaux.
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Omraam Mikhaël Aïvanhov, Ce qui m’a beaucoup plu en Inde* et qui m’a beaucoup fait réfléchir, c’est que dans chaque maison, la plus pauvre comme la plus riche, on trouve toujours un petit autel avec des images ou des statuettes de divinités près desquelles brûlent des veilleuses et quelques bâtons d’encens. Les grands maîtres de l’Inde sont arrivés à donner aux hommes et aux femmes de ce pays le besoin de réserver une petite place pour les esprits lumineux, afin qu’ils leur apportent leurs bénédictions. Même les hôtels ont de petits sanctuaires sur les vérandas ou les terrasses, et on en voit beaucoup aussi dans les rues. * Le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov a fait un premier voyage en Inde en 1959-60. |
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Toussaint 1er novembre |
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La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l’Église catholique romaine honore tous les saints, connus et inconnus. Il convient de distinguer la Toussaint des fêtes en l’honneur des défunts : la fête celte Samhain, ou encore Halloween fêtée dans les pays de langue anglaise (surtout Etats-Unis, Irlande, Canada, Australie), aussi bien que la Commémoration catholique des fidèles défunts le 2 novembre. Cette dernière a été inaugurée au XIe siècle. Cependant, du fait qu’en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l’usage est établi de commémorer les morts ce jour-là au lieu du 2 novembre, comme en témoigne la tradition multiséculaire des veilleuses et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle, le fleurissement des tombes avec des chrysanthèmes ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort. |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Les âmes glorifiées Ce sont les saints et les saintes, les patriarches, les prophètes, les grands maîtres de l’humanité, les fondateurs de religions comme Hermès Trismégiste, Gautama Bouddha, Zoroastre, Moïse, Jésus... Ce sont eux les élus, et ils forment comme un trait d’union entre l’humanité terrestre et les hiérarchies angéliques, depuis les anges jusqu’aux séraphins. Que sont devenus ces êtres, où se trouvent-ils ? Ils sont toujours là, ils existent dans l’invisible, ils forment une fraternité d’êtres lumineux et ils n’ont pas abandonné la terre. Leur fraternité guide l’humanité, veille sur elle et oriente les forces cosmiques en vue de son développement spirituel. Ils existent et ont toujours existé. Vous avez peut-être entendu parler dans la religion catholique de « la communion des saints », ou dans la religion juive de « la communauté d’Israël »... Chaque courant mystique lui donne un nom différent, mais c’est toujours la même assemblée des âmes glorifiées. Elle existe dans l’invisible, dans les couches éthériques de la terre. C’est elle qui envoie dans le monde entier ses messagers, ses fils, afin de réaliser le programme donné par le Créateur pour l’avenir de l’humanité. C’est elle qui a apporté sur la terre toutes ces connaissances que l’on trouve maintenant éparpillées à travers les symboles et les rituels de toutes les religions. Ces êtres ont terminé leur évolution terrestre, ils ne sont plus soumis au destin, ils sont invulnérables, immortels, ils possèdent toutes les connaissances et disposent de tous les pouvoirs. La question pour nous, c’est comment entrer en relation avec eux. Il faut se préparer : personne ne peut être admis dans leur communauté sans s’être préalablement soumis à certaines règles, avoir développé certaines qualités et vertus. Personne ne peut forcer leur porte et pénétrer dans leur sainte assemblée. Seul est accepté celui qui a compris où est la véritable voie, qui mène une vie pure et veut servir un haut idéal. Ils se réunissent, prennent une décision à son sujet, et une fois qu’il a été accepté, ils s’occupent de lui, ils lui envoient tout ce qui est nécessaire : la lumière, la protection, pour que lui aussi devienne de plus en plus un reflet de la divinité. On les appelle en hébreu les Ischim. C’est d’eux que nous viennent toutes les aides invisibles. Ils ne représentent cependant pas la suprême autorité : ils reçoivent de beaucoup plus haut des ordres qu’ils transmettent ici sur la terre. Donc tout ne dépend pas d’eux. Ils connaissent les lois, ils entrent en communication avec les anges, les archanges, les dominations et toutes les autres hiérarchies sublimes. Ils contemplent les plans et les projets de Dieu, et quand ils en sont imprégnés, ils cherchent sur la terre des êtres qui se sont préparés à devenir des conducteurs pour l’accomplissement de ce plan incommensurable de la volonté divine. Retable de San Domenico de Fiesole peint par Fra Angelico
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Saint-Michel 29 septembre |
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L’équinoxe d’automne L’équinoxe d’automne est la plupart du temps fêté en Occident à la Saint-Michel. On fête saint Michel avec les autres saints Archanges, le jour où saint Michel serait apparu au Mont Gargan dans les Pouilles en 493. En France, le 29 septembre était la date à laquelle les fermiers et métayers payaient leurs fermages après la récolte. C’est la date traditionnelle d'expiration des baux ruraux, d’où l'expression "à la Saint-Michel, tout le monde déménage". Seul saint Michel est appelé « l’archange » ou ange en chef dans la bible canonique. Il est aussi appelé : Prince des Archanges, Archange du Premier Rayon, Défenseur de la Foi. La Fête de Saint-Michel est traditionnellement liée à la fête des moissons. Et, de même que l’on sépare les grains de la paille, saint Michel opère un tri en pesant les âmes des mortels. |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, t. 32 Les fruits de l’Arbre de vie, XVII Aux quatre dates des solstices et des équinoxes, sont rattachées quatre fêtes dites cardinales : Noël, Pâques, la Saint-Jean et la Saint-Michel. Ces fêtes ont été instaurées par les Initiés afin de rappeler aux humains qu’à ces périodes-là le soleil déclenche dans l’univers des forces particulièrement puissantes qu’ils ont, s’ils en sont conscients, la possibilité de puiser et d’utiliser pour leur évolution. |
Gros plan du polyptyque
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![]() Polyptyque du jugement dernier de Roger van der Weyden (1443-1446) peint pour les hospices de Beaune |
Rosh Hashana du 16 au 18 septembre et Yom Kippour 26 septembre 2012 | ||
Roch Hashana est une fête juive célébrant la nouvelle année civile du calendrier hébreu. Elle est fêtée les deux premiers jours du mois de tishri. Ces jours ont lieu, selon les années, en septembre ou en octobre dans le calendrier grégorien.
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Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2006, 1er janvier Comment la nouvelle année peut-elle être vraiment nouvelle si les humains qui l’accueillent continuent à stagner dans les mêmes pensées, les mêmes sentiments, les mêmes habitudes souvent déplorables ? Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, tome 20 (éd. 2008), 5 juin Vous avez commis une faute ? Vous ressentez du remords, de la honte. C’est normal, c’est même une bonne chose, car on ne peut pas se corriger si on ne prend pas conscience d’abord qu’on a eu tort d’agir comme on l’a fait. Et quand on découvre ses torts, on ne peut pas être fier. Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, t. XII Les lois de la morale cosmique, XVII Tout s’enregistre. |
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Le Ramadan - 20 juillet |
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L'événement le plus important du mois de Ramadan est le jeûne. Le Ramadan est un moment de réflexion et d'adoration d'Allah. Le jeûne est un acte exigeant une foi personnelle et profonde, dans lequel les musulmans recherchent une prise de conscience accrue de leur proximité avec Allah. Le but du jeûne est de nettoyer son âme intérieure et de la libérer de tout mal. Il permet aussi au croyant de pratiquer l'autodiscipline, le contrôle de soi, le sacrifice et l'empathie pour ceux qui sont moins fortunés, encourageant ainsi des actions de générosité et de charité. |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2011, 13 mars Celui qui sait comment jeûner comprend que le jeûne est une autre façon de se nourrir. Œuvres Complètes, tome 13, La Nouvelle Terre, VI ...En même temps que vous jeûnez, vous ferez un travail spirituel : vous vous lierez aux entités les plus lumineuses, vous choisirez de la musique et des lectures qui puissent vous inspirer et purifier vos pensées et vos sentiments. |
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La fête de la Saint Jean - 24 juin |
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La fête de la Saint-Jean d'été, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste. Elle reprend une tradition préchrétienne de fête associée au soleil et aux moissons chez les Romains, dans des rites celtes et germaniques et dans de nombreuses autres civilisations à travers différentes époques en Syrie, en Phénicie, en Chine, en Turquie, chez les Incas, en Scandinavie. Elle est proche de la date symbolique du solstice d'été dans l'hémisphère nord, qui a lieu le plus fréquemment le 21 juin, date à laquelle la nuit est la plus courte de l’année. La Saint-Jean a été fêtée en France dans de nombreuses régions et elle est toujours vivace dans de nombreux pays dont la Belgique et l’Espagne ou des régions comme le Québec dont c’est la fête nationale. |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 1987, 21 juin Dans la littérature traditionnelle de tous les pays, on trouve des légendes qui racontent comment la lumière et les ténèbres se livrent bataille. Et suivant le cas, c’est un côté ou l’autre qui remporte momentanément la victoire. Mais chaque année, au solstice d’été, nous entrons dans la période où la lumière est triomphante. Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 1987, 17 juillet Le feu est l’élément le plus puissant, le moyen de transformation le plus efficace. Rien ne résiste au feu. C’est pourquoi la tradition initiatique enseigne que, pour se transformer, les humains doivent obligatoirement passer par le feu. Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Izvor n° 216, Les secrets du livre de la nature, VI Tout le monde sait que pour forger le fer, il faut le plonger dans le feu et attendre qu’il devienne rouge, puis incandescent. On ne s’arrête pas, en général, pour déchiffrer le grand secret initiatique caché derrière ce phénomène. C’est pourtant une des pages les plus importantes du grand livre de la nature vivante : comment la flamme peut-elle communiquer au fer sa chaleur et même sa lumière ? C’est un mystère : le fer devient exactement comme le feu, lumineux, rayonnant, brûlant ; lui qui était gris, terne, froid, dur, il se transforme et acquiert des propriétés nouvelles... |
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Lailat al Miraj - 16-17 juin |
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« Lailat al Isra wa al Miraj » c’est la fête du voyage nocturne du Prophète Mohamed de la Mecque à Jérusalem et de son ascension vers le ciel dans la même nuit accompagné par l'ange Gabriel. Au cours de cette nuit, les cinq prières quotidiennes ont été révélées à Mahomet. Cette fête est bénie chez les musulmans et est considérée comme la plus grande expérience spirituelle qu’ait connue le Prophète. . Image d un manuscrit |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 2012, 11 janvier Présentez-vous chaque jour devant le Seigneur et demandez-Lui d’être guidé, afin de bien agir pour vous-même et pour les autres. Bien sûr, ce n’est pas Lui en personne qui viendra vous inspirer, mais Il vous enverra des anges qui vous accompagneront.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 2012, 21 juin Les personnes pour qui prier est une réaction naturelle, spontanée, sont mieux armées que les autres pour affronter la souffrance et le malheur. Grâce à cette faculté de s’arracher à l’obscurité et aux pesanteurs de la terre pour s’adresser aux puissances célestes, intérieurement elles ressentent moins l’amertume et le découragement. |
Le Coran
Miniature persane |
La Pentecôte (terme provenant du grec ancien « cinquantième jour» ) Elle correspond à la fête juive |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 1994, 22 mai Rien n’est plus précieux pour l’âme humaine que la visite du Saint-Esprit. C’est comme un coup de foudre céleste. Il n’y a pas d’expérience plus sublime et plus remplie de sens. |
La Pentecôte |
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