bandeau haut

 

Fêtes religieuses et traditions du monde

Les initiés, dans les temps anciens, ont-ils institué les fêtes seulement pour que les humains s’amusent ? Non, leur intention était d’abord d’introduire une pause, d’interrompre le rythme du travail qui, à cette époque, était continu, harassant, car on ignorait alors les vacances, les congés. Ces initiés voulaient délivrer, au moins pour un moment, la conscience de tant d’hommes et de femmes accablés par des tâches qui les usaient et détruisaient leur santé ; ils voulaient créer des soupapes qui libèrent leurs énergies psychiques comprimées. Les fêtes avec les chants, les danses, les jeux, les rires, les rencontres, permettent cette libération et elles créent aussi un climat fraternel par lequel chacun se sent porté, soutenu.

Mais avec ces fêtes, les initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans les régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées. Voilà comment, dans leur sagesse, les initiés conçoivent la fête. Car s'il est vrai que la sagesse est grave, elle est pleine de gaieté aussi.

Omraam Mikhaël Aïvanhov - Collection Izvor n° 243, Le rire du sage, VI

 

flèche vers le bas Noël - 25 décembre 2012
Noël - 25 décembre 2012  

Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité, fixée au 25 décembre dans le calendrier grégorien. Les Églises orthodoxes d’Orient et l’Église d’Arménie, qui suivent le calendrier julien, célèbrent cette fête le 6 janvier. La religion musulmane, qui considère Issa (Jésus) comme un prophète, s’associe volontiers à cette célébration, entre autres à Bethléem.
Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. La commémoration d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la Sainte Famille, le dimanche suivant le 25 décembre.
Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des festivités païennes marquant le solstice d'hiver, qui ont existé bien avant l'apparition du christianisme. L'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances relatives à la fertilité, la maternité et la procréation.

Dans le culte de Mithra, la fête la plus importante - le Mithragan - se déroulait chaque année le jour du solstice d'hiver, jour célébrant la naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Mithra serait né « jaillissant du rocher » ou d'une grotte tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse, dans un récit qui influencera probablement ceux de la naissance de Jésus.
Il est possible qu'une tradition plus ancienne, d'origine mithraïque et mazdéenne, présentant la mère de Mithra comme vierge, ait également influencé les premiers auteurs chrétiens.

Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé le jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une forte intensité rituelle et il y a dans cet échange de cadeaux, même si les Occidentaux vivent fondamentalement dans une société marchande, quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 2000, 25 décembre ; Izvor n°209, ch.1

La naissance de Jésus a été un évènement historique d’une importance capitale, mais s’il suffisait que Jésus soit né il y a deux mille ans, pourquoi le Royaume de Dieu n’est-il pas encore venu sur la terre ? Les guerres, les misères, les maladies, tout cela devrait avoir disparu…
L’aspect historique est important mais l’essentiel, ce sont les aspects cosmique et mystique de la fête de Noël. Car non seulement la naissance du Christ est un événement qui se produit chaque année dans l’univers, mais à chaque instant le Christ peut naître aussi en nous. Le véritable disciple sait que, la nuit de Noël, le Christ naît dans le monde sous forme de lumière, de chaleur et de vie, et il prépare les conditions convenables pour que cet Enfant divin naisse aussi en lui. Oui, car on pourra relire l’histoire de la naissance de Jésus aussi souvent que l’on voudra, et chanter : « Il est né le divin Enfant », tant que le Christ ne naît pas en nous, cela ne servira à rien.
C’est à chacun maintenant d’avoir ce désir de faire naître le Christ dans son âme et de devenir comme lui afin que la terre soit peuplée de Christs. Car c’est cela que Jésus demandait quand il disait : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes. » Eh bien, où sont ces œuvres-là, plus grandes que celles de Jésus ? Montrez-les moi…
Pour quelques-uns le Christ est déjà né et pour certains il naîtra bientôt… Tout est dans la préparation des conditions.
...

Collection Synopsis n°1, IX, 1 et 2

Tout le monde sait ce qu’est la première naissance : c’est la venue au monde d’un enfant conçu par un père et une mère physiques (...) Mais il existe un autre monde qui est pure lumière, pur amour, pure beauté, et dans ce monde aussi nous devons pénétrer un jour pour l’explorer, entendre sa musique, sentir ses parfums, contempler ses fleurs, ses arbres, ses lacs, ses montagnes...

La deuxième naissance, c’est de pouvoir entrer et vivre dans un univers d’une autre dimension. Vous sentez que vous avez une autre conscience, d’autres pensées, d’autres sentiments, et vous entrez dans un monde qui existe de toute éternité, mais où vous ne pouviez pas encore pénétrer.
Cette conscience nouvelle se manifeste comme une lumière intérieure qui chasse les ténèbres, comme une chaleur tellement intense que, même si le monde entier vous abandonne, vous ne vous sentez jamais seul, comme une vie abondante que vous faites jaillir partout où vos pieds vous portent, comme un afflux de forces que vous consacrez à l’édification de votre être intérieur, comme une joie aussi, une joie extraordinaire de vous sentir en liaison avec toutes les âmes évoluées de l’univers, une joie de faire partie de cette immensité, et la certitude que personne ne peut vous enlever cette joie.

Nativité de Fra Angelico
(Florence)

Noël par Fra Angelico

 

 

 

 

 

 

 

nativité

 


flèche vers le bas Hanoucca - 8-16 décembre 2012

Hanoucca - 8-16 décembre 2012

 

Hanoucca, « Fête de l'Édification » ou "Fête des lumières" est une fête juive commémorant la réinauguration de l'autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, lorsqu'il fut rendu au culte judaïque.

Cette fête prit naissance à l’époque de la lutte des Hébreux contre le pouvoir syrien hellénistique des Séleucides. Depuis trois ans, Antiochus IV persécutait les Juifs en ayant interdit notamment la pratique de leur culte et transformé le Temple de Jérusalem en temple de Zeus. Avec quelques milliers de partisans, Judas Maccabée prend la tête de la révolte et bat les forces syriennes lors d'une série de batailles entre 166-165 av. J.-C., libérant ainsi le Temple de Jérusalem. Le Temple est découvert pillé, incendié et souillé par des rites païens. De cette profanation, ne reste d'intact qu’une jarre contenant de l’huile suffisante pour brûler une journée : les Juifs l’allument et elle resta allumée pendant huit jours. Ce miracle est donc célébré à Hanoucca, fête des Lumières.

Cette fête est célébrée à partir du 25 « kislev » (qui correspond, selon les années, aux mois de novembre ou décembre dans le calendrier grégorien) et dure huit jours.

Les pratiques et coutumes qui s'y rattachent sont liées au miracle de la fiole d'huile, en particulier l'allumage du chandelier de Hanoucca pendant les huit jours de la fête et la consommation de friandises à base d'huile.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes n° 16 (12 mars 2006)

"Comment entrer en relation avec Dieu, cet Être qui est pour nous tellement insaisissable, inaccessible, insondable ? La meilleure méthode pour se lier à Lui, pour Le sentir, Le toucher même, est de travailler avec la lumière, se concentrer sur la lumière, se plonger, se réjouir en elle, car la lumière est l’expression de la splendeur divine.
La lumière est comme un océan de vie qui vibre, qui palpite ; vous pouvez vous enfoncer en elle pour nager, vous purifier, respirer, boire, et même manger… Ce n’est qu’au sein de la lumière que vous saisirez quelque chose de l’essence de la Divinité".

Collection Izvor n° 223, Création artistique et création spirituelle, XII

Purification du temple

Il existe d’innombrables temples dans le monde et ils ont leur raison d’être... Bien sûr, grâce à la ferveur de tous les fidèles qui les ont bâtis et qui sont venus y prier depuis des siècles, ces édifices sont empreints d’un élément sacré. Mais même les plus beaux sanctuaires, les plus splendides cathédrales ne peuvent être comparés à un corps humain qui a été purifié, sanctifié, et qui est devenu un temple. Oui, lorsqu’un être humain a su renforcer sa volonté, purifier son cœur, éclairer son intelligence, élargir son âme et sanctifier son esprit, il devient un véritable temple. Son corps lui-même est un temple et il peut appeler le Seigneur pour qu’Il vienne l’habiter.

C’est quand l’être humain est un temple et prie dans son propre temple que le Seigneur l’écoute et l’exauce. Malheureusement, la majorité des humains ne prennent aucun soin de leur temple, ils ne cessent de l’abîmer en se servant de lui pour faire toutes sortes de folies. À ce moment-là, ce n’est plus un temple, c’est une masure, un taudis rempli d’immondices où les animaux courent partout.
...
On voit tellement de gens inquiets, troublés, malheureux ! C’est la preuve qu’ils ne peuvent pas obtenir la présence de Dieu en eux, cette présence divine qui les éclairerait, les apaiserait. Et pourquoi ils ne peuvent pas ? Parce qu’ils ont introduit dans leur corps toutes sortes de saletés, ils ont ouvert la porte à des créatures nuisibles, sans jamais penser que c’est pour cette raison que Dieu ne vient pas habiter en eux, ou du moins n’envoie pas quelques-uns de ses anges...

Nous devons donc penser chaque jour à nous purifier, à enlever certaines pensées, certains sentiments obscurs, ténébreux, pour les remplacer par d’autres, purs subtils, lumineux. C’est ainsi que nous construisons notre temple. C’est ce temple que l’on appelle le corps de gloire, le corps de la lumière, le corps de la transfiguration. Le corps de gloire est en chacun de nous comme un atome minuscule que nous devons vivifier, faire grandir, en attirant de l’espace les particules les plus pures, les plus lumineuses.

Œuvres Complètes t. III, Les deux arbres du Paradis, chap. 7

Le symbole de la fiole d'huile

L’huile symbolise la force vitale, la sève qui nourrit toutes les cellules. Vous avez déjà remarqué que si, pendant une semaine, vous avez su vous conduire avec sagesse, bonté, générosité, maîtrise, vous avez acquis la possibilité d’affronter des événements difficiles les jours suivants. Tout se passe comme si vous aviez en vous un soutien, une aide, quelque chose comme une force qui aurait été préparée en vous, une résistance, une protection dans les cellules du système nerveux, si bien que vous pouvez supporter maintenant de grandes tensions. Quelque chose s’est élaboré en vous, qui vous donne la possibilité de résister aux secousses, aux difficultés. Celui qui mène une vie sensée, lumineuse, pleine d’amour, sent apparaître en lui une force semblable à l’huile de la lampe. Et alors même qu’il est fatigué ou malade, s’il sait rester immobile un moment, il sent travailler au-dedans de lui une force qui le rétablit. Si cette force n’existait pas dans les cellules, il ne pourrait pas résister.

Chandelier de Hanoucca

hanoucca


flèche vers le bas Divālī - 13 novembre 2012

Divālī - 13 novembre 2012

 

Divālī est une fête hindouiste, une « fête des lumières » qui est célébrée avec beaucoup de joie et de convivialité en Inde et dans tous les pays où vivent des communautés indiennes. Elle dure au moins cinq jours.

Le mot Dipavali (abrégé en Divālī) signifie : chemin de lumière. Cette fête s’inspire d’un épisode final du Rāmāyana, la fameuse épopée indienne : le roi mythique Rāma, avatar du dieu Vishnou, après quatorze ans d’exil où il a dû lutter pour arracher son épouse Sītā au redoutable démon Rāvana, est enfin vainqueur. Avec sa bien-aimée, il réintègre sa capitale Ayodhya, et les habitants du royaume lui font avec des lampes un chemin de lumière pour signifier la victoire du bien sur le mal et le retour de la foi.

Divālī est aussi la fête de la richesse intérieure, spirituelle, qui entraîne tout naturellement la prospérité extérieure. Ces biens sont représentés par la déesse Lakshmi, épouse de Vishnou, le dieu qui préserve. Lakshmi est vénérée surtout le troisième jour de la fête, ce qui correspond, dans le calendrier du Nord de l’Inde, à la dernière « nuit sans lune » d’octobre, après quoi le lendemain commence la nouvelle année - alors que dans l’Inde du Sud, la nouvelle année commence au printemps.
Le bienveillant dieu-éléphant Ganesh, fils du dieu Shiva et de Pārvatī, est également honoré ce même jour de Divālī, car il apporte aux fidèles le discernement et écarte les obstacles.

Les religions sikh et jaïn célèbrent aussi à cette date un évènement important dans leur tradition. Dans toute l’Inde les maisons, les places, les rues sont illuminées d’innombrables lampes à huile : c’est, au milieu de l’automne, une fête où la lumière triomphe de l’obscurité ; on fait éclater de nombreux feux d’artifice, et tous échangent joyeusement des cadeaux.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Œuvres Complètes, t. 32 Les fruits de l’Arbre de vie, XXV

Ce qui m’a beaucoup plu en Inde* et qui m’a beaucoup fait réfléchir, c’est que dans chaque maison, la plus pauvre comme la plus riche, on trouve toujours un petit autel avec des images ou des statuettes de divinités près desquelles brûlent des veilleuses et quelques bâtons d’encens. Les grands maîtres de l’Inde sont arrivés à donner aux hommes et aux femmes de ce pays le besoin de réserver une petite place pour les esprits lumineux, afin qu’ils leur apportent leurs bénédictions. Même les hôtels ont de petits sanctuaires sur les vérandas ou les terrasses, et on en voit beaucoup aussi dans les rues.
.......
C’est pourquoi je vous recommande d’avoir si possible dans votre maison, pour vous recueillir, un lieu qui soit à part, sacré, où tout le monde ne puisse pas entrer. Même si ce n’est pas plus grand qu’une cabine téléphonique, l’essentiel est que ce soit un lieu consacré, dont les vibrations, les fluides subtils vous permettent d’entrer plus facilement en contact avec les entités célestes.
Je me rappelle que dans le passé, en Bulgarie**, il y avait dans chaque maison une petite niche où était placée une icône, devant laquelle chaque soir on venait allumer la veilleuse et se recueillir un instant afin d’être protégé pendant la nuit. Cette coutume existait aussi dans beaucoup d’autres pays, mais maintenant elle est presque partout abandonnée. Les humains ont perdu le désir de se lier, eux et toute leur famille, avec ces puissances lumineuses qui peuvent les guider, les protéger. Ils ne croient même plus à la possibilité de cette protection invisible ; ils ont d’autres sortes de protections, physiques, matérielles, grâce auxquelles ils se croient davantage à l’abri. C’est bien d’être protégé dans le plan physique, et la technique met au point chaque jour de nouveaux appareils pour assurer la sécurité des gens ; mais il est indispensable aussi d’être protégé du point de vue spirituel par des courants, des entités célestes.
Ce lieu dont je vous parle, cette place qu’il est bon d’aménager dans sa maison et de purifier pour y installer la divinité, c’est seulement la concrétisation dans le plan physique d’un autre lieu invisible, celui dont parlait Jésus : « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le secret. » Cette chambre secrète, c’est un état de conscience, et quand on atteint cet état fait d’abnégation, de bonté, de sacrifice, d’amour, on peut toucher le divin qui est paix, qui est lumière, qui est vie.

* Le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov a fait un premier voyage en Inde en 1959-60.
** Souvenir de son enfance et de sa jeunesse en Bulgarie de 1900 à 1937.

fête des lumières

 

fête indienne

fête indienne

 

veilleuse

 

 

 

 

 

 

 

 


flèche vers le bas  Toussaint - 1er novembre 2012

Toussaint 1er novembre

 

La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l’Église catholique romaine honore tous les saints, connus et inconnus.
Cette fête a longtemps eu lieu après les fêtes de Pâques ou après la Pentecôte. Pour certains historiens, c’est à partir du VIIIe siècle qu’elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l’honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome. Vers 835, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans les autres pays. Ce serait donc à l’occasion de cette décision que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre.
L'institution de la Toussaint se fonde sur des textes bibliques. Elle est dédiée à tous les saints. Cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait les plus nombreux, sont dans la béatitude divine. Il s’agit donc de toutes les âmes, qui ont été sanctifiées par l’exercice de la charité, l’esprit de la miséricorde et le don de la grâce divine. Cette fête rappelle donc à tous les fidèles la vocation universelle à la sainteté.

Il convient de distinguer la Toussaint des fêtes en l’honneur des défunts : la fête celte Samhain, ou encore Halloween fêtée dans les pays de langue anglaise (surtout Etats-Unis, Irlande, Canada, Australie), aussi bien que la Commémoration catholique des fidèles défunts le 2 novembre. Cette dernière a été inaugurée au XIe siècle. Cependant, du fait qu’en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l’usage est établi de commémorer les morts ce jour-là au lieu du 2 novembre, comme en témoigne la tradition multiséculaire des veilleuses et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle, le fleurissement des tombes avec des chrysanthèmes ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort.

Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Œuvres Complètes, t. 32 Les fruits de l’Arbre de vie, XIX

Les âmes glorifiées

Ce sont les saints et les saintes, les patriarches, les prophètes, les grands maîtres de l’humanité, les fondateurs de religions comme Hermès Trismégiste, Gautama Bouddha, Zoroastre, Moïse, Jésus... Ce sont eux les élus, et ils forment comme un trait d’union entre l’humanité terrestre et les hiérarchies angéliques, depuis les anges jusqu’aux séraphins.

Que sont devenus ces êtres, où se trouvent-ils ? Ils sont toujours là, ils existent dans l’invisible, ils forment une fraternité d’êtres lumineux et ils n’ont pas abandonné la terre. Leur fraternité guide l’humanité, veille sur elle et oriente les forces cosmiques en vue de son développement spirituel. Ils existent et ont toujours existé.

Vous avez peut-être entendu parler dans la religion catholique de « la communion des saints », ou dans la religion juive de « la communauté d’Israël »... Chaque courant mystique lui donne un nom différent, mais c’est toujours la même assemblée des âmes glorifiées. Elle existe dans l’invisible, dans les couches éthériques de la terre. C’est elle qui envoie dans le monde entier ses messagers, ses fils, afin de réaliser le programme donné par le Créateur pour l’avenir de l’humanité. C’est elle qui a apporté sur la terre toutes ces connaissances que l’on trouve maintenant éparpillées à travers les symboles et les rituels de toutes les religions.

Ces êtres ont terminé leur évolution terrestre, ils ne sont plus soumis au destin, ils sont invulnérables, immortels, ils possèdent toutes les connaissances et disposent de tous les pouvoirs. La question pour nous, c’est comment entrer en relation avec eux.

Il faut se préparer : personne ne peut être admis dans leur communauté sans s’être préalablement soumis à certaines règles, avoir développé certaines qualités et vertus. Personne ne peut forcer leur porte et pénétrer dans leur sainte assemblée. Seul est accepté celui qui a compris où est la véritable voie, qui mène une vie pure et veut servir un haut idéal. Ils se réunissent, prennent une décision à son sujet, et une fois qu’il a été accepté, ils s’occupent de lui, ils lui envoient tout ce qui est nécessaire : la lumière, la protection, pour que lui aussi devienne de plus en plus un reflet de la divinité.

On les appelle en hébreu les Ischim. C’est d’eux que nous viennent toutes les aides invisibles. Ils ne représentent cependant pas la suprême autorité : ils reçoivent de beaucoup plus haut des ordres qu’ils transmettent ici sur la terre. Donc tout ne dépend pas d’eux. Ils connaissent les lois, ils entrent en communication avec les anges, les archanges, les dominations et toutes les autres hiérarchies sublimes. Ils contemplent les plans et les projets de Dieu, et quand ils en sont imprégnés, ils cherchent sur la terre des êtres qui se sont préparés à devenir des conducteurs pour l’accomplissement de ce plan incommensurable de la volonté divine.

Fra Angelico

Retable de San Domenico de Fiesole peint par Fra Angelico

 

fra angelico

 

ange

 

 

 

 

 

 


flèche vers le bas  Saint-Michel - 29 septembre 2012

Saint-Michel 29 septembre

L’équinoxe d’automne

L’équinoxe d’automne est la plupart du temps fêté en Occident à la Saint-Michel. On fête saint Michel avec les autres saints Archanges, le jour où saint Michel serait apparu au Mont Gargan dans les Pouilles en 493.
En Allemagne, la fête de la moisson est une fête religieuse, souvent célébrée à la Saint-Michel.

En France, le 29 septembre était la date à laquelle les fermiers et métayers payaient leurs fermages après la récolte. C’est la date traditionnelle d'expiration des baux ruraux, d’où l'expression "à la Saint-Michel, tout le monde déménage".
L’archange saint Michel est un personnage très populaire de la Bible. Son nom a pour signification : Mi = qui ? ; ka = comme ; El = Dieu. « Qui est comme Dieu ? » est une question, non une affirmation. Par cette parole, Michaël s’oppose à Lucifer, l’ange qui a voulu se faire l’égal de Dieu, et il doit sa majesté d’archange à sa profonde humilité.

Seul saint Michel est appelé « l’archange » ou ange en chef dans la bible canonique. Il est aussi appelé : Prince des Archanges, Archange du Premier Rayon, Défenseur de la Foi.
Il est le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le champion du bien contre son frère déchu Lucifer. C'est saint Michel qui pèsera les âmes lors du Jugement dernier et qui emmènera les âmes des élus au Paradis.

La Fête de Saint-Michel est traditionnellement liée à la fête des moissons. Et, de même que l’on sépare les grains de la paille, saint Michel opère un tri en pesant les âmes des mortels.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, t. 32 Les fruits de l’Arbre de vie, XVII

Aux quatre dates des solstices et des équinoxes, sont rattachées quatre fêtes dites cardinales : Noël, Pâques, la Saint-Jean et la Saint-Michel. Ces fêtes ont été instaurées par les Initiés afin de rappeler aux humains qu’à ces périodes-là le soleil déclenche dans l’univers des forces particulièrement puissantes qu’ils ont, s’ils en sont conscients, la possibilité de puiser et d’utiliser pour leur évolution.
...
Le 22 septembre a lieu l’équinoxe d’automne auquel préside l’archange Michaël. Le soleil entre dans le signe de la Balance, ouvrant ainsi un cycle nouveau. Les fruits tombent des arbres ou abandonnent leurs enveloppes, et les grains sont triés pour être consommés ou conservés ; plus tard, ils seront plantés afin que le cycle recommence.
Mais ce travail de séparation, de triage, qui se fait dans la nature, ne concerne pas uniquement la végétation : il concerne aussi l’être humain. Comme le fruit se sépare de l’arbre et la graine du fruit, l’âme se sépare du corps, si ce n’est physiquement, du moins spirituellement. Le corps est l’enveloppe et l’âme est la graine qui est semée en haut dans le Ciel. Le jour où ce fruit qu’est l’homme est mûr, il ne doit pas retomber en terre comme la graine d’une plante, mais s’envoler vers le Ciel. L’automne est la période où doit se faire cette séparation dont parle Hermès Trismégiste dans la Table d’émeraude : « Tu sépareras le subtil de l’épais avec grande industrie (= soin). » Séparer le subtil de l’épais, cela signifie séparer le spirituel du matériel. Durant l’automne, ce processus de séparation se réalise dans toute la nature pour préparer la nouvelle vie.
...
Les forces auxquelles préside l’archange Michaël sont des forces d’équilibre, de justice et donc de discernement entre le bon et le mauvais en vue de libérer le bon et de transformer le mauvais. Mais le bien et le mal sont tellement enchevêtrés qu’on ne peut pas les séparer prématurément sans provoquer des déchirures. L’art de séparer les contraires est le plus difficile qui soit, et c’est dans la nature que, de tout temps, les initiés se sont instruits dans cet art. On ne peut séparer la noix de son enveloppe, mais la nature sait comment le faire : elle laisse mûrir le fruit, l’enveloppe s’ouvre d’elle-même et la noix se libère. De même, l’enfant dans le ventre de sa mère est attaché à elle, on ne peut l’arracher prématurément, sinon c’est la mort pour l’un et pour l’autre. Mais si on attend, le fruit tombe et on peut couper le lien qui relie la mère et l’enfant. Cette séparation est le symbole de la maturité.

St Michel

Gros plan du polyptyque
avec l'Archange saint Michel pesant les âmes

 

 

 

 

 

 

polyptyque
Polyptyque du jugement dernier de Roger van der Weyden (1443-1446)
peint pour les hospices de Beaune

flèche vers le bas  Rosh Hashana - du 16 au 18 septembre et Yom kippour 26 septembre 2012
Rosh Hashana du 16 au 18 septembre et Yom Kippour 26 septembre 2012

Roch Hashana est une fête juive célébrant la nouvelle année civile du calendrier hébreu. Elle est fêtée les deux premiers jours du mois de tishri. Ces jours ont lieu, selon les années, en septembre ou en octobre dans le calendrier grégorien.
rosh hashanaAppelée « jour de la sonnerie » dans la Bible ou « fête des trompettes », elle commence dès la prière du matin à la synagogue par la sonnerie du Shofar, corne d'un bélier dans laquelle on souffle sur différents rythmes en souvenir de l’épisode biblique au cours duquel Abraham sacrifia un animal à la place de son fils Isaac. Cette sonnerie évoque les sanglots du repentir pour les uns, la mise en alerte, la "convocation" pour les autres. Une coutume plus tardive s’est développée dans de nombreuses communautés de consommer des mets symboliques dans un but propitiatoire (de pénitence).
Elle est également considérée dans la tradition rabbinique comme le jour du jugement de l’humanité, inaugurant ainsi une période de dix jours de pénitence pendant lesquels il est de coutume de résoudre les conflits et disputes et de multiplier les bonnes actions, au plus tard la veille de Yom Kippour, car les péchés envers Dieu seront absous ce jour-là, mais pas les péchés envers le prochain à moins que le pardon de l’offensé ne soit obtenu.


Yom Kippour, « le jour des propitiations », jour d’expiation et de pénitence, également appelé le Jour du Grand Pardon, est la fête juive considérée comme la plus sainte de l’année. Elle représente donc la culmination de la période pénitentielle de dix jours inaugurée à Rosh Hashana. Outre un chômage et un jeûne complets, Yom Kippour est marqué par d’autres rites. Cinq offices de prière, de nombreuses compositions liturgiques, confessions et autres coutumes, dont le jeûne de la parole, viennent renforcer l’atmosphère austère et solennelle du jour.
Cette fête correspond au passage de la Bible au cours duquel Moïse, ayant reçu sur le mont Sinaï les instructions divines pour la construction du sanctuaire, doit redescendre en hâte car son peuple a, en son absence, érigé un veau d’or. Des instructions divines concernant le rituel de l’encens, n’ayant pas été respectées, Dieu prescrit un nouveau rituel de propitiation des fautes dans le sanctuaire, chargé de purifier non seulement le sanctuaire mais aussi le peuple. Il comporte, outre les offrandes, l’envoi dans le désert d’un bouc chargé de toutes les fautes d’Israël (le « bouc émissaire »). Ce grand shabbat de 25 heures se termine par une nouvelle sonnerie du Shofar.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2006, 1er janvier

Comment la nouvelle année peut-elle être vraiment nouvelle si les humains qui l’accueillent continuent à stagner dans les mêmes pensées, les mêmes sentiments, les mêmes habitudes souvent déplorables ?
La nouvelle année est comme une eau fraîche et pure, et si on veut qu’elle garde sa fraîcheur et sa pureté, on doit se préoccuper des récipients dans lesquels on va la recevoir. N’est-ce pas ce que l’on fait chaque jour dans sa cuisine ? Quand on veut verser de l’eau propre dans une casserole, si cette casserole est sale, on la nettoie. Eh bien, quand il s’agit de recevoir dans ces récipients que sont notre âme, notre tête, notre cœur, les eaux pures de la nouvelle année, nous devons appliquer les mêmes règles que dans notre cuisine : entreprendre tout un travail de nettoyage intérieur.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, tome 20 (éd. 2008), 5 juin

Vous avez commis une faute ? Vous ressentez du remords, de la honte. C’est normal, c’est même une bonne chose, car on ne peut pas se corriger si on ne prend pas conscience d’abord qu’on a eu tort d’agir comme on l’a fait. Et quand on découvre ses torts, on ne peut pas être fier.
Mais le remords ne sert qu’à une chose : prendre la décision de ne plus recommencer les mêmes erreurs. Ensuite, il est inutile et même nuisible. Ceux qui reviennent sans cesse sur leurs fautes et se laissent écraser par le remords remuent la lie de leur subconscient et attirent des forces négatives. Non seulement ils se font ainsi beaucoup de mal, mais ils ne réjouissent pas le Ciel avec une telle attitude.
Que vos expériences malheureuses vous servent seulement à trouver le chemin de la sagesse ! Ne les ressassez pas, oubliez-les même, et présentez-vous devant le Seigneur en disant : « Mon Dieu, j’ai commis des erreurs ; mais puisque je suis ton enfant, je sais que tu m’as donné ta lumière et ta force. Aide-moi à les manifester, afin que je te glorifie sur la terre comme les anges te glorifient dans le ciel. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, t. XII Les lois de la morale cosmique, XVII

Tout s’enregistre.
La connaissance de cette loi peut suffire à nous faire comprendre que nous devons être très attentifs à ne pas nous laisser aller. Car toutes les mauvaises pensées qui viennent dans notre tête et s’en vont, en réalité laissent en nous des traces, des empreintes, des clichés qui resteront pour l’éternité. D’autant plus qu’une fois imprimés, les clichés ont tendance à se répéter sans cesse jusqu’à l’infini.
Je vous ai souvent expliqué comment vous pouvez imprimer de nouveaux clichés, afin que toutes ces faiblesses, ces vices, ces habitudes déplorables contractées dans le passé cessent de se répéter.
...
Au lieu de s’arrêter sur les défauts, les déformations qui sont le résultat d’un travail de destruction dans le passé, il vaut mieux s’arrêter sur ce qu’il y a à faire dans l’avenir.
Désormais, vous allez vous dire : « Maintenant je vais tout réparer, tout reconstruire » et chaque jour, avec une ténacité, une foi inébranlable, une conviction absolue, travailler dans ce sens : c’est-à-dire prendre tous les éléments que Dieu vous a donnés, l’imagination, la pensée, le sentiment, la volonté, et vous concentrer souvent, très souvent, projeter en vous-même les plus belles images... vous voir dans la lumière, vous voir dans le soleil, dans la perfection des formes... avec des qualités, des dons, des vertus : la bonté, la générosité, la possibilité de soutenir les autres, de les aider, de les éclairer. Puisque tout s’enregistre, il faut enregistrer ce qui existe de plus parfait.
Vous verrez, si vous commencez ce travail, vous serez tellement pris, il vous inspirera tellement que vous y trouverez une source de joie inépuisable, car vous construirez en vous-même le temple de Dieu.
Je ne connais pas de travail supérieur à celui-là.

cascade

 

thorah

 

 

rosace

 


flèche vers le bas  Le ramadan - 20 juillet 2012
Le Ramadan - 20 juillet

 

L'événement le plus important du mois de Ramadan est le jeûne.
Le jeûne a pour but d'enseigner aux musulmans la patience, la modestie et la spiritualité.

Le Ramadan est un moment de réflexion et d'adoration d'Allah.
Les croyants se doivent de faire plus d'efforts pour suivre les enseignements de l'Islam et rechercher la pureté des pensées et des actions.

Le jeûne est un acte exigeant une foi personnelle et profonde, dans lequel les musulmans recherchent une prise de conscience accrue de leur proximité avec Allah.

Le but du jeûne est de nettoyer son âme intérieure et de la libérer de tout mal. Il permet aussi au croyant de pratiquer l'autodiscipline, le contrôle de soi, le sacrifice et l'empathie pour ceux qui sont moins fortunés, encourageant ainsi des actions de générosité et de charité.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2011, 13 mars

Celui qui sait comment jeûner comprend que le jeûne est une autre façon de se nourrir.
Mais oui, quand on prive un peu le corps physique de nourriture, ce sont nos autres corps plus subtils : les corps éthérique, astral*, mental qui commencent à se nourrir.
Quand notre corps physique ne reçoit pas toute la nourriture à laquelle il est habitué, une alerte est donnée, et comme il y a dans l’organisme des entités qui veillent à notre survie, à ce moment-là, d’une région plus haute, ces entités viennent nous procurer ce qui nous manque et nous commençons à absorber certains éléments subtils qui se trouvent dans l’atmosphère.
Voilà pourquoi notre respiration s’améliore, et bientôt nous nous sentons nourris, car même si elle ne vient pas du plan physique, c’est bien une nourriture que nous avons reçue. Et si pendant quelques secondes, pas plus, nous nous arrêtons de respirer, ce sont d’autres entités plus hautes, dans les plans astral et mental, qui nous nourrissent.
Le jeûne est donc bien une autre forme de nutrition. Seulement, pour pratiquer cette nutrition, il faut être instruit et prendre des précautions. Jeûner est dangereux pour ceux qui ne savent pas qu’il y a des règles à respecter.

* Par « corps éthérique », entendre : la vitalité physique ; et par « corps astral » : les facultés d’émotion et de sentiment.

Œuvres Complètes, tome 13, La Nouvelle Terre, VI

...En même temps que vous jeûnez, vous ferez un travail spirituel : vous vous lierez aux entités les plus lumineuses, vous choisirez de la musique et des lectures qui puissent vous inspirer et purifier vos pensées et vos sentiments.

Le jeûne n’a pas seulement une bonne influence sur la santé. Lorsque les initiés veulent aider ou sauver quelqu’un qui se trouve plongé dans des difficultés, ils jeûnent, afin de pouvoir envoyer les forces spirituelles qui s’accumulent en eux pendant ces privations. C’est pourquoi les initiés jeûnent souvent, afin de pouvoir aider leurs amis ou leurs proches.

ramadan 2012


ramadan

ramadan


flèche vers le bas  La fête de la Saint Jean - 24 juin 2012
La fête de la Saint Jean - 24 juin

 

La fête de la Saint-Jean d'été, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste.
Elle a lieu le 24 juin, Jean l'Évangeliste étant fêté le 27 décembre.

Elle reprend une tradition préchrétienne de fête associée au soleil et aux moissons chez les Romains, dans des rites celtes et germaniques et dans de nombreuses autres civilisations à travers différentes époques en Syrie, en Phénicie, en Chine, en Turquie, chez les Incas, en Scandinavie.

Elle est proche de la date symbolique du solstice d'été dans l'hémisphère nord, qui a lieu le plus fréquemment le 21 juin, date à laquelle la nuit est la plus courte de l’année.

La Saint-Jean a été fêtée en France dans de nombreuses régions et elle est toujours vivace dans de nombreux pays dont la Belgique et l’Espagne ou des régions comme le Québec dont c’est la fête nationale.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 1987, 21 juin

Dans la littérature traditionnelle de tous les pays, on trouve des légendes qui racontent comment la lumière et les ténèbres se livrent bataille. Et suivant le cas, c’est un côté ou l’autre qui remporte momentanément la victoire. Mais chaque année, au solstice d’été, nous entrons dans la période où la lumière est triomphante.
Ce sont les meilleures influences qui nous parviennent en ces jours où la lumière a repris le pouvoir et où la nuit, donc symboliquement l’obscurité, les ténèbres reculent. À cette période-là, il est donné aux puissances célestes, aux forces créatrices, les plus grandes possibilités pour se manifester et nous aider à résoudre les problèmes, à remporter la victoire. C’est donc pour le disciple le moment favorable pour déclencher des attaques contre les ténèbres intérieures : il a les meilleures conditions pour les vaincre.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 1987, 17 juillet

Le feu est l’élément le plus puissant, le moyen de transformation le plus efficace. Rien ne résiste au feu. C’est pourquoi la tradition initiatique enseigne que, pour se transformer, les humains doivent obligatoirement passer par le feu.
Il y a deux sortes de feu : le feu de la souffrance et le feu de l’amour divin. Par le feu de la souffrance doivent obligatoirement passer tous ceux qui sont devenus tellement durs et coriaces que seules les épreuves pourront les améliorer. Celui qui veut échapper à ce feu doit travailler avec le feu de l’amour qui le transformera en le rendant lumineux et rayonnant ; il l’enveloppera de ses flammes sans qu’il soit brûlé. Et même s’il doit encore souffrir, car il est encore sur la terre, il saura comment traverser ces souffrances. Le feu de la souffrance contraint et asservit l’homme. Le feu de l’amour divin le libère.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Izvor n° 216, Les secrets du livre de la nature, VI

Tout le monde sait que pour forger le fer, il faut le plonger dans le feu et attendre qu’il devienne rouge, puis incandescent. On ne s’arrête pas, en général, pour déchiffrer le grand secret initiatique caché derrière ce phénomène. C’est pourtant une des pages les plus importantes du grand livre de la nature vivante : comment la flamme peut-elle communiquer au fer sa chaleur et même sa lumière ? C’est un mystère : le fer devient exactement comme le feu, lumineux, rayonnant, brûlant ; lui qui était gris, terne, froid, dur, il se transforme et acquiert des propriétés nouvelles...
L’être humain aussi est comparable à du métal, au fer par exemple, et seul un contact avec le feu peut le rendre rayonnant, brillant et chaleureux. Évidemment, je parle du feu spirituel, et non du feu physique ni du feu des passions, car il y a plusieurs sortes de feu. Les mystiques connaissent bien ce contact avec le feu spirituel : c’est une ardeur, un amour, une extase, une sorte de vie intense. Oui, ce feu est une vie qui vous brûle et vous transforme en un autre être... De même que le feu physique a la propriété de rendre le fer suffisamment flexible et malléable pour recevoir des formes nouvelles, de même le feu céleste, qui est l’amour divin, peut plonger l’homme dans un état spirituel où il se débarrasse de son ancienne forme qui était dure, opaque, laide, pour en recevoir une nouvelle, lumineuse, rayonnante.

Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d’Adobe Flash Player.

Obtenir le lecteur Adobe Flash


flèche vers le bas  Lailat al Miraj - 16/17 Juin 2012
Lailat al Miraj - 16-17 juin

 

« Lailat al Isra wa al Miraj » c’est la fête du voyage nocturne du Prophète Mohamed de la Mecque à Jérusalem et de son ascension vers le ciel dans la même nuit accompagné par l'ange Gabriel.

Au cours de cette nuit, les cinq prières quotidiennes ont été révélées à Mahomet.

Cette fête est bénie chez les musulmans et est considérée comme la plus grande expérience spirituelle qu’ait connue le Prophète. .

miraj nama

Image d un manuscrit
du XVe siècle :
« miraj nama ».
Bibliothèque Nationale, Paris

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 2012, 11 janvier

Présentez-vous chaque jour devant le Seigneur et demandez-Lui d’être guidé, afin de bien agir pour vous-même et pour les autres. Bien sûr, ce n’est pas Lui en personne qui viendra vous inspirer, mais Il vous enverra des anges qui vous accompagneront.
Plus tard, vous apprendrez que sur les chemins où vous avez marché, beaucoup d’accidents, de malheurs ont pu être évités, et que beaucoup de bonnes choses au contraire ont été réalisées. Les entités célestes vous diront : « Regarde, tout cela a été fait à travers toi. » Oui, un jour vous connaîtrez ce que vous avez fait, ou plutôt ce qui a été fait à travers vous. On vous montrera combien d’entités magnifiques ont pu se manifester parce que vous aviez commencé la journée en demandant au Ciel de diriger votre vie.


Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes 2012, 21 juin

Les personnes pour qui prier est une réaction naturelle, spontanée, sont mieux armées que les autres pour affronter la souffrance et le malheur. Grâce à cette faculté de s’arracher à l’obscurité et aux pesanteurs de la terre pour s’adresser aux puissances célestes, intérieurement elles ressentent moins l’amertume et le découragement.
Certaines épreuves que nous avons à vivre peuvent être liées à la collectivité et il est impossible de les éviter. Une guerre par exemple : pendant une guerre, d’une manière ou d’une autre, personne n’est épargné. Mais celui qui prie, qui fait appel aux puissances de l’esprit, transforme intérieurement son état ; et même si extérieurement les événements sont les mêmes pour tous, là où tous autour de lui se laissent accabler, il reçoit, lui, l’aide de la lumière. Et grâce à cette aide il peut aussi soutenir et encourager les autres.

la pentecôte

Le Coran

 

miniature

Miniature persane
du XVIe siècle célébrant l'ascension de Mahomet
aux cieux.


flèche vers le bas  La Pentecôte - Chavouot - 27 Mai 2012

La Pentecôte (terme provenant du grec ancien « cinquantième jour» )
est une fête chrétienne
qui commémore une expérience mystique collective des Apôtres
de Jésus de Nazareth rapportée
par les Actes des Apôtres
et qui célèbre la descente de l'Esprit Saint sur ceux-ci le cinquantième jour à partir de Pâques.

Elle correspond à la fête juive
de Chavouot
ou fête des Semaines. Cette fête commémore,
sept semaines ou cinquante jours après la Pâque juive, la descente
du Mont Sinaï par Moïse
,
porteur des Tables de la Loi.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 1994, 22 mai

Rien n’est plus précieux pour l’âme humaine que la visite du Saint-Esprit. C’est comme un coup de foudre céleste. Il n’y a pas d’expérience plus sublime et plus remplie de sens.
Mais ce n’est pas parce que l’homme a reçu ce coup de foudre qu’il devient immédiatement omniscient, tout-puissant et parfait : non, il reçoit seulement les possibilités de le devenir, et c’est à lui de travailler avec ce feu.
Malheureusement, il peut arriver aussi qu’il perde cette grâce, qu’il perde le Saint-Esprit, et c’est là la perte la plus terrible que puisse faire un être humain. Beaucoup de spiritualistes, de mystiques, d’initiés qui avaient reçu ce feu l’ont perdu d’une façon ou d’une autre. Certains sont arrivés à le reconquérir, mais au prix de combien de souffrances, de repentir, de travail ! Il a fallu s’humilier, supplier longtemps pour que le feu accepte de revenir.
Mais à partir du moment où il a accepté, il s’accroche si fort, il pousse et enfonce ses racines si loin à l’intérieur de l’être, qu’il ne le quitte plus : il dirige, ordonne et oriente sa vie.

la pentecôte

La Pentecôte
représentée
sur l'autel
de Nicolas de Verdun
en Autriche (XIIe siècle)

Accès à la rubrique des fêtes 2013 et 2014