Fêtes spirituelles et traditions du monde
Les initiés, dans les temps anciens, ont-ils institué les fêtes seulement pour que les humains s’amusent ? Non, leur intention était d’abord d’introduire une pause, d’interrompre le rythme du travail qui, à cette époque, était continu, harassant, car on ignorait alors les vacances, les congés. Ces initiés voulaient délivrer, au moins pour un moment, la conscience de tant d’hommes et de femmes accablés par des tâches qui les usaient et détruisaient leur santé ; ils voulaient créer des soupapes qui libèrent leurs énergies psychiques comprimées. Les fêtes avec les chants, les danses, les jeux, les rires, les rencontres, permettent cette libération et elles créent aussi un climat fraternel par lequel chacun se sent porté, soutenu.
Mais avec ces fêtes, les initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans les régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées. Voilà comment, dans leur sagesse, les initiés conçoivent la fête. Car s'il est vrai que la sagesse est grave, elle est pleine de gaieté aussi.
Omraam Mikhaël Aïvanhov - Collection Izvor n° 243, Le rire du sage, VI
Navratri - du 5 au 13 octobre 2013 |
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Navratri ou Navaratri, qui signifie « neuf nuits » en sanskrit, est une fête hindoue qui célèbre, durant neuf nuits et dix jours, neuf formes de la Shakti, l'énergie féminine divine. Les 9 Formes de la Shakti sont :
Navratri est une période d'introspection et de purification, et c'est traditionnellement une époque propice au lancement de nouvelles entreprises. Elle est divisée en groupes de trois jours d'adoration, les fidèles recherchant la bénédiction des trois aspects de l'énergie féminine divine, d'où les neuf jours de prière. Trois premiers jours : La Déesse Mère est invoquée sous la forme spirituelle de Dourgâ pour détruire toutes les impuretés, les vices et les défauts. Le dixième jour (Vijayadasmi) de Navratri, on célèbre Dussehra (« Victoire du dixième jour »), lors de laquelle une effigie de Râvana est brûlée pour célébrer la victoire du bien (représenté par Râma) sur le mal. |
Omraam Mikhaël Aïvanhov - Coll. Synopsis n°1, "Vous êtes des dieux”, III, 1 « Dieu, la Nature et l’homme…Dieu est le Père, le Créateur ; la Nature est son épouse, la matière sur laquelle Il travaille, la Mère qui met au monde toutes les existences. Et l’homme est à leur image, il est le fruit, l’enfant du Père céleste et de la Mère Nature. Et de même que l’enfant possède les propriétés du père et de la mère, l’être humain est la synthèse de tous les matériaux et les éléments de la Mère Nature ainsi que de toutes les puissances et les énergies du Père Céleste. Omraam Mikhaël Aïvanhov - Pensée quotidienne 2014 - 8 mars « Dans le plan physique, évidemment, la femme est plus faible que l’homme ; mais la puissance de la femme est immense. Cette puissance se trouve dans un magnétisme spécial qu’elle possède sous forme de petites particules subtiles qui s’échappent d’elle. Ce n’est pas dans le plan physique que la femme a le plus de pouvoir mais dans le domaine des émanations éthériques, et si certains hommes voient en elle une sorcière, une magicienne ou une fée, c’est à cause de ce magnétisme que lui a donné la nature. Grâce à ces émanations, les femmes sont même capables de former des corps de nature éthérique. Qu’un être supérieur, un sauveur du monde donne le germe d’une réalisation sublime, le Royaume de Dieu sur la terre, et toutes les femmes ensemble pourront, grâce à leurs émanations construire le corps de cet enfant collectif.
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Durga Lakshmi
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Wessak - 25 mai 2013 | |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Synopsis n° 3, VI, 3 Le sens de l’initiation, c’est d’apprendre à l’être humain à se détacher de sa nature inférieure pour pouvoir vibrer à l’unisson avec l’Esprit, qui est son véritable moi. La fusion avec le Moi supérieur, c’est la fusion avec Dieu. Oui, se retrouver, se connaître, c’est se fondre dans la Divinité, car cette étincelle, cet esprit qui est en l’homme n’est jamais séparé de Dieu. Et en se cherchant, en se trouvant, l’homme atteint la conscience suprême de vivre et de respirer en Dieu.
L’initiation a pour but d’arracher l’être humain au cercle limité de son moi inférieur pour le projeter dans le cercle illimité de la conscience cosmique. Cette conscience vit déjà au-dedans de lui, mais il ne le saisit pas encore clairement. La conscience qu’il a de lui-même se limite à son moi inférieur. Mais son moi inférieur, ce n’est pas encore lui. « Lui », c’est son Moi supérieur, son moi sublime, qui vit en lui, qui travaille et se manifeste, mais dont il n’a pas encore pris pleinement conscience.
* « En haut » : dans les plans subtils de l’esprit. « En bas » : dans les plans denses de la matière physique. (N. de E.) |
Ascension - 9 mai 2013 | |
L’Ascension est une fête chrétienne célébrée quarante jours après Pâques. Dans la tradition et la foi chrétienne, elle marque l’élévation au ciel de Jésus de Nazareth après sa mort et sa résurrection et à la fin de sa présence terrestre. Le jeudi de l’Ascension est un jour férié dans la plupart des pays d’Europe et quelques pays d’Afrique, d’Amérique centrale et d’Asie. Montée au ciel L’épisode de l’ascension dans Luc, après les diverses apparitions pascales du Ressuscité, conclut l’action terrestre de Jésus, en même temps qu’il marque son apogée, son entrée dans la sphère céleste et le début de son absence. Cette conclusion est connotée de manière positive : Jésus bénit ses disciples qui accueillent ce départ dans la joie. Les Actes des Apôtres proposent cet épisode comme le début du « temps du témoignage » : les croyants sont désormais seuls, mais nantis d’une « mission » dans l’attente du retour de Jésus. Jésus n’abandonne pas pour autant les hommes : il leur envoie son Esprit Saint le jour de la Pentecôte, et intercède sans cesse en leur faveur auprès de Dieu le Père. Il est possible que l’auteur de l’Évangile de Luc et des Actes s’inspire d’une tradition populaire, en faisant un parallèle avec les assomptions respectives de Moïse, Hénoch ou Élie, ou encore avec d’autres récits édifiants mettant en scène l’élévation de personnages illustres de la mythologie gréco-romaine, comme Romulus, Hercule ou Oedipe, voire des apothéoses d’empereurs romains.
Note : |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Synopsis n° 1, IX, 4 Jésus dans son corps de gloire : la transfiguration annonce l’ascension Pour comprendre ce qu’est la véritable résurrection, il faut se reporter au récit de la transfiguration de Jésus dans les Évangiles : «... prenant avec lui Pierre, Jean et Jacques, il gravit la montagne pour y prier. Et pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea et ses vêtements devinrent d’une blancheur fulgurante. » (Luc)... « Et il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent éblouissants comme la lumière. » (Matthieu) Omraam Mikhaël Aïvanhov, Coll. Synopsis n° 1, IX, 4 Comment construire notre corps de gloire La construction du corps de gloire est une entreprise de longue haleine, c’est vrai, mais chacun peut commencer dès aujourd’hui. En apprenant à mettre de l’ordre dans sa vie psychique, en apprenant à la purifier, à l’harmoniser, il élève son niveau de conscience et parvient ainsi à attirer à lui des matériaux de la meilleure qualité. ... Chaque élan désintéressé, généreux, sincère, chaque émanation spirituelle contribue à la construction de votre temple intérieur, la Jérusalem nouvelle, votre corps de gloire. Chaque fois que vous touchez la vraie beauté, chaque fois qu’un chef d’œuvre de l’art ou de la pensée, ou la contemplation d’un paysage, vous met en contact avec le monde divin et que vous sentez tout votre être frémir et se dilater, pensez alors à consacrer ces quelques particules de joie pure qui jaillissent de votre être, pour qu’elles aillent alimenter votre corps de gloire. |
Pâques - 1 avril 2013 | |
Pâques est la plus importante fête chrétienne. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ énoncée par la Bible (Nouveau Testament), le troisième jour après sa passion. La solennité commence le dimanche de Pâques, marquant pour les catholiques la fin du jeûne du carême, et dure huit jours (semaine de Pâques ou semaine radieuse ou semaine des huit dimanches). |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, "Noël et Pâques dans la tradition initiatique", p.108 & 109
Omraam Mikhaël Aïvanhov, "Noël et Pâques dans la tradition initiatique", p.112 & 113 La nature a mis partout des signes, des indices pour nous instruire, pour nous apprendre comment la résurrection peut se produire en nous. |
Printemps - 20 mars 2013 | |
Le printemps qui fait fondre les neiges, germer les graines et fleurir les arbres, dépend moins du calendrier que de l’ensoleillement, de la latitude, de l’altitude d’un lieu. Il se fait sentir dans les divers pays - et il est fêté dans les diverses cultures- tantôt avant, tantôt après l’équinoxe proprement dit du 20-21 mars, qui marque le centre de la saison. Les trois religions monothéistes ont préféré superposer aux fêtes de printemps, considérées comme « païennes », leurs propres commémorations historiques : il y a dans le judaïsme PESSAH, qui célèbre la sortie d’Israël hors d’Égypte et sa libération de l’esclavage ; dans le christianisme PÂQUES, la résurrection de Jésus hors du tombeau...
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Omraam Mikhaël Aïvanhov, Dictionnaire du livre de la nature, article Printemps Pendant l’hiver, l’archange Gabriel concentre dans la graine les énergies de la plante.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Dictionnaire du livre de la nature, article Perce-neige
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Vasanta Panchami - 15 février 2013 | ||
Cette importante fête hindoue célèbre Sarasvatī, déesse de la sagesse, de la connaissance, de l'éloquence et des arts, en particulier de la musique. Elle était aussi, à l'époque védique, la divinité des rivières. Cette fête a lieu le cinquième jour du mois lunaire de Magh dans le calendrier hindou et marque le début du printemps, « Vasant » signifiant la saison du printemps et « Panchami » le cinquième jour. Sarasvatī est l'épouse, la « shakti » (énergie manifestée) de Brahmā, le dieu créateur dans la « trimūrti » (trinité) indienne, et leur union souligne la notion que la sagesse est une condition sine qua non de la création. Elle est la déesse de la connaissance et la maîtresse des arts. Les possessions matérielles ne l'intéressent pas, aussi est-elle habituellement représentée habillée d'un simple sari blanc et porte-t-elle peu de bijoux, par rapport aux normes indiennes. Parfois accompagnée d’un cygne ou d’un paon, assise dans une fleur de lotus, deux de ses quatre bras jouent de la vina, un autre tient un livre, les Védas, le dernier un chapelet ou un crochet à éléphant. Cependant, à l'instar de son époux Brahmā, elle est peu représentée dans les temples. On attribue à Sarasvatī l'invention du sanskrit, la langue sacrée, et de l'écriture devanāgarī. Elle est évidemment une déesse vénérée parmi les écoliers et les étudiants. Il est de bon augure pour les études des enfants de leur faire apprendre leur premier mot ce jour-là : les prêtres leur font écrire le mot sacré « Aum » en signe de bon commencement. |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, tome 21(éd. 2006), 14 septembre L’être humain ne devient véritablement puissant et libre que s’il parvient à vibrer en harmonie avec l’univers. Il commence à entendre cette symphonie de la nature entière où tout chante, les forêts, les rivières, les étoiles... C’est cette symphonie cosmique que l’on appelle la musique des sphères. Et pour entendre cette musique des sphères, il doit commencer par harmoniser tout son être, tous ses organes par un travail assidu, un travail en profondeur. Au moment où les moindres particules de son être vibreront à l’unisson, la symphonie de l’univers se révélera à lui. Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Synopsis n° 3, partie II, 2 Dans la Bible, au livre des Proverbes, la Sagesse parle ainsi d’elle-même : La sagesse est la vertu qui fixe des limites. Ce cercle que Dieu a tracé à la surface de l’abîme est évidemment symbolique. Il représente les limites nécessaires pour pouvoir commencer l’acte de création, car toute création suppose d’abord une limitation. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre que Dieu s’est limité. Se limiter signifie s’enfermer dans un univers qui fonctionne et évolue selon ses lois propres ; au dehors, au-delà de cet univers, on ne sait pas ce qui existe. Les lois de la vie qu’étudie la science ne sont pas autre chose que les limites que Dieu s’est imposées dans sa création. Ce sont ces limites qui donnent structure, forme, contour et cohésion à la matière. Un monde qui ne serait pas circonscrit dans des limites serait instable et ne pourrait pas subsister, car à l’intérieur de ces limites toute la matière est en mouvement et ne demande qu’à s’échapper. Dieu a donc tracé un cercle pour retenir sa propre substance. Au centre, il a placé le noyau de la Création, et son travail a commencé. À celui qui sait l’observer, la nature entière révèle comment Dieu a procédé pour créer le monde. Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2009, 12 septembre Pour parvenir à la sagesse, il faut avoir traversé les plus grandes difficultés, les plus grandes épreuves. La sagesse d'un être parle de toutes les expériences qu'il a faites, de toutes les victoires qu'il a remportées sur le mal, et vous devez ressentir pour lui estime et admiration, parce qu'il a payé très cher pour l'acquérir. |
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L'Épiphanie - 6 janvier 2013 | ||
« Épiphanie » est un mot d'origine grecque qui signifie « manifestation » ou « apparition » du divin dans le monde visible. L'Épiphanie désigne aujourd’hui une fête lors de laquelle catholiques et protestants célèbrent Jésus comme le Messie venu et incarné dans le monde, et recevant la visite et l'hommage des Rois mages. Elle a lieu le 6 janvier, soit douze jours après Noël. Pour les Églises orthodoxes, cette fête se confond avec la fête même de Noël. En effet, à l’origine, l'Épiphanie fait partie du cycle de la Nativité. Elle tire son fond et son sens des célébrations antiques de la lumière. Le chiffre 12 possède une valeur symbolique représentant la totalité (12 constellations, 12 tribus d’Israël, 12 apôtres, etc.). C’était dans la Rome antique la fête des 12 dieux « épiphanes » c’est-à-dire les dieux olympiens qui parfois apparaissent aux mortels, la fête de la renaissance de la lumière ; symbolisme repris par la tradition chrétienne assimilant la lumière au Christ, puisqu'il est annoncé comme étant « la parole qui éclaire le monde ». Ce même jour, le 6 janvier, la plupart des Églises orthodoxes célèbrent la « Théophanie » (mot signifiant d’une façon générale toute manifestation visible de Dieu). Cette fête rappelle le baptême de Jésus dans le Jourdain, la révélation de sa filiation divine à l’intérieur de la Sainte Trinité, et donne lieu à diverses cérémonies sur le thème de la bénédiction des eaux. On appelle aussi l’Epiphanie « le Jour des Rois » , en référence directe à la venue et à l'adoration de l'enfant Jésus par les Rois mages, relatées dans l'Évangile selon Matthieu. Bien que l’évangéliste ne donne pas leur nombre et ne parle que de « mages venus d'Orient », la Tradition a fait qu'ils sont habituellement appelés les trois Rois mages et sont nommés respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar.
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Omraam Mikhaël Aïvanhov, Collection Izvor, n° 209, ch. I : « La fête de Noël » ... Cette lumière, cette étoile qui brillait au-dessus de l'étable signifie que, de chaque initié qui possède en lui le Christ vivant sort toujours une lumière, une lumière qui apaise, une lumière qui nourrit, réconforte, guérit, purifie, vivifie... Un jour cette lumière est aperçue de loin par d'autres, et ils sentent que quelque chose de spécial se manifeste à travers cet être. Ce qui se manifeste, justement, c'est le Christ, et à ce moment-là tous ceux qui sont des dirigeants, des autorités, tous ceux qui sont puissants et riches, viennent auprès de lui. Et même les grands chefs religieux qui s'imaginaient être au sommet, sentent eux aussi qu'il leur manque quelque chose, qu'ils ne sont pas arrivés à ce degré de spiritualité, et ils viennent s'instruire, ils viennent s'incliner et apporter des présents.
Maître de L’Adoration de Vienne, 1410 |
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1 de l'an 2013 |
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées quotidiennes, 1er janvier 2004. " Soyez vigilant, et efforcez-vous de passer le premier jour de la nouvelle année dans les meilleures dispositions intérieures possibles, car ce premier jour a autant d'importance pour tout le reste de l'année que le moment de la naissance pour toute la vie. La vie de chaque être humain est marquée par les influences astrales qui ont agi au moment de sa naissance; le déroulement d'une vie est donc contenu en germe dans son commencement et c'est là la raison d'être de l'horoscope. À une échelle plus réduite, le premier jour d'une année contient en germe tout le déroulement des jours à venir. C'est pourquoi soyez attentif à vivre ce premier jour dans la lumière, l'amour et l'harmonie. À chaque heure, par la prière, la méditation, les chants, les bonnes pensées, les bons sentiments, tâchez d'inscrire des empreintes lumineuses qui influenceront bénéfiquement tous les jours de cette année." |