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Fêtes spirituelles et traditions du monde

Les initiés, dans les temps anciens, ont-ils institué les fêtes seulement pour que les humains s’amusent ? Non, leur intention était d’abord d’introduire une pause, d’interrompre le rythme du travail qui, à cette époque, était continu, harassant, car on ignorait alors les vacances, les congés. Ces initiés voulaient délivrer, au moins pour un moment, la conscience de tant d’hommes et de femmes accablés par des tâches qui les usaient et détruisaient leur santé ; ils voulaient créer des soupapes qui libèrent leurs énergies psychiques comprimées. Les fêtes avec les chants, les danses, les jeux, les rires, les rencontres, permettent cette libération et elles créent aussi un climat fraternel par lequel chacun se sent porté, soutenu.

Mais avec ces fêtes, les initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans les régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées. Voilà comment, dans leur sagesse, les initiés conçoivent la fête. Car s'il est vrai que la sagesse est grave, elle est pleine de gaieté aussi.

Omraam Mikhaël Aïvanhov - Collection Izvor n° 243, Le rire du sage, VI

flèche vers le bas Tou Bichvat - 16 janvier 2014

Tou Bichvat - 16 janvier 2014

 

Tou bichvat est une fête juive. C’est un « nouvel an des arbres », une fête du renouveau de la terre.
Elle a lieu le 15ème jour du mois de Chevat pour cette nouvelle année. C’est en effet à cette époque de l’année que les arbres les plus précoces de la terre d’Israël, notamment l’amandier, émergent de leur sommeil hivernal et entament un nouveau cycle de floraison.

Le jour de Tou Bichvat est marqué par la consommation des fruits, en particulier ceux à travers lesquels la Torah fait l’éloge de l’abondance de la Terre Sainte : les raisins, les figues, les grenades, les olives et les dattes.

Ce jour renvoie à cette phrase du Deutéronome selon laquelle « l’homme est un arbre des champs » et appelle à méditer sur les leçons que nous pouvons apprendre de notre «  double botanique ».

fruits secs

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov - Coll. Izvor n°209, Noël et Pâques dans la tradition initiatique, IV

arbre en fleurVous êtes-vous aperçus que, partout autour de nous, est en train de se produire un évènement qui s’appelle le renouveau ? … On sent que tout bouge, c’est une nouvelle vague qui déferle du cosmos et d’ici très peu de temps sur toute la terre … les fleurs, les arbres, les oiseaux : quelle parure ! Voilà un des phénomènes les plus extraordinaires de la vie : le renouveau. Chaque année tout se renouvelle.

Oui, tout sauf les humains ! Les humains, eux, restent tels qu’ils sont, ils ne se mettent pas à l’unisson de ce renouveau. Ils sentent bien qu’il se passe quelque chose dans l’air, mais ils ne se laissent pas influencer. Il faut maintenant qu’ils apprennent à ouvrir en eux les portes et les fenêtres pour que cette vie puisse aussi les pénétrer, les imprégner. Voilà ce que je peux vous dire de plus important ce matin, car c’est dommage que ce renouveau se produise seulement dans la nature, et que les gens, trop concentrés sur de vieilles choses, ne le remarquent presque pas. Il faut être libre, dégagé, et recevoir à bras ouverts cette nouvelle vie.

Il y a tout un travail à faire, un travail de renouvellement. Laissez tous les autres sujets de côté, tout ce qui est déjà vieux et caduc, concentrez-vous uniquement sur la nouvelle vie pour entrer en communication avec ce grand courant qui jaillit du cœur de l’univers.


 

flèche vers le bas Makar Sankranti - 14 janvier 2014

Makar Sankranti et Taï Pongal - du 14 au 17 janvier 2014

 

Makar Sankranti dans les régions du Nord de l’Inde - ou Thaï Pongal en Tamoul dans les régions du Sud - est la seule fête réglée par le calendrier solaire : elle a lieu tous les ans le même jour, le 14 janvier. Le soleil inverse sa course : il remonte vers le Nord, du tropique du Cancer au tropique du Capricorne (ou " du Crocodile ", car c'est le sens du mot hindi " maker "). La moitié de l’année pendant laquelle le soleil allait vers le Sud est " une nuit des Dieux ", celle où il va vers le Nord est " une journée des Dieux ". Makar Sankranti inaugure la moitié lumineuse de l’année, « Sankranti » désignant le passage d’un signe du zodiaque à l’autre. Pour les hindous, Sourya le Soleil représente la connaissance, la lumière spirituelle et la sagesse. Makar Sankranti signifie que nous devrions tourner le dos à l'obscurité de l'illusion dans laquelle nous vivons, et commencer à profiter d'une nouvelle vie avec une lumière vive qui nous fasse briller de plus en plus intérieurement. Nous devrions progressivement nous développer dans la pureté, la sagesse et la connaissance au fur et à mesure que le Soleil avance dans sa course.
La période du solstice est particulièrement importante. La première obligation rituelle est un bain dans le Gange à l’aube. Il y a foule, tous - jeunes gens compris - se baignent dans le fleuve : il faut commencer cette « journée des Dieux » d’un bon pied. 
Dans la tradition tamoule, la fête de Thaï Pongal dure plusieurs jours au cours desquels les vieux tissus et vêtements sont tout d’abord jetés et brûlés, marquant le début d'une nouvelle vie. Dans l’une et l’autre des traditions, des plats symboliques à base de riz sont préparés, partagés et même distribués dans la rue.
Makar Sankranti est aussi une importante fête des moissons célébrée dans différentes parties de l'Inde.
Cette fête est également celle des cerfs-volants. Dans le bazar, à tous les coins de rue, des marchands ambulants proposent ces losanges de papiers de toutes couleurs collés sur un cadre de bambou. Le ciel en est parsemé : les enfants rivalisent d’habileté pour les faire monter, monter…

 

Lever de soleil

Omraam Mikhaël Aïvanhov - OC X "Les splendeurs de Tipheret", p22

La première chose à faire, c’est de réaliser l’importance du centre et de comprendre comment la recherche de ce centre provoque en nous de grands changements, même à notre insu. Plus nous nous approchons du soleil avec tout notre esprit, toute notre âme, toute notre pensée, tout notre cœur, toute notre volonté, plus nous nous approchons du centre qui est Dieu, car, dans le plan physique, le soleil est le symbole de la divinité, sa représentation tangible, visible. Et tous ces noms abstraits et éloignés de nous que l’on donne au Seigneur : Source de vie, Créateur du ciel et de la terre, Cause première, Dieu Tout puissant, Âme universelle, Intelligence cosmique, … peuvent se résumer dans l’image du soleil tellement concrète et proche de nous. Oui, vous pouvez considérer le soleil comme le résumé, la synthèse de toutes ces idées sublimes et abstraites qui nous dépassent. Dans le plan physique, dans la matière, le soleil est la porte, le lien, le médium grâce auquel nous pouvons rejoindre le Seigneur.

 

Accès aux fêtes 2012 et 2013