Fêtes religieuses et traditions du monde

"Les initiés, dans les temps anciens, ont-ils institué les fêtes seulement pour que les humains s’amusent ? Non, leur intention était d’abord d’introduire une pause, d’interrompre le rythme du travail qui, à cette époque, était continu, harassant, car on ignorait alors les vacances, les congés. Ces initiés voulaient délivrer, au moins pour un moment, la conscience de tant d’hommes et de femmes accablés par des tâches qui les usaient et détruisaient leur santé ; ils voulaient créer des soupapes qui libèrent leurs énergies psychiques comprimées. Les fêtes avec les chants, les danses, les jeux, les rires, les rencontres, permettent cette libération et elles créent aussi un climat fraternel par lequel chacun se sent porté, soutenu.
Mais avec ces fêtes, les initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans les régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées. Voilà comment, dans leur sagesse, les initiés conçoivent la fête. Car s'il est vrai que la sagesse est grave, elle est pleine de gaieté aussi".

Omraam Mikhaël Aïvanhov - Collection Izvor n° 243, Le rire du sage, VI

 

Lailat ul Bara'ah - 23 mai 2016

Deux semaines avant le Ramadan, les musulmans demandent à Dieu le pardon de leurs péchés.
Cette fête a lieu le 15 du mois de Sha’ban soit le 13 juin en 2014. La date peut être décalée d'une journée, selon la prise en compte ou non du croissant de lune marquant le début du mois.

Beaucoup de musulmans croient que, durant cette nuit, Dieu fixe le destin de chaque homme pour l’année à venir. On passe cette nuit dans le recueillement et la prière pour demander à Dieu directives et pardon pour les péchés commis au cours de l'année écoulée. Pour le Prophète, il s'agissait du moment où Allah accordait sa miséricorde et où il se manifestait pour définir la destinée des repentants, notamment en fournissant quelques indications sur la conduite à tenir pour l'année à venir.

Il convient donc en principe de rester éveillé toute cette nuit, et de faire 100 prières, mais également de lire, ou relire le Coran.
Un jeûne est souvent pratiqué, soit la veille soit le lendemain de la nuit de Laylat ul Bara'ah. Les fidèles visitent également les tombes des défunts et donnent des aumônes.

tapis de prière

ciel étoilé

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2014, 20 juillet

La lumière est l’essence même de l’univers …
Il faut que dans notre âme le chemin qui conduit jusqu’à la lumière divine soit débarrassé de toute impureté, car ce sont les impuretés qui empêchent la fusion. En nous purifiant, nous faisons disparaître les obstacles qui séparent notre lumière de la Lumière de Dieu. Un jour elles ne feront plus qu’une seule lumière, et rien alors ne pourra les séparer.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2014, 18 septembre

Il est naturel de regretter ses fautes. Mais même si ces fautes sont graves, il est inutile et même nuisible de s’y appesantir et de se laisser ronger par le remords, en pensant qu’on va s’attirer ainsi la miséricorde divine. Par cette attitude, en réalité on recrée dans le subconscient des clichés, des laideurs, des misères, toujours les mêmes, et on les nourrit. Le repentir ne doit servir qu’à prendre la décision de ne plus se laisser aller aux mêmes erreurs. Ceux qui reviennent sans cesse sur leurs fautes remuent la lie du plan émotionnel. (…) Le Seigneur n’a pas créé les humains pour qu’ils se sentent misérables, coupables, indignes : Il les a créés pour qu’ils vivent comme Lui dans la beauté, la joie et la plénitude.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2014, 4 décembre

Il est bon que celui qui a mal agi reconnaisse sa faute et la regrette. Mais cela ne suffit pas. Même si les remords et les larmes sont une sorte de purification, pour être pardonné il faut réparer. Vous avez fait du tort à quelqu’un, vous allez lui présenter des excuses. S’il les accepte, c’est très bien, mais il vous reste à réparer les dégâts : alors seulement vous serez quitte.
Dire à celui que vous avez lésé : « Je suis navré, pardonnez-moi » ne suffit pas, et la loi divine vous poursuivra jusqu’à ce que vous ayez réparé le mal que vous avez commis. Le pardon ne règle pas la question. Le pardon libère les victimes, ceux qui ont été maltraités, lésés, mais il ne libère pas les coupables. Pour se libérer, le coupable doit réparer.