Quelques réponses...

   "Pourquoi je suis tombé dans une famille pareille ?"

Un homme dit : « Mon père était un ivrogne, ma mère une mégère, ils se battaient et moi aussi ils me battaient, ils me privaient de nourriture, de vêtements, je n’avais pas de livres pour aller à l’école : voilà pourquoi j’ai raté ma vie, c’est la faute de mes parents. » Tous en conviendront : c’est vrai, le pauvre, il n’est pas fautif, il a eu de si mauvaises conditions dans sa jeunesse ! Oui, en apparence, ce sont les parents qui sont responsables, parce qu’il faut toujours un responsable dans le plan physique. Mais en réalité, le vrai fautif, c’est cet homme lui-même : car c’est lui qui s’est créé par ses vies passées de pareilles conditions, alors c’est à lui qu’il doit faire des reproches et non à ses parents. S’il l’avait mérité, il se serait réincarné dans une famille où il aurait eu des parents attentifs qui lui auraient donné les meilleures conditions.

Izvor n° 233, Un avenir pour la jeunesse, chap. XI

   "Je veux vivre ma vie !"

Quelqu’un dit : « Moi, je suis libre de faire ce que je veux et il faudra bien que les autres m’acceptent comme je suis. » Eh bien vas-y, tu bousculeras les gens, tu mettras les pieds sur la table, tu élimineras ceux qui te gênent, tu commettras toutes sortes d’excès et tu seras très fier de toi. Mais un jour tu seras coincé, car aucun acte ne reste sans conséquence. « Comment, coincé ? Pourquoi je serai coincé ? » Parce que consciemment ou inconsciemment, sous prétexte d’affirmer ta liberté, tu transgresses sans arrêt les lois, les lois humaines, mais aussi, ce qui est beaucoup plus grave, les lois divines. Tu te prépares donc de très mauvaises conditions dans ta tête, dans ton cœur et dans ton organisme, et voilà comment un jour, au lieu d’être libre, tu seras coincé.
C’est ainsi que pour se persuader qu’ils sont forts, indépendants et libres, les humains s’engagent sur des voies dangereuses. Les transgressions qui s’accumulent représentent autant de dettes à payer, et peu à peu, à cause de l’énormité du fardeau, ils succombent.

Oeuvres Complètes, Tome 21, 11 sept

   "J'attends le grand Amour !"

Vous cherchez l'amour ? C'est pourquoi vous ne le trouvez pas. Vous direz :"Mais j'ai besoin d'amour, alors comment je vais le trouver si je ne le cherche pas ?"
Si vous voulez vraiment trouver l'amour, aimez, et cessez de le chercher. Vous verrez, c'est lui qui vous poursuivra, et même si vous voulez vous en défaire, vous n'y arriverez pas : vous le chasserez par la porte et il reviendra par la fenêtre ! Oui, dès que vous ne cherchez plus l'amour parce que vous vous êtes décidé à aimer, il se présente. Mais plus vous le cherchez, plus il s'éloigne. C'est comme si vous poursuiviez votre ombre : elle fuit devant vous, vous ne pouvez pas la rattraper.
En cherchant l'amour des autres, vous vous concentrez sur quelque chose d'extérieur à vous ; vous vous éloignez donc du trésor que vous possédez en vous-même et vous finissez par le perdre. C'est ainsi. Alors, au lieu de chercher l'amour, donnez-le, renouvelez-le sans cesse en vous et vous vous sentirez toujours habité par sa présence : il sera tout le temps là à vous sourire, à vous regarder gentiment.

Pensées quotidiennes 2005, 17 octobre