L’amour est omniprésent dans la vie des humains. Chacun cherche l’amour. On a besoin d’amour. L’amour apporte le bonheur, il embellit la vie.
On associe souvent l’amour au sentiment qu’éprouvent un homme et une femme l’un envers l’autre. Il s’agit en effet d’une des multiples manifestations de l’amour. Quand l’homme et la femme tombent amoureux, tout est beau et plus rien d’autre ne compte. Encore faut-il ensuite savoir conserver, entretenir la magie et la flamme de ces premiers instants. Pour cela il est important de comprendre ce qu’est l’amour et de savoir comment aimer.
Mais l’amour est aussi bien plus que ce sentiment que peuvent ressentir un homme et une femme l’un envers l’autre. Il est un état de conscience supérieur que nous pouvons atteindre en travaillant à rendre nos pensées et nos sentiments plus purs et désintéressés. Cet état de conscience nous procure un sentiment de plénitude et une joie de vivre.
* Pour aller plus loin : Le tableau synoptique, coll. Synopsis n° 2, p. 122-129
Le sens de l'amour
Le véritable amour pense d’abord au bonheur de l’autre, il est basé sur le sacrifice : sacrifice de temps, sacrifice de forces, sacrifice d’argent, sacrifice pour aider l’autre, lui permettre de s’épanouir et de développer toutes ses possibilités. Il n’y a rien de plus beau que l’amour, justement parce que vous êtes prêt à arracher quelque chose de vous-même, à vous priver de quelque chose pour le donner. Comme la mère. La mère a de l’amour pour son enfant ; pendant les guerres, les privations, elle mourra de faim mais elle gardera la nourriture pour son enfant : voilà l’amour !
O. C., tome VII, partie II
L'amour divin
Le but de la vie spirituelle est de nous amener à connaître cet état de conscience supérieur qu’on appelle l’amour divin. Cet état de conscience ne peut se décrire et on ne peut pas non plus l’expliquer à celui qui n’est pas prêt à le vivre ; tout ce que l’on peut faire, c’est d’essayer de l’y conduire peu à peu. Cet état de conscience permet à l’homme de se sentir intérieurement lié à l’univers entier ; il est alors comme un instrument dont les cordes vibrent à l’unisson de tout ce qui existe, il ressent une paix profonde et surtout une immense bienveillance à l’égard de tous les êtres. Il ne sait pas d’où proviennent ces bonnes dispositions, il sent simplement qu’elles ont envahi son être entier et qu’elles le poussent à se manifester avec amour et compréhension. La nature et les humains lui apparaissent sous un jour nouveau, et il sent que c’est cela le vrai bonheur.
Pensées Quotidiennes 2001, 31 décembre
La relation amoureuse
Une relation amoureuse n’a de sens que si vous pouvez construire avec votre partenaire quelque chose de solide et de durable. Cherchez à voir s’il existe entre vous une harmonie dans les trois plans : physique, affectif, mental, ou bien si vous cédez seulement à un caprice passager, à l’attrait du plaisir. Si vous n’avez pas d’affinités dans le domaine des émotions, des goûts et des idées, ne vous dites pas que cela n’a aucune importance et que les choses à la longue s’arrangeront. Pas du tout, au contraire, au bout de quelque temps, une fois qu’on a épuisé la nouveauté de certains plaisirs, on s’aperçoit justement que les affinités psychiques, intellectuelles, sont extrêmement importantes, et si ces affinités n’existent pas, voilà la discorde qui s’installe.
Oui, l’entente sur le plan des goûts et des idées est très importante, car les relations d’un couple ne consistent pas uniquement à s’embrasser et à se faire des déclarations d’amour ; il y a tous les détails de la vie quotidienne auxquels il faut penser et faire face, des décisions à prendre ensemble, l’existence à organiser. Si l’un désire des enfants et l’autre pas, si l’un aime la réflexion et le silence et l’autre la musique et les divertissements bruyants, que va-t-il se passer ? Et à propos de tous les événements du monde extérieur, chacun a aussi ses opinions, ses façons de sentir et de voir ; et si les réactions sont toujours divergentes, quelles conversations cela va-t-il donner ? Ou bien ce sera la bagarre, ou bien chacun restera silencieux dans son coin, et dans l’un et l’autre cas la vie deviendra un enfer.
Izvor n° 233, Un avenir pour la jeunesse, chap. XX
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