Le bonheur

Tout le monde cherche le bonheur, mais on ne sait pas nécessairement où le trouver.
L’être humain fait des expériences en pensant trouver le bonheur et il avance ainsi petit à petit
dans cette quête perpétuelle pour être heureux.

Omraam Mikhaël Aïvanhov donne des clés pour comprendre ce qu’est le vrai bonheur.
Le véritable bonheur est un état de conscience et il ne dépend pas des conditions et des événements extérieurs.
On est heureux et on ne sait pas l’expliquer.
Il n’y a pas de raisons particulières qui peuvent expliquer la paix et la plénitude qu’on ressent.
Il est merveilleux d’arriver à cet état intérieur qui caractérise le bonheur véritable.

C'est la quête d'un idéal qui rend heureux
Chercher le bonheur, c’est comme courir après une balle à laquelle, au moment de l’attraper, on donne un coup de pied. Pourquoi ? Pour pouvoir continuer à courir après elle ! C’est dans cette course qu’on se sent stimulé ; c’est dans cette recherche, cet élan pour toucher au but que l’on trouve en réalité le bonheur. Alors, quand vous avez un désir, ne vous pressez pas de le satisfaire, car c’est lui qui vous soulève, qui vous remplit. Tâchez donc de comprendre cette loi et mettez dans votre âme, dans votre esprit, des désirs que vous ne pourrez jamais réaliser : ce sont ces désirs qui vous feront vivre. Oui, voilà le secret. Pourquoi demander quelque chose qui pourra se réaliser en quelques mois, en quelques années ? Mettez-vous à la recherche de ce qui est le plus lointain et le plus irréalisable : la perfection, l’immensité, l’éternité, et en chemin vous trouverez tout le reste : la connaissance, la richesse, la puissance, l’amour… Vous les aurez sans même les demander.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov – Izvor N° 231, chap. XIV
Trouver le bonheur en soi-même
Combien d’hommes et de femmes ont mis fin à leurs jours alors que, comme on dit, « ils avaient tout pour être heureux » : la jeunesse, la beauté, l’intelligence, la richesse, une famille et des amis qui les aimaient. Ils avaient tout, sauf l’essentiel : le goût de vivre ; et cela, aucun des avantages qu’ils possédaient ne pouvait le leur donner. C’est donc dans l’homme lui-même qu’il faut d’abord changer quelque chose, c’est intérieurement qu’il doit chercher ce dont il a besoin. Lorsqu’on est capable de trouver le bonheur en soi-même, on sera fort dans n’importe quelle condition. Oui, dans les pires conditions, on pourra communier avec les entités célestes et se sentir comblé, rempli de lumière. Si la cause de votre bonheur est au-dedans de vous, rien ni personne ne pourra vous en priver. Le jour où vous arriverez à envisager les choses ainsi, ce sera pour vous le commencement de la liberté, de l’immortalité, de l’éternité.

 

 Pensées Quotidiennes 2001, 9 février
Bonheur et travail intérieur
Vous voulez être heureux ? Travaillez. Le vrai bonheur se trouve dans l’activité, mais évidemment une activité supérieure à celle qui permet de gagner un peu d’argent pour subvenir à ses besoins ou à ceux de sa famille. Ce travail-là est nécessaire, mais insuffisant. Pour être heureux, l’homme doit apprendre à faire un travail avec la pensée, le sentiment, l’imagination, la volonté, afin de préparer dans l’invisible la venue d’un monde de paix, d’harmonie, de lumière. C’est ce travail qui lui donnera la plénitude, et quels que soient les événements, il aura toujours ce travail.

 

 Pensées Quotidiennes 2003, 22 février
Le véritable bonheur est un bonheur sans cause
Quelqu’un dit: « Je suis heureux parce que.. » Eh bien, le seul fait qu’il donne une cause à son bonheur est la preuve qu’il ne possède pas le bonheur véritable. Car le véritable bonheur est un bonheur sans cause. Oui, vous êtes heureux et vous ne savez pas pourquoi. Vous trouvez qu’il est merveilleux de vivre, de respirer, de manger, de parler et vous ne savez pas pourquoi. Rien ne vous est arrivé, ni cadeaux, ni héritage, ni jolies femmes. Vous êtes heureux, parce que c’est quelque chose qui vient s’ajouter d’en haut, un élément spirituel qui ne dépend même pas de vous.., comme une eau qui coule du ciel. …Voilà le vrai bonheur.

 

Oeuvres Complètes, tome XX (édi. 1984), 7 septembre
Aimer sans attendre d'être aimé
Chacun a ses soucis, ses problèmes, et si vous attendez toujours qu’on vous aide et vous comprenne, qu’on vous aime, vous ne serez jamais heureux. Quelqu’un sera peut-être près de vous un moment, mais le moment suivant il ne sera plus là, et vous souffrirez. C’est pourquoi je dis à la jeunesse : « Si vous attendez toujours d’être aimés, vous souffrirez parce que vous comptez sur des choses trop incertaines. Un moment on vous aimera, mais le moment suivant on ne sait pas ce qui va se passer. Il ne faut pas compter sur l’amour des autres. Il peut venir, bien sûr, il peut venir même sans arrêt, et s’il vient, il est le bienvenu, mais il ne faut pas compter dessus. » Voulez-vous être heureux ? Ne demandez pas d’être aimés, mais aimez, vous, jour et nuit, et vous serez sans arrêt dans le bonheur. Peut-être qu’il vous tombera un jour un amour formidable… Oui, pourquoi pas ? Cela peut venir, mais ne l’attendez pas.

 

Oeuvres Complètes, Tome XX (éd. 1984) 9 octobre
L'amour universel
Le bonheur, c’est d’aimer à l’infini, de ne pas s’arrêter sur un être ou deux… ou dix… ou cent… Continuez à aimer ceux que vous aimez, mais aimez aussi les anges, les archanges, toutes les hiérarchies célestes, le Seigneur, et votre famille, vos amis s’en trouveront enrichis, renforcés, embellis, purifiés à cause de ce que vous nourrissez de tellement sublime dans votre cœur et dans votre âme. Élargissez le cercle de votre amour pour avoir des échanges avec toutes les créatures supérieures dont vous recevrez des inspirations, un soutien, une protection…

 

Oeuvres Complètes – Tome XIX (édi. 1984), 26 juin
L'âme a soif d'infini
Quoi qu’ils fassent dans la vie, qu’ils aient un métier, une famille, de l’argent, des loisirs, beaucoup de gens ne sont pas heureux, et ils ne savent pas pourquoi. C’est pourtant très clair : ils n’ont pas su répondre aux besoins de leur âme. Le besoin de l’âme, c’est de vivre dans l’espace infini, dans l’immensité. Or, constamment les gens compriment leur âme, l’entravent, l’étouffent ; ils veulent qu’elle se contente de bricoles, d’occupations mesquines. L’âme souffre et se plaint : « Pourquoi m’avez-vous déracinée? Mon élément, c’est l’infini, c’est là seulement que je me sens heureuse. » Faites donc l’expérience, au moins quelques minutes, de laisser votre âme se dilater, s’élargir, s’étendre à l’infini.., et observez ensuite comment vous vous sentez. Laissez-là s’évader jusqu’à se fusionner avec l’univers entier, vous éprouverez une sensation indescriptible … Oui, sans arrêt les gens emprisonnent leur âme, car ils oublient qu’elle est fille de Dieu et ne peut être heureuse que dans l’espace infini.

 

Œuvres Complètes – Tome XX (éd. 1984), 21 mai

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