Regard de Sagesse 2022

Année 2022 – Regard de Sagesse sur le temps présent

24 décembre 2022 - Naître dans les mondes subtils où règne l’Amour
La première naissance, c’est notre entrée dans le monde physique, que nous avons à étudier, où nous avons à travailler pour nous développer.

 

Mais cela ne suffit pas : il existe un autre monde qui est pure lumière, pur amour, pure beauté, et dans ce monde aussi nous devons naître et pénétrer un jour pour l’explorer, entendre sa musique, sentir ses parfums, contempler ses fleurs, ses arbres, ses lacs, ses montagnes…

 

Vous direz : « Ce monde contient aussi tout cela ? » Oui, et il contient même des magasins immenses où vous pourrez acheter tout ce que vous voulez. « Et avec quel argent ? » Pas besoin d’argent. C’est votre amour qui vous servira d’argent. Là-haut, si vous avez beaucoup d’Amour, vous êtes riche, vous pourrez tout acheter !
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 209, chap. III

 

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17 décembre 2022 - Comment allons-nous fêter Noël ?
Nous laisserons de côté la question de savoir si Jésus est réellement né le 25 décembre à minuit. Ce qui nous intéresse, c’est qu’à cette date du solstice, a lieu dans la nature la naissance du principe christique : cette lumière et cette chaleur qui peuvent tout transformer. Dans le Ciel aussi on célèbre cet événement : les anges chantent, et tous les saints, les grands maîtres et les initiés se réunissent pour rendre gloire à l’Éternel et fêter la naissance du Christ, ce principe cosmique qui naît réellement dans l’univers.

 

Et pendant ce temps, sur la terre que font les humains ? Ils sont dans les cabarets, les dancings, les boîtes de nuit, ils mangent, ils boivent, ils s’amusent. Même les gens les plus intelligents trouvent normal de fêter Noël de cette façon. Au lieu d’être conscient de l’importance d’un événement qui se produit une seule fois par an, quand toute la nature est attentive à préparer la nouvelle vie, l’être humain a la tête ailleurs. C’est pourquoi il n’en reçoit aucun bienfait, au contraire il perd la grâce et l’amour du Ciel. Car que voulez-vous que le Ciel puisse donner à un être qui reste insensible à ces courants divins ?

 

Le disciple, lui, se prépare : il sait que, la nuit de Noël, le Christ naît dans le monde sous forme de lumière, de chaleur et de vie, et il prépare les conditions favorables pour que cet enfant divin naisse aussi en lui.
Synopsis 1, partie IX, 1

 

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9 décembre 2022 - Dans les relations hommes-femmes
Il ne faut pas confondre la place et la valeur. La valeur est une chose, la place en est une autre. La place est une notion d’ordre matériel, et la valeur est une notion d’ordre moral, spirituel. Dans le plan matériel, même si des personnes sont d’égale valeur, on ne peut pas donner à toutes la première place : dans l’espace ou le temps il n’y a qu’une première place.

 

Quand les hommes et les femmes s’affrontent pour une affaire de place, c’est qu’ils ne posent pas correctement la question. Les femmes se plaignent que les hommes aient pris la première place, elles trouvent que c’est injuste. Et c’est vrai dans la mesure où on a confondu la place et la valeur, c’est injuste. Mais si leur solution, c’est de prendre à leur tour cette première place, ce sera tout aussi injuste. Donc la question de la place est secondaire : c’est la valeur qu’il faut considérer et respecter.

 

… Ni l’homme ni la femme ne doit dominer l’autre, mais chacun d’eux doit s’efforcer d’exceller dans son propre domaine.
Synopsis 2, partie VIII, 2

 

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30 novembre 2022 - La véritable unité n'exclut rien ni personne
Dans le domaine politique, économique, quand des gens appellent à l’unité, il s’agit presque toujours d’ententes fondées sur des intérêts particuliers, égoïstes. Un peu comme dans ces histoires où des brigands s’unissent pour faire de mauvais coups.

 

Évidemment, ce n’est pas cela la véritable unité, mais c’est ainsi qu’on la comprend : s’unir pour se jeter sur quelqu’un d’autre afin de l’évincer ou même de l’anéantir. Quand les citoyens d’un pays disent “unissons-nous !” et que cette union a pour seul but de combattre le voisin et non de s’entendre avec lui, est-ce qu’on peut réellement parler d’unité ?

 

La véritable unité est toujours la plus vaste possible. Si dans notre corps, un organe réalise l’unité pour lui-même sans travailler en harmonie avec les autres organes, lui-même il se sentira peut-être bien, mais les autres souffriront, et l’unité sera compromise. Quand nous parlons ici d’unité, nous entendons une unité universelle, cosmique, dont rien ni personne n’est exclu.

 

Mais cette unité doit d’abord se faire en nous-même : toutes nos cellules, toutes nos fonctions unies pour tendre vers le Divin. Cet effort désintéressé que nous faisons sur nous-même se reflétera ensuite sur les autres unités – les humains -, et toutes ces unités éparpillées feront, en se rassemblant, une unité universelle.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome 21 (éd. 2006), 4 mars

 

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19 novembre 2022 - Alchimie de la vie quotidienne
Même si vous avez toutes les raisons d’être malheureux ou mécontent, remerciez !

 

Pourquoi ? Parce qu’en prononçant le mot « merci », c’est comme une source de lumière, de paix et de joie que vous faites jaillir dans votre âme. Et cette source inonde toutes vos cellules. Peu à peu, vous sentez que quelque chose en vous se vivifie, se fortifie. « Merci », voilà le mot le plus simple mais qui dénoue toutes les tensions. Répétez-le plusieurs fois en vous imprégnant bien de sa signification.

 

Si vous commencez à vous plaindre ou à vous révolter, vous serez de plus en plus accablé. Mais si vous dites au Ciel : « Oh… merci, il y a certainement une raison pour que je rencontre cet obstacle, je dois avoir encore quelque chose à apprendre », vous sentirez que vous transformez peu à peu vos difficultés en or et en pierres précieuses. C’est comme si vous les recouvriez d’une poudre d’or ou de cristal : elles apparaissent sous un autre jour. Rien ne peut résister devant la gratitude.

 

En remerciant, vous sortez du cercle étroit de votre moi personnel, limité, pour entrer dans la paix de la conscience cosmique.

 

Pensées Quotidiennes 2014, 12 janv. et 23 déc.

 

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12 novembre 2022 - Et si l’écologie était d’abord une sensibilité spirituelle ?
Voulez-vous que la Création devienne pour vous éloquente, vivante, pleine de sens ? Il faut apprendre son langage. Toute votre existence doit tendre vers ce but : entrer en communication avec la nature et ses habitants.

 

Des habitants, il y en a partout : dans l’eau, l’air, la terre, le feu, les montagnes, les arbres, le soleil, les étoiles… partout ! Et ils nous saluent, nous font des signes… mais qui les voit ?

 

Et qui voit aussi que la nature est une substance lumineuse traversée par des rayons dont aucune langue ne peut décrire la beauté, les couleurs ?…

 

Pour que ces habitants vous acceptent, pour qu’ils vous secourent et vous soutiennent, préparez-vous à entrer dans ce monde immense avec votre attention, votre compréhension et votre amour. Vous habitez déjà ce monde, vous y marchez, mais il vous reste à l’ouvrir encore à votre conscience, à ôter le voile qui vous empêche de le voir.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2008, 22 septembre

 

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3 novembre 2022 - Il nous est toujours offert une issue
Quels que soient les obstacles et les difficultés, il est toujours possible d’avancer. En cherchant bien, on trouve toujours un endroit où on peut poser un pied, faire un pas, puis l’autre pied et faire un autre pas…

 

Et c’est encore plus vrai pour la vie psychique. Car l’Intelligence cosmique en a décidé ainsi : si nous cherchons bien, elle nous donne les moyens de progresser, de faire encore et encore un pas de plus.

 

On peut utiliser une autre image et dire : l’Intelligence cosmique a placé partout des ouvertures, des portes, et si on a la patience et la foi, en cherchant bien on les trouvera et on passera.

 

Vous avez l’impression que tout est fermé, barricadé ?… Non, il y a toujours une issue. Regardez dans toutes les directions, sans perdre l’équilibre, sans perdre l’espoir, sans faire de gestes désordonnés : bientôt vous verrez une porte s’ouvrir quelque part. Ou peut-être qu’elle était déjà ouverte, mais vous ne l’aviez pas vue.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2013, 4 mai

 

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27 octobre 2022 - Alimenter chaque jour la lampe à huile
L’huile de la lampe symbolise la force vitale, la sève qui nourrit toutes nos cellules.

 

Vous avez déjà vécu de nombreuses expériences, et vous avez remarqué que si pendant une semaine vous avez su vous conduire avec sagesse, bonté, générosité, maîtrise, vous avez acquis la possibilité d’affronter plus facilement les problèmes les jours suivants. Tout se passe comme si vous aviez en vous un soutien, une aide, quelque chose comme une force qui aurait été préparée en vous, une résistance, une protection dans les cellules du système nerveux, si bien que vous pouvez supporter maintenant de grandes tensions. Quelque chose s’est élaboré en vous, qui vous donne le pouvoir de résister aux secousses, aux difficultés.

 

Celui qui mène une vie sensée, lumineuse, pleine d’amour, sent apparaître en lui une force qui est semblable à l’huile de la lampe et, alors même qu’il est fatigué, malade, s’il sait rester tranquille un moment, il sent travailler au-dedans de lui cette force qui le rétablit.

 

Cette huile se trouve partout : les plantes la puisent dans le sol, dans l’air, dans les rayons du soleil et, grâce à elle, préparent la sève, symbole de cette sève vivante qui coule aussi en nous… Où ? Dans notre plexus solaire. Le plexus solaire est le réservoir des forces vitales, l’accumulateur de toutes les énergies : si vous savez le remplir quotidiennement, vous aurez une source où vous pourrez puiser à chaque instant les forces qui vous sont nécessaires.

 

 Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 217, chap. IX

 

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18 octobre 2022 - Sur quelles lois se fonde l’harmonie sociale
C’est à nous d’organiser les conditions de la vie pour qu’il n’y ait plus de malfaiteurs. La façon de vivre, l’éducation qui ne sont pas fondées sur les lois spirituelles sont comme des marécages : l’eau stagnante ne peut donner naissance qu’à des moustiques. Jamais le nombre des malfaiteurs ne diminuera si on ne se décide pas à fonder la vie sociale sur des principes vivants qui existent déjà dans la Nature elle-même.

 

On ne doit pas tuer les criminels, ni leur donner la liberté, mais les occuper, leur donner du travail. Les plus grands criminels peuvent être transformés par les lois de l’amour, de la sagesse et de la vérité. Si nous ne pouvons pas les transformer, c’est que nous n’avons ni amour, ni sagesse, ni vérité.

 

Comment Pestalozzi, qui n’était pas un Initié, a-t-il pu découvrir la véritable méthode pédagogique ? Il a été l’un des plus grands pédagogues ; il recueillait des enfants délinquants et il les transformait par l’amour. Il a trouvé les véritables lois pédagogiques parce qu’il aimait les êtres, il désirait les améliorer et pour cela il faisait des sacrifices. On ne peut pas changer les êtres si on ne veut pas faire de sacrifices.

 

Tout le monde cherche ce qui est facile, agréable, et espère obtenir de grands résultats sans faire d’efforts. Malheureusement cette loi n’existe pas dans la nature. La nature dit : « Quand on donne peu, on apprend peu et on reçoit peu. » Il n’existe pas d’autre loi : plus on donne son cœur, son intelligence et sa volonté à une cause divine, plus on reçoit la sagesse, l’amour et la vérité. Plus on se consacre à un idéal sublime, plus on reçoit de joie, de liberté, de richesses et de bénédictions. Voilà ce qui est réel.

 

Paris, 21 mai 1938
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome II, chap. VIII

 

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10 octobre 2022 - Être secouru
Vous souffrez… et vous croyez que vous êtes abandonné, que personne ne vous voit et ne peut vous secourir.

 

Vous vous trompez : en réalité, il y a des milliers d’entités qui sont là et qui veillent.

 

Imaginez une petite barque sur l’océan, perdue dans la nuit. S’il arrive que ses occupants se sentent en danger, ils lancent des appels de détresse, des signaux lumineux, et on vient à leur secours.

 

Vous aussi, quand vous êtes malheureux, accablé, appelez au secours en projetant de la lumière, c’est-à-dire votre foi, votre amour, votre espérance. Les entités célestes viendront vous secourir. Il est tellement facile pour elles de vous apercevoir et de se diriger vers vous pour vous aider ! Les ondes que produit une prière fervente les alertent immédiatement.

 

Celui qui se lamente, qui se laisse envahir par la révolte, la haine ou tout autre sentiment négatif, ces entités ne le voient pas, car il reste dans les ténèbres, il se confond avec l’obscurité. Mais dès qu’il lance des signaux lumineux vers le Ciel, il sort des ténèbres et il est immédiatement aperçu.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Dictionnaire du Livre de la nature, article « Barque »

 

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4 octobre 2022 - Pornographie, envers de l'amour
La sexualité est un domaine très riche, très vaste ; on peut l’observer et il a été observé de multiples points de vue, organique, physiologique, psychologique, social, moral, religieux… Mais ce que l’on ne connaît pas encore, c’est le point de vue initiatique, car en Occident il n’a pour ainsi dire pas été révélé. On trouvera de nombreux détails dans les livres de médecine, d’hygiène, d’éducation sexuelle… sauf ce que révèle la science initiatique, c’est-à-dire le côté spirituel de l’acte sexuel.

 

Car l’amour n’est pas un amusement, c’est un travail gigantesque, splendide, de reconstruction, de réédification, de résurrection, de divinisation.

 

Les organes sexuels sont les racines de l’être, et si on en use n’importe comment, on peut abîmer l’être entier, car les racines c’est très important, tout dépend d’elles, tout vient d’elles. Ce sont ces racines-là qui colorent l’ensemble d’une personnalité, qui donnent toutes les nuances d’un tempérament, d’un caractère.

 

Même si les scientifiques connaissent un jour toutes les réactions physiologiques dans leurs moindres détails, ils ne sauront encore rien de l’amour tant qu’ils n’auront pas étudié ce qui se passe au niveau des radiations, des émanations, des projections éthériques, fluidiques, subtiles. D’ailleurs ils ne soupçonnent même pas qu’il existe des phénomènes de cette espèce. Et moi, c’est ce côté-là de l’être humain qui m’intéresse, car c’est le plus important.

 

… Ce qui est le plus important dans l’acte sexuel, c’est dans quelle direction sont projetées les énergies, ce qu’elles partent faire dans le monde comme dégâts et destructions, ou comme constructions et réalisations, et quelles entités vont s’approprier ces énergies. Est-ce que ce ne sont pas des éruptions volcaniques qui iront retomber sur la tête de certains et ensevelir des villes entières (symboliquement parlant) ? Les énergies de l’amour sont des énergies divines qui doivent retourner vers le monde divin. Lorsque ceux qui s’aiment sont conscients de cette vérité, des quantités de forces intelligentes dans la nature dirigent ces énergies et les utilisent pour le bien de l’humanité tout entière, et même de tout le cosmos. Car ce sont des énergies vivantes, formidablement vivantes !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 214, extraits du chapitre VII

 

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18 septembre 2022 - Vivre dans l’harmonie nous attire des amis du Ciel
Par une vie harmonieuse en accord avec les lois divines, chaque être prépare les meilleures conditions pour ses autres vies, dans ce monde ou dans l’autre.

 

Car il se lie ainsi avec les entités lumineuses, les intelligences les plus évoluées, qui viennent s’installer en lui. Il les attire, il crée avec elles une association, il travaille avec elles, et plus tard quand il quittera la terre, quand son corps physique se désagrègera et que tous ses éléments – terre, eau, air, feu – s’en iront dans leurs compartiments respectifs, l’homme se retrouvera dans l’autre monde en compagnie de ces entités qu’il a attirées.

 

Sans le savoir, sans connaître encore tous les amis célestes qui y participent, chacun est en train de travailler à former la société dans laquelle il vivra dans l’autre monde. C’est de cette façon aussi que s’explique ce qu’on a appelé l’enfer et le paradis.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome XIX (éd. 1984), 28 septembre

 

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11 septembre 2022 - Le travail avec les esprits lumineux
Il y a dans le monde tellement de souffrances que nous ne connaissons pas ! On en apprend un peu quelque chose par les informations que donnent les journaux, la radio, la télévision. Mais il est impossible d’énumérer, de décrire tous les malheurs qui frappent chaque jour l’humanité, tout ce qui se passe est indescriptible.

 

Les esprits du monde invisible voudraient bien alléger toutes ces souffrances, installer l’ordre, la justice, la paix, l’amour, mais ils ne peuvent pas, ils n’ont pas les moyens d’intervenir directement sur la terre. Pourquoi ? Parce que ces entités célestes ne sont pas faites de matière physique. Pour intervenir, il faut que ce soient les humains eux-mêmes qui leur en donnent la possibilité. Mais où sont ceux qui, alors qu’ils en ont le pouvoir, pensent vraiment à faire quelque chose?…

 

Si l’espèce humaine n’a pas disparu, si elle survit encore malgré ceux qui consciemment ou inconsciemment ont tout fait pour l’anéantir, c’est grâce à un petit nombre d’êtres qui s’efforcent de neutraliser les courants destructeurs. Ces êtres travaillent dans le secret, la plupart sont inconnus, cachés on ne sait où. Mais ils sont tellement heureux quand ils voient des hommes et des femmes conscients, qui décident de participer à leur travail de lumière, le plus utile pour le salut de l’humanité !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Afin de devenir un livre vivant », Chap. XVI

 

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1er septembre 2022 - Quelle orientation donner aux études ?
Ces connaissances que les jeunes acquièrent à l’école, à l’université, au service de qui ou de quoi les mettront-ils ? Combien y en a-t-il qui prendront conscience de leur responsabilité et se diront : « Avec tout ce que j’ai appris, il faut que je fasse le bien, que j’aide les autres. Ce n’est pas moi seul qui dois en profiter. »

 

Les gens les mieux placés dans la société, croyez-vous que ce soit toujours par souci de soulager les souffrances humaines qu’ils ont choisi ce métier ? mettent-ils vraiment leurs capacités et leurs connaissances au service des autres ? Beaucoup, ça leur est bien égal de polluer la nature, de fabriquer des armes, de tromper, évincer et ruiner les autres, de les entraîner dans des aventures désastreuses ou de détruire leur réputation. Ce qu’ils veulent, c’est le succès, le confort, les plaisirs…

 

Tant qu’on négligera la formation du caractère au profit du développement intellectuel, les connaissances données dans les écoles et les universités ne seront pour les jeunes que des moyens de réussir à tout prix dans le monde, au lieu de se transformer eux-mêmes pour devenir des bienfaiteurs de l’humanité.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Synopsis 2, partie VIII, 3 : « L’entrée dans la famille universelle »

 

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24 août 2022 - La divinité cachée en tout être
Pour vivre en harmonie avec les humains, il faut savoir les regarder de très loin dans l’espace… Et aussi les projeter très loin dans le temps : quand vous êtes devant moi, j’essaie de voir les divinités que vous deviendrez un jour ! Je ne m’arrête pas à ce que vous êtes maintenant. Je pense à cette étincelle divine enfouie en vous, qui attend le moment où vous lui donnerez enfin la possibilité de se manifester.

 

La plus haute expression de l’amour, c’est de savoir se lier à l’étincelle divine dans chaque créature pour l’alimenter, la renforcer. Combien les relations entre les humains seraient meilleures si, en se rencontrant, ils pensaient que l’homme ou la femme qu’ils ont devant eux est le dépositaire d’une étincelle jaillie du feu divin !

 

Même dans un criminel, il faut chercher cette étincelle pour essayer de la ranimer. Ce n’est pas toujours possible, mais il faut au moins essayer. On ne sait pas pourquoi cet être s’est laissé entraîner sur la pente du mal : qui sait s’il n’y a pas quelque chose qui pourrait l’aider à se redresser, à ranimer soudain l’étincelle en lui ? Même si une créature s’est rendue coupable de fautes graves, il n’est pas dit qu’elle persévèrera éternellement dans le mal : elle peut s’améliorer et il faut l’aider.

 

Brochure 325 « Un idéal de vie fraternelle », III

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17 août 2022 - Le troisième marchand de cerises
Vous allez au marché pour demander un kilo de cerises. Le vendeur les pèse : il y a deux ou trois cerises en trop, il les enlève… parce qu’il est juste ! et vous n’avez rien à lui reprocher.
Vous recommencez avec un deuxième vendeur. Lui, il a faussé sa balance, et soi-disant pour un kilo il vous donne quelques cerises en moins. Si vous vous en apercevez en les pesant une fois rentré chez vous, vous êtes très mécontent de cette injustice.
Enfin vous allez vers un troisième vendeur, et comme c’est un homme généreux, il pèse le kilo de cerises… puis il vous en rajoute encore une poignée.
Alors, lui, est-il juste ou injuste ? Il est injuste, mais cette injustice-là vous plaît beaucoup. Comment se fait-il cette fois que vous appréciez tellement les gens injustes !
Il existe donc une justice et deux injustices. L’injustice peut être bénéfique ou néfaste, la justice n’est ni l’un ni l’autre… elle est juste !

 

Et voilà que moi, je prêche l’injustice. Oui, je prêche cette injustice qui s’appelle amour !
Car l’amour est la plus grande injustice : donner, aider, réconforter quelqu’un, alors qu’il n’y a aucune raison de le faire ou même qu’il ne le mérite pas… c’est injuste. Mais cette injustice est tout à fait recommandable. C’est pourquoi je prêche l’injustice, car elle seule pourra sauver le monde. Tant qu’on agira d’après la justice, aucun problème essentiel ne sera résolu.
Il ne faut plus être juste !… Je veux dire : il faut cesser d’avoir tellement recours à des lois pour faire valoir ses griefs ou son « bon droit ».

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov – Synopsis n° 2, part. V, 2, III

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2 août 2022 - Beauté du soleil levant
Comment travailler sur votre aura ?

 

En allant chaque matin au lever du soleil, en regardant comment il s’entoure lui-même d’une aura formidable pleine de couleurs merveilleuses. Et vous vous dites : « Moi aussi, je veux m’entourer des plus belles couleurs… le violet, le bleu, le vert, le jaune, l’orange, le rouge… »

 

Et longtemps, très longtemps vous vous baignez dans cette lumière, vous imaginez qu’elle rayonne et s’étend très loin, et que toutes les créatures qui se trouvent dans cette ambiance en bénéficient, que tous ceux qui vous fréquentent ou entrent en contact avec vous d’une manière ou d’une autre en reçoivent des bienfaits.

 

De cette façon, votre aura vous sert de protection, et en même temps elle est une bénédiction pour votre entourage, parce que grâce à elle vous pouvez aider les créatures.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome X, chap. VI

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23 juillet 2022 - Laisser couler la source
Souvent on entend des gens dire « ça va mal, ça va mal ! » Et pourquoi ça va mal ? Parce qu’ils ne sont pas éclairés, ils n’ont pas compris que dans leur intellect, dans leur âme, il fallait mettre à la première place ce qui existe de plus pur et de plus divin : la source… pour que cette source en coulant nettoie et purifie tout en eux, et fasse croître toutes les semences. Dans leurs pensées, dans leurs désirs on ne sent pas cette préoccupation essentielle d’un centre, d’une source, d’un soleil, d’un esprit, d’un amour.

 

… Je dis : « Pourquoi avez-vous laissé tarir la source ? – Quelle source ? Je ne comprends pas. » Vous voyez, on ne comprend pas. On croit avoir compris, mais ce n’est qu’en apparence. « – Je parle de la source qui coule au-dedans de vous. Pourquoi l’avez-vous laissé tarir ? – Mais quelle source ? Je n’ai laissé tarir aucune source. – Si, vous avez laissé tarir votre source, vous n’avez plus d’amour. Quelqu’un vous a un peu vexé, lésé, volé, trompé, et vous avez dit : c’est fini ! je ne serai plus généreux, ni bon, ni charitable, ça n’en vaut pas la peine, les humains ne le méritent pas. Et maintenant, votre source ne coule plus. Évidemment, vous ne laisserez plus personne vous tromper, vous léser, et vous pensez avoir gagné quelque chose. Mais en réalité, vous avez tout perdu. »

 

Il ne veut plus aimer, et alors c’est fini, il est déjà mort. Et qu’est-ce qu’il a gagné, le mort ?

 

… J’irai plutôt auprès d’une source, je resterai des heures entières à l’écouter, à la regarder, à la toucher, à lui parler… et ensuite je penserai à cette autre source, le soleil, et à toutes les sources dans l’univers… jusqu’à cette Source, la seule vraie source qui est Dieu Lui-même, et je tâcherai de me lier à elle pour comprendre enfin l’essentiel.

 

Vous direz : « Mais que peut-on comprendre auprès d’une source ? » Tout.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome VII, III

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16 juillet 2022 - L'eau est le fluide vital de la terre
Si on veut entrer dans les secrets de la nature, il faut comprendre l’importance de l’eau, méditer sur sa signification, ses propriétés, sa puissance, sur ce qui est caché en elle. On se comporte négligemment envers l’eau, on ne la considère pas, on ne l’apprécie pas. Vous direz : « Mais si, on l’apprécie ! » Oui, instinctivement, machinalement, inconsciemment. Mais c’est dans notre conscience que l’eau doit prendre une valeur, afin de devenir un facteur puissant pour notre vie psychique, notre vie affective et mentale.

 

Certains ne se préoccupent de l’eau que lorsqu’elle vient à manquer : ils se demandent comment ils vont pouvoir faire la cuisine, la vaisselle, se laver ou arroser leur jardin. C’est extraordinaire ! Mais qu’ils se secouent un peu, qu’ils essaient de se réveiller !… Comment ne pas être émerveillé, ne pas tressaillir de joie devant cette matière tellement limpide, cette manifestation du principe féminin, de la Mère divine qui nous enveloppe de sa pureté, de sa clarté ? C’est être aveugle ! Et après, on s’imagine qu’on va élucider les mystères de l’univers ! Il faut enfin commencer à comprendre ce que représente l’eau dans la nature et décider de travailler avec elle pour transformer sa vie intérieure.

 

C’est bien d’aimer se promener près des cascades et des rivières, de boire l’eau des sources, de se baigner dans les lacs et les mers. Mais ce n’est pas vraiment un travail, et il n’en résultera pas le moindre changement intérieur tant que vous ne saurez pas entrer en contact réellement avec l’eau, lui parler et vous lier à elle. Pour entrer en contact avec l’eau, la première condition est de l’approcher avec respect, en sachant qu’en elle vivent des entités belles et pures qui ne seront bien disposées envers vous que si vous avez pour elles considération et amour.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Izvor n° 232 « Les révélations du feu et de l’eau », chap. III

Lire aussi cette pensée sur l’eau dans la rubrique : les 4 états de la matière

5 juillet 2022 - Y a-t-il des souffrances utiles ?
Aucun être humain sur la terre n’est à l’abri de la souffrance. Mais ce qu’on ne sait pas, c’est qu’il y a des souffrances inutiles et même nuisibles, et d’autres utiles, bénéfiques.

 

Les souffrances inutiles sont celles qu’on se crée soi-même en transgressant les lois de l’honnêteté, de la justice, de la bonté, de la sagesse, de l’amour, et elles ne méritent pas qu’on s’en plaigne.

 

Les souffrances utiles sont celles de l’être qui aime les autres et qui veut sincèrement les aider : chaque jour il est obligé d’arracher pour eux quelque chose de son cœur, de se dépouiller de son égoïsme, de ses partis pris. Car pour aider les autres, il ne suffit pas d’avoir de bonnes intentions et de bons sentiments, il y a intérieurement tout un travail d’ajustement à faire. Ce travail demande des sacrifices, il est difficile, douloureux, mais combien bénéfique !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2010, 11 janvier

Lien vers une rubrique très complète : Si nous savions poser un autre regard sur la société…

26 juin 2022 - Comment retourner au jardin d'Eden
Au jardin d’Eden il y avait deux arbres : l’arbre de la connaissance du bien et du mal, auquel Adam et Ève ne devaient pas toucher, et l’arbre de vie dont ils pouvaient manger les fruits… Pourquoi ? Parce que l’arbre de vie les plaçait au-dessus du bien et du mal, tandis que les fruits de l’autre arbre leur apprenaient le bien et le mal. Voilà, quand on a mangé des fruits de cet arbre, on commence à goûter tantôt le bien tantôt le mal, tantôt la joie tantôt la tristesse, on se sent bien puis on se sent mal, on pousse des cris de souffrance puis on est dans le bonheur… Cette alternance dans l’être humain est la manifestation du nombre 2.
Pour que cette lutte cesse, il faut remonter à la source : manger de l’arbre de vie. L’arbre de vie, c’est l’unité.
Et comment retourner à l’unité ? Il est dit qu’un archange avec une épée flamboyante défend de retourner dans le jardin.
Oui, mais il existe pourtant un moyen d’entrer : c’est l’amour, l’amour envers le Créateur, un amour tel que l’archange vous laissera passer ! Car Dieu lui a dit : Tu ne laisseras entrer que les êtres qui sont reconnaissants, purs et pleins d’amour.
L’arbre de la vie existe : il est là, réel, on peut y avoir accès et manger de ses fruits pour faire circuler en soi cette vie, mais il faut d’abord accepter de se purifier et se transformer.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome V, chap. 3, II
16 juin 2022 - Immensité
Au moins une fois dans votre vie, il vous est sans doute arrivé d’avoir soudain la sensation de vous identifier à un homme ou une femme que vous êtes en train de regarder, d’écouter, ou bien à un élément de la nature devant lequel vous êtes en contemplation, une rivière, une cascade, une source, une étoile, le ciel bleu, le soleil
Si nous pouvons nous identifier ainsi aux êtres ou aux choses, c’est qu’en réalité nous sommes bien davantage que ce que nous paraissons.
En tant qu’individu, nous sommes tel ou tel avec une certaine apparence physique, une identité, un nom, etc. Mais dans notre âme et notre esprit nous sommes l’univers tout entier, nous sommes tous les êtres.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome 21 (2006)
10 juin 2022 - Résister
N’acceptez jamais la philosophie matérialiste de « l’évidence » qui fait dire à la plupart des gens : c’est comme ça, les choses sont ainsi, la situation est telle, on le voit bien, c’est évident, on n’y peut rien.
Si la maladie se présente et veut s’installer en vous, résistez. Même malade, entretenez en vous l’idée de la santé.
Par la force de votre esprit, refusez toutes ces « évidences » de la maladie, de la faiblesse, des situations difficiles, de l’échec… Tâchez d’imprimer en vous cette vérité que l’esprit peut triompher de tout.
Croyez-moi, il ne faut pas céder devant ce genre d’évidences, car céder c’est se limiter. Ceux qui succombent devant l’évidence se font ses esclaves. Tandis que ceux qui en toute circonstance mettent en avant les pouvoirs de l’esprit, qui exercent leur pensée et luttent, ceux-là avancent et deviennent maîtres de toutes les situations. L’un après l’autre, tous les obstacles finissent par tomber.
Quand on décide d’appliquer dans son existence cette loi de la supériorité de l’esprit, on produit d’abord des changements dans la région de la pensée. Ces changements influencent ensuite la région des sentiments, des sensations, des émotions, où peu à peu tout devient plus léger, plus fluide. Et enfin, ces changements se concrétisent dans le plan physique, où les choses s’éclairent, s’organisent, s’édifient.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Izvor n° 241 « La pierre philosophale », chap. VI (extraits)
2 juin 2022 - Le feu de l’amour divin
Il existe plusieurs sortes de feu ; pour simplifier on peut les classer en trois catégories : le feu physique, visible, qui consume et dévore les objets matériels ; un autre feu qui brûle et tourmente : le feu de l’amour passionnel, sexuel ; et un troisième feu, le feu de l’amour divin, qui ne consume pas, ne fait pas souffrir, mais qui nous donne la lumière, la joie, le ravissement, la sensation sublime d’être en communication avec Dieu Lui-même… Très peu savent aller plus haut pour se plonger dans ce feu qui remplit les régions supérieures.
…Ne souhaitez que le feu céleste, pensez à ce feu, contemplez ce feu, jusqu’à ce qu’il vienne embraser et remuer votre cœur, votre être tout entier. Ne comptez pas sur les explications ou sur les lectures, elles ne serviront à rien tant que le feu ne sera pas allumé en vous pour vous faire vibrer, frémir, tant que le feu ne sera pas là pour faire de vous un être vivant comme le soleil.
Car le soleil est un feu, et c’est pourquoi nous allons le voir chaque matin, pour rétablir le contact avec le feu divin. Si vous vous liez au soleil, si vous vous laissez embraser par le soleil, avec tout votre amour, toute votre intelligence, des flammes commenceront à vous entourer, à jaillir de vous, vous faire brûler, briller… Le feu céleste cherche ceux qui sont absolument purs et lumineux et quand il les trouve, il se jette sur eux, il les embrase, et ils deviennent des fils de Dieu, beaux, lumineux, éclatants comme des soleils.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Izvor n° 216 « Les secrets du livre de la nature », ch. VI (extraits)
28 Mai 2022 - Envol
Soyez comme l’oiseau. Il a un tout petit corps faible et léger, un tout petit bec, mais il a aussi des ailes pour voler librement dans les airs.
L’oiseau n’a pas l’ambition de s’imposer aux fauves. Il demande simplement au Créateur le chant, la joie et la liberté de mouvement.
Les véritables fils et filles de Dieu sont comme les oiseaux. Ils ne veulent pas se frayer un chemin à travers la jungle, ils souhaitent s’envoler chaque jour dans le ciel pour en rapporter la paix, la lumière et la joie qu’ils feront partager à tous les êtres, leurs frères et sœurs.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome 21 (2006), 2 juin
18 Mai 2022 - Méditer en visualisant les Esprits des 7 couleurs*

Dans son ouvrage intitulé « Le Livre des rayons lumineux », le Maître Peter Deunov reliait chacune des sept couleurs, par affinité, à tel ou tel verset de la Bible. On peut donc prononcer intérieurement et méditer chacun de ces versets en visualisant une des sept Lumières.

*Exercice tiré du « Livre des rayons lumineux », du Maître Peter Deunov
8 Mai 2022 - Nuit du Wessak : 15-16 mai 2022 (commémoration de la naissance, l'illumination et la mort de Bouddha)
Pourquoi les Initiés ont-ils choisi le mois de mai pour la cérémonie du Wesak ? C’est parce que le Soleil se trouve souvent dans la constellation du Taureau et que l’astrologie signale cette constellation comme fertile, abondante, capable de donner une grande générosité envers l’humanité. Le Taureau est le symbole de la nature prolifique et généreuse.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, conférence du 4 mai 1947

 

Pleine lune de mai : fécondité spirituelle

 

La parole de Dieu au premier homme et à la première femme : « Croissez et multipliez » a plusieurs sens très profonds. Elle signifie : mettez au monde des enfants avec un cœur plein d’amour et un intellect lumineux, ainsi vous peuplerez la terre et vous la couvrirez d’une génération magnifique. En effet, lorsque des parents ont un enfant très intelligent, très capable, qui fait carrière dans la politique, la science ou l’art, son influence commence à s’étendre partout, et c’est aussi pour les parents une façon de peupler la terre.
Mais comprenez-moi bien, je donne comme idéal non des familles qui ont eu de très nombreux enfants et qui se trouvent ainsi à la tête de banques, de sociétés, de succursales, etc., mais des familles qui ont donné naissance à des artistes, des philosophes, des chercheurs, des spiritualistes, des hommes d’État remarquables. C’est de cette façon qu’on doit envahir le monde : croître et multiplier en donnant à l’humanité des génies et des saints !

 

Et même, chacun de nous, s’il vit dans l’amour et la sagesse, peut envahir le monde entier d’enfants lumineux, projeter des semences partout, afin d’améliorer les êtres et leur faire du bien.
Oui, le moment est venu aujourd’hui où, pour équilibrer et neutraliser les forces négatives, il faut que le bien croisse et se multiplie, sinon le mal et la destruction envahiront la terre comme une mauvaise herbe qui étale partout ses ramifications.
L’avenir de l’humanité dépend des enfants, c’est-à-dire des pensées et des sentiments que chaque homme, chaque femme décidera de mettre au monde. Commencez donc par là : créez des enfants divins, de bons sentiments, des pensées lumineuses, en travaillant à purifier votre cœur et éclairer votre intellect, afin qu’ils deviennent les instruments parfaits de l’âme et de l’esprit.
C’est par là que commence le vrai travail pour sauver l’humanité.
Omraam Mikhaël Aïvanhov – Izvor n° 214 « Le Masculin et le Féminin », chap. XI
29 avril 2022 - La liberté humaine entre la guerre et la paix
Les annales de la science initiatique rapportent que beaucoup d’humanités ont déjà disparu et que certaines parmi elles, comme les Atlantes par exemple, avaient une culture et une technique beaucoup plus avancées que les nôtres. Si elles ont disparu, c’est à cause de cette tendance de la « personnalité » qui pousse les êtres à vouloir tout dominer et asservir par la violence. Et, ce qui est un très mauvais présage pour l’avenir de l’humanité actuelle, on voit cette tendance se manifester de plus en plus dans le monde.

 

L’Intelligence cosmique, qui vit dans l’éternité, n’en est pas à une humanité près. Tant d’autres ont disparu que, si celle-là disparaît aussi par sa propre faute, cela ne La troublera pas beaucoup : avec les quelques individus qui resteront, elle en préparera une nouvelle. C’est à nous de ne pas nous détruire. Si nous nous entêtons à tout faire pour être détruits, l’Intelligence cosmique restera imperturbable, elle n’interviendra pas, elle nous laissera faire.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov – Izvor n° 208 (éd. 1990), chap. VIII

 

Qu’est-ce que la paix ?
Pour la plupart des gens, ce mot évoque la possibilité de vivre tranquillement à l’abri de toute agression. Mais en réalité, la paix est bien autre chose ; c’est le travail le plus intense qui puisse être réalisé dans le monde par des êtres qui ont appris qu’elle est d’abord un état intérieur. Cet état est le résultat d’une victoire remportée de haute lutte sur tous les tiraillements psychiques qui nous disloquent. Pour parvenir à installer la paix en nous, nous devons rétablir chaque jour le lien entre notre conscience et les centres spirituels qui sont dans notre cerveau et notre plexus solaire. Quand nous y sommes arrivés, ni les tourments ni les angoisses n’ont vraiment de prise sur nous.
Mais nous devons nous accrocher solidement à un point fixe en nous, sinon rien ni personne ne peut, de l’extérieur, nous apporter la paix.

 

Pensées Quotidiennes 2008, 23 août
12 avril 2022 - La même origine divine
Sous la forme de mythes, toutes les religions révèlent d’une certaine façon l’origine divine de l’homme.
Mais à un moment ou un autre de l’histoire, il s’est glissé chez certains la conviction que telles catégories d’êtres sont inférieures, et ils ont commencé à les exclure ou les opprimer.

 

Si Jésus a été tellement exceptionnel, c’est qu’il a affirmé que, quelles que soient leur culture, leur appartenance sociale, devant Dieu tous les êtres humains sont par essence égaux. Les inégalités qu’on voit se manifester sont superficielles et passagères : leurs qualités physiques, intellectuelles, morales, spirituelles, les évènements de leur existence, tout ce qui fait que dans tel ou tel domaine les uns semblent privilégiés et les autres non, correspond seulement à un moment de l’évolution.

 

Tous les humains sont frères et sœurs par la vie, la vie divine, qui coule en eux et qui les fait aussi frères et sœurs de toute la création.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2005, 10 novembre
4 avril 2022 - Pour garder la maison intacte
On raconte en Bulgarie cette petite histoire : un jeune paysan s’était marié avec une jeune fille d’un autre village, qui était très grande. Lorsqu’ils allèrent chez le garçon après la noce, la mariée toute raide ne pouvait pas passer par la porte pour entrer dans la maison. Elle aurait pu se baisser, mais non, elle était beaucoup trop orgueilleuse pour ça. Alors, comment faire ?

 

Les parents réfléchirent à ce grave problème et décidèrent soit de démolir la porte pour l’agrandir, soit de couper la tête de la mariée. Quelle bonne décision, n’est-ce pas !… Mais c’est ainsi qu’on fait souvent dans la vie : on ne veut pas céder, s’incliner, s’abaisser, alors il faut ou couper une tête ou démolir la maison.

 

En écoutant cette histoire, vous pensez : « Heureusement, ce n’est pas pour moi ! » Vous croyez ? Quand vous discutez avec certaines personnes, parfois vous ne voulez pas faire de concession, et comme vous vous mettez en colère, vous ne vous contrôlez plus, vous perdez toutes vos énergies, et ensuite pendant le reste de la journée vous êtes par terre, nerveux, démagnétisé.

 

Est-ce que ça n’aurait pas été plus intelligent de céder, d’être un peu plus humble ? Vous auriez gardé vos forces, votre maison intérieure… Il fallait se dire : « Je gagnerai davantage en cédant… plus de patience, plus d’indulgence, plus d’amour. » Céder, cela veut dire être intelligent, psychologue, compréhensif, doux, humble – mais, bien sûr, sans dire amen à toutes les imbécillités et les injustices.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C., tome VI, chap. V « Ce que nous apprend la maison »
27 mars 2022 - Pour rétablir l’équilibre psychique
Il existe différentes sortes de lumière ; celle dont notre système nerveux et tout notre organisme ont le plus besoin est la lumière du soleil avant son lever. C’est la lumière la plus subtile, la plus spirituelle, et elle agit sur nos corps psychiques.

 

Si nous savons comment contempler le lever du soleil, quelque chose commence à s’ouvrir dans notre plexus solaire et nous commençons à boire la lumière. C’est comme un réservoir qui se remplit d’une quintessence précieuse, et quand le réservoir déborde, on n’éprouve plus que le besoin de distribuer cet élixir à toutes les créatures vivantes.
Il n’y a pas de plus grande joie que de donner ce qu’on a reçu du soleil.
La joie de donner, c’est le soleil qui me l’a apprise. Il m’a même dit : « Le jour où tu sauras donner comme moi, tu deviendras immortel » !
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Éléments d’autobiographie 1, chap. XII
21 mars 2022 - Le soleil se donne à nous
« Ce soir je suis en train d’écrire ! il est déjà une heure après minuit, je n’ai pas sommeil, la journée était exceptionnelle comme beauté, chaleur et lumière ! Il y avait dans les rayons du soleil une puissance prodigieuse ! Comme si le monde entier, les plantes, les oiseaux, les hommes recueillaient avidement la vie qui venait du soleil. Quelle espérance, quel amour et quelle santé cachés dans un rayon de soleil ! Qui pourra jamais expliquer, même seulement comprendre ce qui se cache… la richesse incalculable d’un rayon de soleil ? On s’imagine avoir compris ! Chaque jour je m’aperçois que cela me dépasse ! Chaque jour béni comme celui d’aujourd’hui, qui m’a ressuscité d’un seul coup, me fait comprendre que ni la science, ni la philosophie humaine ne sont capables d’analyser un seul rayon du soleil : ils ont une vie qui vaut toutes les richesses du monde ! »
Omraam Mikhaël Aïvanhov, extrait de lettre inédite, 23 février 1953

 

 

… Et je peux encore vous conseiller un exercice. Vous êtes au lever du soleil et vous attendez le premier rayon. Vous êtes vigilant, attentif, et quand ce premier rayon apparaît, vous le buvez, oui, vous l’aspirez… Vous commencez ainsi à boire le soleil. Au lieu seulement de le regarder, vous le buvez, vous le mangez, en pensant que cette lumière qui est vivante se propage dans toutes les cellules de vos organes, qu’elle les renforce, les vivifie, les purifie. Cet exercice vous aide à vous concentrer, à rester vigilant, car le besoin de continuer à manger et à boire maintient votre conscience en éveil.
Synopsis n° 2 (1998), partie III, 2, II « Méditer sur la lumière »
12 mars 2022 - En voyant tant d'êtres qui souffrent...
Apporter la lumière et la paix à tous les humains sur la terre, vous pensez que ce n’est pas possible : ils sont tellement nombreux ! Bien sûr, si vous présentez la question de cette façon, vous avez raison. Mais quand on connaît certaines méthodes, cela devient possible.

 

Essayez, par exemple, d’imaginer l’humanité comme un seul être. Oui, imaginez le monde entier comme un être qui est là, près de vous, et vous lui tenez la main en lui donnant beaucoup d’amour… Les petites particules qui s’échappent alors de votre âme, partent dans toutes les directions de l’espace et se répandent sur tous les humains, leur inspirant des pensées et des sentiments plus généreux, plus fraternels. Ce que vous faites pour cet être que vous imaginez va ainsi toucher les hommes et les femmes sur toute la terre.

 

Si nous étions des centaines, des milliers à faire cet exercice, un souffle nouveau, un souffle divin passerait à travers toutes les créatures et, un jour, elles aussi se sentiraient portées par un idéal de lumière et de paix.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov – Pensées Quotidiennes 2014, 27 novembre
6 mars 2022 - Face aux problèmes actuels...
La seule solution, c’est de travailler pour la fraternité mondiale. Et donc, que tous les dirigeants des pays comprennent qu’il est nécessaire de former une unité mondiale, que tous les pays se fondent en un pays, que toute la terre devienne une famille. Vous direz : « C’est impossible, il y a telle ou telle raison qui empêche… » Je sais tout ce que vous direz. Pour le moment bien sûr vous avez raison, mais moi je travaille pour l’avenir. Dans l’avenir cette unité se fera, parce que les évènements amèneront les humains à changer de point de vue.

 

Il n’y a qu’une collectivité organisée à partir de principes fraternels qui puisse assurer la subsistance et l’avenir de chaque individu. Et pour y arriver, tous doivent remplacer leur point de vue limité, égocentrique, par un point de vue plus vaste, plus universel ; et ils ne perdront rien, au contraire ils y gagneront.

 

La Fraternité blanche universelle ne cesse d’envoyer dans le monde des courants d’unité et de fraternité. Ceux qui sont déjà accordés pour les capter vont se décider un jour enfin à faire quelque chose, et ce sera le plus beau jour de l’histoire humaine. Si toute la terre ne forme qu’une famille, que de changements vont se produire ! Tous ces milliards qui s’en vont inutilement dans l’armement, l’espionnage, seront utilisés pour transformer la terre en un jardin de paradis.

 

Pour le moment encore, on croit que ces idées sont irréalisables, on dit : « Utopie ! » Mais un beau jour ce sera tellement réalisable, et réalisé, que tous seront étonnés. Cette idée va prendre, elle va creuser et bientôt tous commenceront à l’accepter. S’ils ne l’acceptent pas, les humains sont voués à la disparition, parce que les évènements les anéantiront.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C., tome XXIV, chap. XIX (éd. 1978)
27 février 2022 - Choisir son inspiration
[J’étais encore adolescent] … Une nuit, comme j’étais couché, il m’arriva quelque chose que je n’ai jamais pu oublier : deux personnages me sont soudain apparus. Je ne dormais pas, mais je n’étais pas non plus tellement éveillé. C’est dans ce demi-sommeil que je les vis se présenter à moi.
L’un avait une stature impressionnante, il respirait la force, la puissance, mais son visage était dur, son regard sombre, terrible. L’autre au contraire incarnait la beauté, la douceur, il rayonnait et son regard exprimait l’immensité de l’amour divin…
J’ai eu la certitude immédiate que j’avais un choix à faire entre ces deux êtres. J’étais impressionné par la puissance du premier, mais dans mon cœur, dans mon âme, j’étais effrayé par ce que je sentais de terrible en lui. Alors je me suis laissé attirer par celui qui avait le visage de la bonté, du sacrifice, le visage du Christ. Puis je me suis endormi.
Au réveil, je n’arrivais pas à comprendre ce qui m’était arrivé, je doutais même un peu de ce que j’avais vu. Mais la sensation que j’en avais gardée a fini par s’imposer, et je crois que ce moment-là a été le plus décisif de ma vie. Le choix que j’ai fait de l’être qui manifestait l’amour a déterminé l’orientation de toute mon existence…
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Éléments d’autobiographie 1, chap. IV
14 février 2022 - L'amour de la rose
On ne connaît pas encore la mission des roses, on se sert d’elles pour orner les appartements, les jardins, pour attirer un homme ou séduire une femme.
En réalité la rose est là pour nous révéler le chemin d’une plus grande perfection, le chemin du véritable amour : l’amour qui n’emprisonne pas, l’amour qui libère !
Voilà le rôle et le message de la rose : si elle est la reine des fleurs, c’est parce qu’elle nous enseigne le véritable amour.
Le jour où les humains comprendront le sacrifice qu’elle a fait en venant parmi eux et accepteront de recevoir son message, peut-être deviendront-ils semblables à elle : partout où ils passeront, ils embaumeront l’atmosphère d’un parfum délicieux.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome XX (éd. 1984), 1er septembre
7 février 2022 - La sensibilité intuitive des animaux
Regardez notre chien Mérou, il n’avait jamais fait ce qu’il a fait hier. C’est un chien très intelligent, il comprend presque tout.
Il a vu que je parlais de choses magnifiques, que les frères et les sœurs rayonnaient… Il était tellement saisi et émerveillé qu’il est venu me parler devant vous tous, me dire dans sa langue des choses très gentilles : « Moi je vous aime, je vous admire. Pour la première fois aujourd’hui, je comprends qui vous êtes et ce que vous faites. Acceptez-moi dans votre école, comme un être humain ! »
Et il continuait à me parler de cette façon touchante, éloquente. C’était tellement clair, ce qu’il disait ! Il émettait des sons presque humains. Tous étaient étonnés.
Et à la fin il s’est dressé pour m’embrasser d’une façon presque humaine. Je ne peux pas oublier sa voix : il voulait parler comme les humains et il était malheureux de ne pas pouvoir le faire.
Il n’avait jamais fait ça auparavant, n’est-ce pas ? Il avait toujours un peu de crainte, ou de respect envers moi. Il a senti ce qui émanait de nous tous.
Vous voyez, c’est extraordinaire ce qui s’est passé en lui hier !
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Le Bonfin, 3 août 1968
Brochure « On récolte ce qu’on sème »
29 janvier 2022 - Le Verseau et le monde de demain
Il n’existe pas un homme sur la terre qui soit aussi ignorant que moi dans les domaines politique, économique, financier. Je sais seulement une chose, une seule, mais essentielle : comment faire couler l’eau. C’est tout. Et l’eau ensuite trouvera son chemin. À ce moment-là, toute une culture va apparaître et se mettre en place : les plantes, les animaux, les humains…
Il faut d’abord faire couler l’eau, sans s’occuper du reste. C’est ce que je fais ici avec vous dans notre Fraternité : je m’occupe de faire couler l’eau, et c’est vous, oui, vous, qui trouvez chacun votre place. Ce n’est pas à moi de vous trouver une place, je n’ai pas à m’occuper de cela.
C’est pourquoi je n’ai rien cherché à organiser. Je ne m’occupe que de l’eau, car s’il y a de l’eau, les choses finissent par s’organiser d’elles-mêmes.
Et quelle est cette eau ? C’est l’amour, c’est la vie !…
Tant que les hommes politiques croient que pour améliorer la situation il suffit de mettre en place de nouvelles institutions, de créer de nouvelles structures ou de nouveaux ministères, ils n’arriveront à rien s’ils ont oublié l’eau ! Tout ce qu’ils pourront organiser extérieurement se révèlera inefficace aussi longtemps qu’ils ne s’occuperont pas de faire couler cette eau. Pour que toutes les branches de toutes les activités s’agencent naturellement, pour que tout cet ensemble fonctionne, il faut l’amour.
Et quand je parle d’amour, je veux dire cet état de conscience qui permet d’envelopper tous les êtres dans la même bienveillance et de comprendre leurs besoins.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Synopsis n° 2, IV, 2
16 janvier 2022 - Donner libre cours à l’espérance
Pour cette incarnation, on ne pourra pas changer énormément sa destinée ; mais pour la suivante on a toutes les possibilités, en souhaitant, en travaillant, en désirant, en demandant… Pour cette incarnation, vous êtes limité ; mais pour la prochaine, tout ce que vous demandez maintenant, vous l’obtiendrez.
Pourquoi certains sont-ils dans une situation si déplorable ? Parce qu’ils n’ont pas su dans l’incarnation précédente ce qu’il fallait demander, sur quoi il fallait travailler pour avoir aujourd’hui telle possibilité ou telle vertu. Ils ne le savaient pas. Et maintenant s’ils continuent à l’ignorer, la prochaine incarnation sera aussi ratée.
C’est pourquoi utilisez toutes les années qui vous restent, profitez-en, méditez, souhaitez, demandez les meilleures choses, car vous lancez ainsi des projets qui vont se matérialiser, se cristalliser.
La cristallisation actuelle résiste et refuse d’être changée ? Tant qu’elle n’est pas usée, elle ne peut pas être remplacée. Mais quand l’être humain vient se réincarner, ce qu’il a créé par sa pensée se cristallise dans le plan physique et il revient avec la beauté, l’intelligence, la santé, la bonté… Parce que les pensées et les désirs qu’il a projetés se sont matérialisés dans une nouvelle structure. Et cette structure à son tour est très tenace et résistante, elle s’oppose aux forces négatives et destructives.
Donc le travail que nous faisons maintenant n’est pas tellement pour cette incarnation. Parfois certains viennent me dire : « Je travaille depuis des années, Maître, mais je ne vois pas de résultats !… » Je leur réponds : « Vous n’avez pas bien compris. Il faut attendre. Quand la forme actuelle disparaîtra, vous verrez la nouvelle, celle que vous avez travaillé à former, et vous serez stupéfait de sa splendeur. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov, « La Réincarnation », brochure 163, (éd. 1975), IV
11 janvier 2022 - Comment façonner notre avenir
Ce que vous souhaitez, vous l’obtiendrez.
Je ne peux pas vous dire dans combien de temps, mais vous l’obtiendrez. Car d’après les lois de la nature vivante, tout ce que l’homme souhaite ardemment et constamment, il finit par l’obtenir. Continuez donc à souhaiter les meilleures choses.
Celui qui souhaite la beauté, par exemple, deviendra si beau, si expressif que partout où il ira, tous seront émerveillés et diront : « Seigneur Dieu, je t’ai vu aujourd’hui, je t’ai contemplé… oh ! que tu es beau, Seigneur Dieu ! »
Celui qui aime la puissance… mais une puissance qui partout rétablit, guérit, apaise et améliore les êtres, une puissance qui apporte partout l’harmonie – il l’obtiendra, et les créatures diront sur son passage : « Seigneur Dieu, je t’ai senti, tu es passé aujourd’hui. Comme je suis heureux ! Je veux te suivre, je veux aller vers toi. »
Et un autre qui aura désiré l’intelligence, la connaissance, projettera partout une lumière et par ses explications il amènera les êtres vers le Créateur.
Celui qui souhaite l’amour sera l’incarnation de l’amour divin, de sa chaleur, de son parfum, et partout où il passera, il déversera dans les cœurs et dans les âmes quelque chose de bon, de chaleureux, d’affectueux.
Celui qui aime la pureté deviendra une source, et partout autour de lui il fera disparaître toutes les taches, toutes les souillures. Devenir comme une source, une rivière, une cascade, n’est-ce pas merveilleux ?
Alors concentrez-vous, choisissez pour commencer la vertu qui vous attire le plus et travaillez sur elle.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. X Les Splendeurs de Tiphéret, chap. III
4 janvier 2022 - Croire à la force de l'esprit
Pourquoi attendez-vous toujours que ce soient les autres qui commencent à travailler pour améliorer le monde ? Pourquoi ne commencez-vous pas vous-même ? Vous attendez que d’autres fassent cet effort, mais les autres agissent comme vous, ils attendent que vous vous mettiez au travail… alors ça peut durer éternellement !
Pour faire le bien dans un monde où tout se détraque, quelle volonté, quelle foi il faut avoir ! Eh bien justement, c’est cela qui est méritoire. Quand les conditions sont bonnes, c’est trop facile de croire au bien et de le réaliser : tout est simple, agréable. Non, non, c’est maintenant alors que la situation empire, qu’il est beau de continuer sans se laisser influencer par les conditions.
Il faut apprendre à compter sur les puissances de l’esprit : c’est là qu’on voit le véritable spiritualiste. En paroles, bien sûr beaucoup se prétendent spiritualistes, mais devant les moindres difficultés ils sont tout de suite par terre. Malgré les obstacles, malgré les tempêtes, le véritable spiritualiste s’efforce toujours d’éveiller les forces et les puissances de la volonté, du bien, de la lumière.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome 22 (1986), 10 janvier
26 décembre 2021 - L'incarnation du principe divin
L’homme ne peut faire naître “l’enfant Jésus” en lui – le principe divin – s’il n’a pas compris sa mère, la terre. S’il ne sait pas ce qu’est la terre, s’il n’a pas avec elle des relations affectueuses, respectueuses, conscientes, il n’a aucune possibilité de changer, d’améliorer son corps physique. Notre corps est en relation avec la terre et il retournera à la terre puisqu’il est tiré de la terre, puisqu’il est son fruit, son enfant. Et si nous ne sommes pas en relation correcte avec la terre, l’enfant Jésus ne peut pas naître dans notre corps physique, dans nos actions, nos réalisations.
La terre est un être intelligent, mais on n’y pense pas assez, on l’étudie seulement du point de vue scientifique, géographique : tant d’habitants, tant de mers, d’océans, de lacs, de montagnes, de rivières… La terre est la créature la plus inconnue, la plus dédaignée, la plus méprisée, et de grands malheurs viennent de là. Oui, parce que nous ne respectons pas notre mère qui nous a donné son corps, notre corps.
Il existe une science prodigieuse sur les relations de l’homme avec la terre, le comportement qu’il doit avoir envers elle, comment lui parler, la remercier… Il peut puiser des forces en elle, il peut même lui demander de transformer tout ce qu’il y a de mauvais en lui. Car elle possède des usines, des laboratoires extraordinaires où elle peut tout transformer. Et c’est ce qu’elle fait sans arrêt : tous les déchets, les impuretés, les toxines qu’on lui donne, elle les transforme pour produire des fleurs, des fruits et tout ce qui est utile et beau. Elle est très intelligente, la terre.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, 25 décembre 1958, O.C., t. IX, chap. VI
20 décembre 2021 - Partager les richesses de notre âme
Quand vous vivez des moments de paix, de joie, d’émerveillement, consacrez au moins quelques minutes à envoyer par la pensée quelque chose de ces états privilégiés.
Pensez à tous les êtres dans le monde qui sont dans l’angoisse, le désespoir, concentrez-vous sur eux et dites : ” Chers frères et sœurs du monde entier, ce que je ressens est si beau, si lumineux, que je veux le partager avec vous. Prenez de cette beauté, prenez de cette lumière ! “
Puisque vous savez que vos états intérieurs produisent des ondes qui se propagent, ne gardez pas votre bonheur pour vous, partagez-le. Ainsi, non seulement vous ferez du bien aux autres, mais vous amplifierez ces états en vous. Oui, c’est un phénomène magique : pour garder votre joie, il faut la partager.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 1996, 2 janvier
14 décembre 2021 - Inspirations angéliques
Chaque jour nous sommes visités par des entités bienveillantes du monde invisible. Si nous pouvons continuer à respirer, à manger, à marcher, à travailler, c’est que chaque jour elles nous apportent leur soutien. Et non seulement nous sommes portés, aidés, mais nous recevons des éléments qui font de nous les créateurs d’une vie nouvelle.
De notre côté, nous aussi nous apportons de l’aide à certains êtres qui, au moment où ils la reçoivent, ne savent pas d’où vient ce soutien. Chaque être vivant émet des ondes, et en nourrissant des pensées lumineuses, des sentiments chaleureux, en priant, en méditant, nous émettons des ondes bénéfiques qui apportent un soulagement aux créatures qui sont dans la peine. Comment ne pas trouver là notre raison de vivre et notre joie ? Quel encouragement de sentir que nous sommes soutenus par des milliers de créatures évoluées, et que nous aussi nous pouvons en soutenir d’autres !
Quelque chose ou quelqu’un, supposons, vous a fait du mal et vous marchez dans la rue découragé, accablé. Mais voilà que vous croisez un visage, un regard tellement magnifique que vous rentrez chez vous réconforté, allégé. C’est un signe que le Ciel ne vous a pas abandonné, il a envoyé quelqu’un dans cette foule pour vous redonner courage. Lorsque je rencontre un tel regard, je sais que ce n’est pas la personne elle-même qui me l’a donné, mais une entité qui est entrée en elle pour me regarder, et dans ce regard je lis tant de choses ! Je lis surtout qu’il existe un monde de beauté et de lumière où les tracasseries de la terre n’ont aucun droit d’entrée.
De telles expériences vous font prendre conscience que vous êtes constamment lié à d’innombrables entités bienveillantes. Elles viennent à votre rencontre… ne le sentez-vous pas ?
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 242 « Aux sources inaltérables de la joie », chap. XVIII
6 décembre 2021 - Notre véritable identité : qui est l'autre ? qui suis-je ?
L’intellect tout seul ne peut pas connaître la vérité. La vérité, ce n’est pas seulement de percevoir la forme, la couleur, le parfum d’une rose par exemple. La vérité de la rose, c’est une âme, c’est une émanation, une existence qu’on ne peut pas saisir par l’intellect, car pour la connaître il faut pénétrer tout cet ensemble d’éléments qui fait une rose.
Vous rencontrez un homme : la vérité sur lui englobe tout ce qui le concerne, son âme, son esprit, ses pensées, ses sentiments, ses projets, son idéal… Tant que vous ne les connaissez pas, vous ne connaissez pas la véritable identité de cet homme. Vous connaissez une toute petite partie de lui, son apparence, mais pas la vérité. La vérité ne peut être connue que par l’esprit, qui est une puissance, une étincelle divine.
Connaître, c’est pénétrer au cœur de l’objet ou de l’être, et cela ne peut se faire que par l’identification, c’est-à-dire une fusion avec ce que l’on veut connaître : pour un moment on devient un autre. Oui, mais vous ne pouvez pas devenir cet autre si vous restez à l’extérieur de lui pour l’observer : vous devez entrer en lui et sentir pour un moment tout ce qu’il contient de pensées, de sentiments, de qualités, de défauts… Cela, l’intellect ne peut pas le faire, mais seulement l’esprit.
Alors maintenant voici l’application pratique : si par votre esprit, par votre amour vous vous exercez chaque jour à vous identifier avec l’Être suprême, avec Celui qui est la source de la vie, la cause première, le Père de tout, il arrivera un moment où ce sera comme si vous aviez Dieu au-dedans de vous, sa splendeur, sa puissance, son amour, sa sagesse… Tous les initiés travaillent sur cette identification et ils ont cette formule qu’ils répètent pendant des années : “Moi, c’est Lui”.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, tome XVIII, Jnani yoga, chap. VI
29 novembre 2021 - Prendre soin
Tout ce que nous réalisons dans le plan physique doit être marqué du sceau de l’esprit.
Cette idée est peut-être difficile à comprendre, mais je vous donnerai un exemple très simple qui vous rappellera sans doute des expériences vécues.
Tel médecin qu’on vient consulter peut se contenter de prescrire des médicaments : pour exercer son métier, son art, il se sert des connaissances acquises dans les livres ; il se penche sur le malade exactement comme un mécanicien se penche sur une voiture tombée en panne. Et ses prescriptions auront certainement quelque efficacité.
Mais voilà un autre médecin véritablement animé par le besoin d’aider les autres, de soulager leurs maux, de les réconforter : sa bonté, sa compassion sont si fortes qu’elles imprègnent tout son comportement. Alors quand il est face à ses patients, ce qui émane de son regard, de sa voix, de sa poignée de main, éveille dans leur cœur et dans leur âme des puissances qui vont agir insensiblement sur leur corps physique. Ce sont donc ces éléments subtils émanés par le médecin qui ont aussi un effet curatif sur les malades, car ils éveillent en eux certaines énergies qui agiront bénéfiquement sur leur organisme.
Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Le clergé vis-à-vis des fidèles, les parents et les éducateurs vis-à-vis des enfants, les patrons vis-à-vis des employés, … dans tous les domaines de l’existence on peut constater comment ce qui émane du plus profond des êtres influence la matière psychique et, par voie de conséquence, le comportement de ceux avec lesquels ils sont en relation. Vous-même également vous avez dû le constater. N’y a-t-il pas des êtres que vous aimez voir et rencontrer parce qu’à leur contact vous avez l’impression de devenir meilleur, plus intelligent, plus confiant en l’existence, et que physiquement aussi vous vous sentez mieux ?
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 241, chap. III “Vous êtes le sel de la terre”
22 novembre 2021 - Tous les êtres sont liés, même à leur insu
Il n’existe pas au monde une poussière, une cellule, un électron qui par ses vibrations ne soit pas lié à l’univers entier. En dépit des apparences la séparation n’existe pas, elle est une illusion, nul n’est séparé. À notre insu nous sommes en communication avec l’univers entier.
Cela vaut donc la peine de méditer sur ce sujet pour comprendre que nous avons tous des responsabilités, et que nous pouvons les utiliser comme des occasions magnifiques de nous développer, de devenir plus lucides, intelligents et bons. Celui qui évolue entraîne tous les êtres qui sont liés à lui… et ils sont nombreux, non seulement des personnes de sa famille, mais encore beaucoup d’êtres sur la terre.
Alors, de savoir que par votre vie pure, noble et lumineuse vous entraînez toutes les créatures sur le bon chemin, n’est-ce pas un encouragement merveilleux ? Même s’il vous semble que ce que vous faites ne produit aucun effet… – si, il y a toujours dans le monde quelque chose qui s’éveille, qui bouge, qui reçoit une impulsion. Et inversement, quand vous vous laissez aller, quand vous reculez, vous entraînez les autres avec vous, vous les influencez, vous créez des conditions qui précipitent leur chute.
Un exemple : vous avez médité longtemps et profondément en envoyant de la lumière et de l’amour au monde entier, puis vous sortez marcher dans les rues pour vous détendre un peu. Quand vous rentrez chez vous, vous n’avez pas l’impression d’avoir fait quoi que ce soit ? Eh bien, vous vous trompez : si vous étiez clairvoyant, vous verriez tout le bien que votre présence a pu faire à votre insu sur les gens que vous avez croisés. Certains qui avaient des projets malfaisants les ont abandonnés, d’autres qui étaient tourmentés, découragés, ont retrouvé la paix, le goût de vivre.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Synopsis 2, partie VII, 4, IV
14 novembre 2021 - La vie de la nature est sacrée
Nous sommes dans l’univers comme dans un sanctuaire où nous devons pénétrer avec un sentiment sacré.
Car la nature est non seulement vivante, mais elle est aussi intelligente. Et si nous nous ouvrons à elle, elle nous répond en nous faisant participer à sa vie.
Vous pensez : « Mais tous les phénomènes de la nature se produisent mécaniquement. Il n’y a là aucune intelligence ! »
Eh bien, vous vous trompez. Ce n’est pas parce que les humains, observant que l’univers obéit à des lois, ont créé les sciences dites naturelles, qu’on peut qualifier ces phénomènes de « mécaniques ». En pensant ainsi, vous mortifiez la nature et vous vous mortifiez vous-même : vous empêchez la vie de pénétrer dans votre cœur, dans votre âme, dans votre intelligence et même dans votre corps physique.
Nous deviendrons vraiment vivants le jour où nous déciderons d’entrer en relation avec cette vie immense, inépuisable, qui se manifeste partout dans l’univers.
Omraam Mikhaël Aïvanhov – O.C. tome XXI (2006), 2 septembre
5 novembre 2021 - Tout ce que nous faisons crée un écho
Toutes nos manifestations, physiques ou psychiques, sont comme des projectiles lancés dans l’océan des énergies : elles produisent des ondes qui, un jour ou l’autre, reviendront obligatoirement vers nous. Les pensées, les sentiments, les actes, les paroles, les gestes et même les regards, rien n’est indifférent, rien ne reste sans conséquences.
Mais très peu de gens sont conscients des effets qu’ils produisent : ils gesticulent, jettent des regards malveillants, profèrent des paroles négatives, nourrissent de mauvaises pensées et de mauvais sentiments, sans savoir que le cosmos est comme une immense paroi qui leur renvoie comme en écho chacune de ces manifestations.
Vous vous promenez dans un cirque de montagnes et vous lancez les mots « je vous aime ! » : l’écho vous répond « je vous aime…aime…aime ». Et si vous criez « je vous hais ! », l’écho répond « je vous hais…hais…hais ».
Tout ce que nous faisons finit par retourner vers nous. C’est ce qu’on appelle la loi du choc en retour.
… Ainsi, notre situation présente, avec ses bons et ses mauvais aspects, est le résultat de la conduite que nous avons eue dans le passé ou même dans nos vies antérieures ; nous en recevons maintenant le choc en retour : des épreuves ou des bénédictions.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
coll. Synopsis n° 1, IV, 1 « Lois de la nature et lois morales »
30 octobre 2021 - Le sage vit au milieu des humains
Pour comprendre ce qu’est un véritable sage, il faut se débarrasser de cette image de l’ermite qui se retire du monde et qui, de temps en temps, sort de sa solitude pour proférer devant les autres quelques paroles édifiantes.
Comment aider les humains si on ne les comprend pas ? Et comment les comprendre si on ne vit pas au milieu d’eux pour connaître leurs difficultés et leurs souffrances ?
Que, de temps à autre, on ait besoin de s’éloigner un peu pour se retrouver, se recharger, c’est normal, c’est nécessaire afin d’être à nouveau disponible. Mais là encore, il faut rester conscient que même lorsqu’on est seul, les autres existent, et qu’au moment où on les rencontrera, on devra être avec eux attentif, éveillé, perspicace.
Contrairement à ce que beaucoup imaginent, le sage ne regarde pas les autres de loin. Au contraire, il sait entrer dans leur situation à tous et toutes. C’est pourquoi il y a de la profondeur dans ses observations, de la mesure dans ses jugements, de l’équilibre dans ses actes.
Vous direz : « Mais jusqu’où peut-il aller ainsi ? » Jusqu’à l’infini.
Pensées Quotidiennes 2012, 26 janvier
23 octobre 2021 - La vie nous déstabilise en vue d'un progrès
Considérez l’eau placée sur une surface plane : elle se répand comme une nappe douce et tranquille, il n’y a pas de pente, elle ne circule pas. Maintenant, donnez à cette eau une certaine pente : sa puissance augmente, et si elle est très abondante, elle produit une énergie capable de faire fonctionner des usines entières. Il en est de même pour l’être humain. Il existe en lui une pente sur laquelle des forces ne cessent de descendre en cascades, et il est nécessaire de les canaliser pour qu’elles produisent un bon travail.
C’est dans les déséquilibres de l’existence, la maladie, les épreuves… que les humains sont obligés de progresser. Qu’est-ce qu’une guerre par exemple ? Une pente vertigineuse. Dans ce déséquilibre, les bons trouvent des conditions pour devenir encore meilleurs, et les méchants pour devenir encore plus méchants…
La vie crée des perturbations pour mettre les humains dans cet état de déséquilibre qui les oblige à se développer, à se transformer, ou au moins à se révéler, à se connaître eux-mêmes. S’ils n’ont pas d’épreuves ou de dangers à affronter, combien ne connaîtront pas où ils en sont ! Certains qui paraissaient insignifiants se manifestent comme des héros, alors que d’autres qui semblaient capables, intelligents, honnêtes, tombent tout de suite ou sont entraînés à commettre des actes lâches, criminels.
Il y a donc toujours des ajustements à faire en soi-même.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 237, chap. II « L’oscillation de la balance »
9 octobre 2021 - "Tu sépareras le subtil de l'épais"
Chaque année à partir du 22 septembre, le soleil entre dans le signe de la Balance, ouvrant ainsi une période nouvelle : c’est l’automne, l’époque des fruits mûrs que l’on cueille ou que l’on ramasse ; et les grains sont triés pour être mangés ou bien conservés et semés plus tard, afin que le cycle recommence.
Mais ce travail de séparation, de triage qui se fait dans la nature, ne concerne pas uniquement la végétation : il concerne aussi l’être humain. Car l’automne est le moment de cette séparation dont parle Hermès Trismégiste dans la Table d’émeraude : ” Tu sépareras le subtil de l’épais doucement, avec une grande industrie*” . Séparer le subtil de l’épais, cela veut dire le spirituel du matériel. L’Initié, qui participe avec son esprit à ce travail de toute la nature, sait que le moment est venu de laisser mourir la matière obscure qui reste encore en lui, afin de libérer la vie véritable.
Et de même que le fruit se sépare de l’arbre, que le noyau ou la graine se sépare du fruit, l’âme un jour se séparera du corps. Le corps est l’enveloppe de l’âme, et l’âme est la graine qui sera semée en haut dans le Ciel. Le jour où le fruit de l’homme est mûr, il ne retombe pas en terre comme la graine d’une plante, il s’envole vers le Ciel.
Pensées Quotidiennes 2012, 22 septembre
* “Douceur et ingéniosité
30 septembre 2021 - Les anges aiment l'harmonie
Les entités célestes aiment l’harmonie. On les attire avec la musique, les chants, les bonnes pensées et les bons sentiments. Où qu’elles soient, les entités lumineuses sont attirées par cette harmonie, cette unité que nous formons lorsque nous nous réunissons. Elles se disent entre elles : « À la différence de tant d’autres humains qui ne se rassemblent que pour fulminer, pour se dresser contre des ennemis réels ou imaginaires, voilà des êtres qui sont réunis pour créer l’unité, l’harmonie, pour préparer le Royaume de Dieu… Allons les voir et les aider. »
Il y a un parfum qui se dégage de cet état d’harmonie, un parfum que les humains ne perçoivent peut-être pas, mais ces créatures le sentent. Et même les étoiles là-haut dans le ciel sourient et nous envoient leurs messages et leur amour.
Pensées Quotidiennes 2021, 28 septembre
13 septembre 2021 - Un peu d'humilité dans nos convictions !
Une tradition initiatique raconte que Lucifer était le plus grand des archanges. Dans sa puissance, il commença à se croire l’égal de Dieu et voulut même Le détrôner. Bien sûr c’est encore ça, l’orgueil : se croire l’égal d’un être qui nous dépasse et vouloir le remplacer. Alors, voyant cela, un autre archange se leva et s’écria : « Qui est comme Dieu ? » En hébreu : Mi ? (qui ?) – Ka (comme) – El (Dieu). Alors le Seigneur, qui regardait la scène, lui dit : « Désormais on t’appellera Mikaël et tu seras le chef de la milice céleste. »
Si l’orgueil a pu faire tomber le plus grand des archanges qui a entraîné d’autres anges dans sa chute, à plus forte raison peut-il faire tomber des sages, des initiés.
…Si vous voulez voir une des manifestations de l’orgueil dans le monde, écoutez parler des scientifiques, des philosophes, des artistes, des hommes politiques quand ils présentent leurs idées, leur point de vue, leur credo : tous sont convaincus d’être les seuls à avoir raison, à penser juste, et certains sont prêts à se massacrer les uns les autres pour faire triompher leurs convictions.
Tant que les humains s’imaginent que leurs points de vue sont les meilleurs et se prononcent sur tout d’une façon définitive, ils ne feront que commettre des erreurs. Cette attitude-là est le contraire d’une attitude intelligente. La véritable intelligence, c’est l’humilité, c’est-à-dire reconnaître qu’il existe au-dessus de nous des êtres qui nous dépassent et qui peuvent comprendre les choses de façon plus claire, plus pure, plus divine. Seul un abruti peut penser que sa façon de voir est absolue. Un être intelligent dira : « Voilà, pour le moment je pense ainsi, je sens ainsi, je comprends ainsi. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’autres êtres capables de m’instruire, de m’aider. J’irai les chercher. »
Voici donc une méthode qui peut nous aider à résister à l’orgueil : demander sans cesse l’opinion du monde divin. Chaque jour habituez-vous à regarder vers le haut et dites : « Voilà ce que je pense sur tel sujet, sur telle personne : est-ce que j’ai raison ? Je vous en prie, éclairez-moi. » À ce moment-là, vous ne pouvez plus être orgueilleux, mais vous êtes sur le bon chemin.
Ne pensez jamais que vous avez atteint la perfection, non : vous marchez seulement sur le chemin de la perfection.
Œuvres Complètes, tome XXXI, chap. VI (II)
7 septembre 2021 - L'âme aussi a des besoins
Pour le moment les gens, bousculés par des courants nouveaux, ne savent pas très bien comment s’orienter.
Mais plus tard, les penseurs, les écrivains… le monde entier sera amené à se pencher sur la structure de l’être humain, et ils comprendront que les humains ne seront jamais dans la plénitude tant qu’ils n’auront pas appris à satisfaire les besoins de l’âme et de l’esprit.
Pourquoi ces désordres actuels ? Pourquoi ce vide et ce mécontentement ? Les gens possèdent tellement de choses ! mais ils sont toujours insatisfaits.
L’explication est simple : l’être humain ne se connaît pas. Vous direz : « Ce n’est que cela ? » Oui, mais tout est là. Les humains se conduisent comme s’ils n’étaient que matière, comme s’ils n’étaient que ventre et sexe : ils ne cherchent à satisfaire que ces deux-là.
Mais voilà qu’il y a aussi en eux une âme et un esprit, une étincelle, quelque chose d’une autre nature, d’une autre dimension, d’une autre intensité, d’une autre vibration… quelque chose de divin dont il faut sonder les désirs, comprendre les besoins.
L’âme a d’autres besoins que le corps physique et on veut lui faire manger une nourriture qu’elle ne peut pas assimiler. Jamais on ne lui donne ce qu’elle demande. L’âme demande l’espace infini, la lumière éblouissante, elle demande l’harmonie, la musique céleste… mais on lui donne toujours une nourriture matérielle, c’est pourquoi elle somnole, elle soupire, elle étouffe, elle meurt.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Œuvres Complètes, t. XXVI, chap. V (conférence du 21.01.1968)
4 septembre 2021 - Les incertitudes de l'homme moderne
Dans les conversations courantes, mais aussi dans les discours publics, à la radio, à la télévision, lorsqu’on écoute les réactions des gens, on est frappé par le fait que même s’ils expriment des convictions – qui peuvent varier d’ailleurs suivant les circonstances – ils ne possèdent pas réellement de certitudes.
Ils ont bien des idées philosophiques, religieuses, scientifiques, politiques, artistiques, mais on dirait que quelque chose leur manque pour sentir qu’ils avancent sur un terrain sûr. Pourquoi ?
Pendant des siècles, des millénaires même, les sciences et les techniques n’ont progressé que très lentement. […] Or, avec le temps, le rythme des découvertes s’est accéléré. Et avec ces découvertes un doute a commencé à s’insinuer. Au cours du vingtième siècle particulièrement, dans le domaine scientifique tellement de certitudes se sont effondrées ! En physique, en astronomie, en biologie, on a eu l’impression que chaque génération venait remettre en question les acquis de la précédente.
Ces nouvelles théories, qui modifient profondément la conception de l’homme et de l’univers, modifient aussi chaque fois l’image du Dieu créateur de l’homme et de l’univers.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Izvor n° 239 « L’amour plus grand que la foi », chap. 1
28 août 2021 - Créer son avenir par l'imagination
J’ai reçu il y a quelques jours la visite d’une personne qui voulait me parler de ses problèmes. Je l’ai écoutée, puis je lui ai dit :
– D’après ce que vous me racontez, madame, je comprends que vous êtes bien portante, instruite, riche, vous n’avez pas de soucis, et surtout vous êtes libre pour pouvoir vous consacrer à ce que vous aimez. Mais au lieu d’être heureuse, vous êtes toujours triste et déprimée.
– Oui, c’est parce que je ne sais pas ce que me réserve l’avenir et ça m’angoisse !
Vous voyez, on pense à l’avenir et comme on ne sait pas ce qu’il sera, on a toutes les possibilités d’imaginer les pires choses. Beaucoup de personnes se rendent elles-mêmes malheureuses, elles ne voient pas leurs richesses, leurs possibilités, leur liberté. Ça ne leur dit rien, cette liberté, ça les ennuie : au lieu de l’utiliser intelligemment, elles occupent leur temps libre à s’inquiéter de l’avenir.
Mais l’avenir est fait de ce qu’on est déjà en train de construire dans le présent. Donc, c’est « maintenant » qui compte. L’avenir sera édifié sur les fondations que vous posez maintenant.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Izvor n° 211 « La liberté, victoire de l’esprit », chap. III
19 août 2021 - L'ignorance alimente les peurs
Évidemment l’existence est une longue route qui réserve des surprises et comporte des dangers, mais ce n’est pas une raison pour vivre continuellement dans la peur.
Il existe une loi d’après laquelle plus on a peur de quelque chose, plus on l’attire. Donc si vous ne voulez pas attirer des malheurs sur vous, ne les imaginez pas, ne les craignez pas !
Bien sûr vous devez réfléchir, prendre des précautions, et surtout vous renforcer, mais ne laissez pas la peur s’installer en vous.
Combien de gens sont à la merci de leurs peurs, sans se rendre compte qu’elles sont le résultat d’un manque de connaissance, d’un manque de lumière ! La preuve, quand on se trouve dans un endroit obscur, on ne se sent pas tranquille jusqu’au moment où on allume une lumière.
L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance, vous fait courir tous les dangers et c’est pourquoi vous avez peur. Mais projetez la lumière, c’est-à-dire armez-vous des vérités nécessaires pour affronter les situations, et votre peur disparaîtra.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Œuvres Complètes, t. 19 « Zémia, la terre », 19 août
11 août 2021 - Réconcilier les abeilles divisées
Il paraît que certains chercheurs ont fait une expérience très intéressante sur le comportement des abeilles : ils ont posé au milieu d’une ruche une planche qui la divisait en deux, et ils ont constaté que les abeilles, jusque-là très pacifiques, commençaient d’un compartiment à l’autre à se manifester de l’hostilité, puis en venaient même à se battre et à s’exterminer.
Une simple planche avait réussi à faire d’elles des ennemies mortelles.
Ensuite, ces expérimentateurs ont percé de petits trous dans la planche : l’agressivité des abeilles a diminué, et quand ils ont élargi ces trous, les abeilles, qui pouvaient de nouveau communiquer, sont redevenues paisibles et amicales.
Je ne sais pas quelles conclusions ces chercheurs ont tirées d’une telle expérience, mais ma conclusion à moi – celle de la science initiatique -, c’est qu’il suffit d’une idée, l’idée de séparativité et de division pour pousser les pays vers l’hostilité, la haine, la guerre.
C’est cela, la planche qui divise les humains !
Les Initiés savent depuis des milliers d’années que c’est l’esprit de division qui apporte tous les malheurs. Ils n’ont pas attendu les conclusions de la science avant de proclamer que tous les humains doivent se tendre la main et réaliser l’unité.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Œuvres Complètes, tome 29, chap. VII, IV
3 août 2021 - Pour apaiser nos tensions
Plusieurs fois par jour, fermez les yeux, dégagez votre pensée des soucis quotidiens et dirigez-la vers les sommets, vers les sources de la vie qui abreuvent tout l’univers. Quand vous sentez que vous avez arrêté le flot de pensées et d’images qui vous traversent, prononcez intérieurement le mot « merci ». Voilà le mot le plus simple, mais qui dénoue toutes les tensions… Vous sentirez que des éléments nouveaux et très précieux se sont introduits en vous : la sérénité, la lucidité, la force.
Et comme la respiration est aussi un facteur d’apaisement et d’harmonisation très important, en prononçant le mot merci, tâchez d’avoir une respiration régulière : aspirez l’air très profondément et expirez très lentement jusqu’à ce qu’il n’en reste plus dans les poumons. Plusieurs fois par jour, habituez-vous à rétablir le silence en vous. Même si vous ne pouvez y consacrer qu’une ou deux minutes, c’est bien, faites-le.
…Ainsi vous neutraliserez tous les courants négatifs. Mais si vous vous laissez démagnétiser et empoisonner, cela prépare le terrain à tous les troubles physiques et psychiques : lentement mais sûrement, vous perdez votre équilibre, vos forces, et c’est la meilleure façon de tomber malade.
Car ne vous faites pas d’illusions, quels que soient les remèdes qu’apporte la science, il y aura toujours des virus et des microbes, l’air sera toujours pollué et la nourriture plus ou moins trafiquée, de terribles tensions psychiques continueront à régner dans le monde, et si vous ne prenez pas de précautions, si vous ne vous liez pas à l’harmonie et à la lumière, peu à peu votre terrain va se miner et un jour vous succomberez.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Izvor n° 229 « La voie du silence », chap. II
30 juillet 2021 - Alchimie de la souffrance
Celui qui accepte les difficultés et les épreuves libère les puissances de son âme et de son esprit, et après quelque temps, il se rend compte qu’elles ont suscité en lui quelque chose de magnifique.
C’est cela, le véritable travail alchimique : arriver à tirer de la matière brute, noire, de la souffrance, une matière précieuse, chatoyante, irisée, resplendissant de mille couleurs.
Ceux qui ne savent pas souffrir restent très pauvres : lorsqu’ils veulent s’exprimer, ils n’ont pas de matériaux, ils ne connaissent rien de cette vie de l’âme et de l’esprit, de son immensité, de ses profondeurs, de ses sommets, et c’est pourquoi ils ne peuvent pas être créateurs.
Les véritables créateurs, tous ceux qui dans leur domaine ont réalisé de grandes choses, avaient beaucoup souffert : comme si leurs souffrances étaient une encre noire où ils ont pu tremper leur plume afin d’en extraire une œuvre formidable d’intelligence et de beauté. Les expériences, les souffrances par lesquelles ils étaient passés, toute cette gamme de sentiments, de sensations, d’émotions, c’était cela les couleurs dont ils ont pu se servir pour produire des chefs d’œuvre ou des actions sublimes, dont tous ont pu bénéficier et dont nous bénéficions encore.
Omraam Mikhaël Aïvanhov,
Izvor n° 239, chap. VII « Conserver sa foi dans le bien »
23 juillet 2021 - Et si la nature se fâchait ?
Au cours des siècles, les humains sont parvenus à s’imposer de plus en plus à la nature. Ils pensent même que c’est leur rôle en ce monde, et ils appellent cela progrès, culture, civilisation. Mais maintenant qu’ils ont perturbé les climats, pollué la terre, le ciel et les mers, saccagé la faune et la flore, peuvent-ils être fiers d’eux-mêmes et se prétendre des créatures « cultivées et civilisées » ?
Bien sûr, la nature est patiente, très patiente, mais quand elle sent que les humains s’obstinent à troubler l’ordre qui la régit, elle riposte. Et ces ripostes, ils doivent les subir non seulement dans leur milieu ambiant, mais aussi en eux-mêmes. Ils croient pouvoir se livrer impunément à toutes sortes d’abus, sans prévoir que les mêmes désordres qu’ils créent dans la nature, ils les créent aussi dans leur corps physique et dans leur psychisme.
Et s’ils ne peuvent pas s’accorder entre eux, c’est aussi parce qu’ils ne respectent pas l’ordre des choses que le Créateur a établi dans la nature et en eux-mêmes.
Celui qui a appris à s’accorder avec l’ordre voulu par le Créateur ne s’impose pas à la nature, et il ne s’impose pas non plus aux humains, il ne pèse pas sur eux, il ne cherche pas à les gagner pour son avantage personnel. Et surtout, par son comportement, par la maîtrise de son monde intérieur, il s’efforce de contribuer à leur épanouissement, à leur libération.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov
Izvor, n° 242 « Aux sources inaltérables de la joie » (2006), chap. X
18 juillet 2021 - Allumer nos lampes intérieures
Dès aujourd’hui commencez un travail : considérez toutes les difficultés et les souffrances qui se présentent à vous comme une matière à utiliser pour vous développer et devenir forts.
Vous êtes faibles ?… Les faibles sont toujours la proie de quelque mal qui vient les assaillir.
Donc, au lieu de vous laisser submerger par les difficultés, ou d’aller chercher des solutions à l’extérieur, pensez aux lampes : allumez toutes vos lampes !
– « Mais, direz-vous, c’est quoi ces lampes ? où sont-elles ? »
Ce sont des lampes intérieures que Dieu a préparées en nous depuis l’origine des temps. Toutes sortes de lampes, des grandes, des petites, de toutes les couleurs…
Et il y a aussi un courant électrique qui circule pour les éclairer et qui vient de très loin : de la centrale électrique cosmique.
Jamais on ne pense à allumer ces lampes.
_ « Et comment les allume-t-on ? »
C’est très simple. Dans le monde physique il suffit d’appuyer sur un bouton, de tourner un commutateur. Dans le monde psychique, la pensée seule suffit à les allumer : pensez que vous les allumez, aussitôt elles s’allument.
Dès que certaines lampes seront allumées, ne vous arrêtez pas, continuez, d’autres encore s’éclaireront, et à la fin ce sera une illumination fantastique !
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, t. XXVIII, chap. VI, 3

En créant l’école ésotérique de la « Fraternité Blanche » en Bulgarie au début du 20ème siècle, le Maître Peter Deunov avait choisi comme emblème un dessin symbolique :

Ce double symbole nous transmet un message pour le temps présent. Il nous appelle à une double réalisation.

 

Pour notre nature humaine, notre caractère, nos travaux et engagements terrestres : l’image de l’ancre. Même si le monde devient terriblement instable, l’ancre nous appelle à rester résolu, fidèle, équilibré, solidement accroché au roc de l’esprit. Force d’âme, espérance invincible…

 

Et pour notre nature divine, idéale : l’image de l’eau jaillissante. Même dans une société devenue terriblement individualiste, les deux mains unies nous appellent à rassembler nos forces intérieures pour capter l’eau merveilleuse qui vient d’En haut et la faire circuler : donner, répandre, partager, vivifier, réjouir…

 

Quels que puissent être les évènements du monde.